Succession immobilière au Sénégal : procédure détaillée

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

Dans un pays en pleine mutation comme le Sénégal, la succession immobilière constitue un enjeu majeur pour de nombreuses familles souhaitant préserver leur patrimoine tout en respectant les lois en vigueur. Il est crucial de comprendre les démarches administratives et juridiques nécessaires pour transférer légalement la propriété des biens immobiliers d’une génération à l’autre.

Cet article se propose d’explorer ces procédures en détaillant les étapes clés, des déclarations légales aux droits de succession, tout en expliquant les subtilités du système notarial sénégalais. Mieux appréhender le processus peut réduire les risques de litiges et garantir un transfert de propriété en toute sérénité, assurant ainsi que l’héritage familial se transmette sans entrave.

Comprendre les droits de succession au Sénégal

Le cadre légal des droits de succession au Sénégal est principalement régi par le Code de la Famille, notamment dans ses livres VI et VII. Deux systèmes successoraux coexistent : le droit moderne (ou droit commun), qui ne fait pas de distinction fondée sur le sexe, et le droit musulman, qui consacre un privilège masculin (deux parts pour un garçon, une part pour une fille). Le choix du système applicable relève d’un droit d’option exercé par la famille ou selon les volontés du défunt.

Répartition légale entre héritiers directs

  • Conjoint survivant : il bénéficie d’une part réservée mais la quotité varie selon la présence ou non d’enfants ou autres héritiers directs.
  • Enfants légitimes : en vertu du droit moderne, ils se partagent équitablement l’héritage. Sous régime musulman, chaque garçon reçoit deux fois plus qu’une fille.
  • Parents et collatéraux peuvent également être appelés à la succession selon les règles précises du Code civil sénégalais.

Implication du Code civil sénégalais

Le Code de la Famille sénégalais encadre strictement les modalités de dévolution successorale ainsi que les exclusions totales ou partielles des successibles. Il précise aussi les cas particuliers et fixe l’ordre des héritiers légitimes ainsi que leurs droits respectifs.

Exemptions et abattements fiscaux applicables aux successions

Les droits de succession au Sénégal sont soumis à certains abattements fiscaux :

  • Un abattement forfaitaire peut s’appliquer sur chaque part recueillie par un héritier direct.
  • Certaines transmissions bénéficient d’exonérations partielles ou totales en fonction du lien familial avec le défunt (par exemple : exonération totale entre époux sous certaines conditions).

Critères d’évaluation des biens immobiliers

L’évaluation des biens immobiliers se fait généralement sur leur valeur vénale au jour du décès. Cette estimation prend en compte :

  • La localisation,
  • L’état général,
  • Les prix pratiqués localement pour des biens similaires,
  • Les éventuelles dettes grevant le bien.
CritèreDescription
LocalisationQuartier/ville où se trouve l’immeuble
État généralNiveau d’entretien/modernité
Prix marchéValeurs constatées dans ventes récentes

Étapes administratives pour déclarer une succession

  1. Déclaration officielle du décès auprès de l’administration compétente.
  2. Réunion familiale afin de dresser une liste exhaustive des ayants-droit.
  3. Constitution du dossier comprenant :
    • Acte de décès
    • Actes d’état civil prouvant liens familiaux
    • Titre(s) foncier(s) / extrait cadastral
    • Inventaire détaillé des biens mobiliers/immobiliers
  4. Dépôt au greffe avec demande officielle d’ouverture de succession.
  5. Publication éventuelle pour information aux créanciers potentiels.

Les délais réglementaires doivent être scrupuleusement respectés :

En règle générale, déclaration dans les six mois suivant le décès.

Exemple concret – Calcul simplifié des droits sur une maison valant 50 millions FCFA

Supposons trois enfants comme seuls héritiers sous régime moderne :

  • Part individuelle = ( frac{50,000,000}{3} = 16,666,667 ) FCFA
  • Abattement fiscal applicable (par exemple : 5 millions FCFA par enfant)
  • Base imposable après abattement : (16,666,667,-,5,000,000 = 11,666,667) FCFA

Si taux appliqué est 10 % :

Montant dû par enfant : (11 666 667 times 0{,}10 = 1 166 667) FCFA

Total global dû au titre des droits :

(1 166 667 times 3 = 3 500 001) FCFA

Ce schéma met en lumière l’incidence financière réelle lors du partage immobilier familial au Sénégal tout en illustrant clairement comment s’opèrent calculs pratiques et réduction grâce aux abattements prévus par la loi locale.

Bon à savoir :

Au Sénégal, les droits de succession sont régis par le Code civil, qui garantit une part légale aux héritiers directs, tels que les conjoints et les enfants; cette part dépend de la présence et du nombre d’héritiers. Les successions bénéficient d’exemptions et d’abattements fiscaux, mais ces avantages varient selon le degré de parenté et la valeur des biens. Pour évaluer les biens immobiliers, l’administration considère le prix du marché et l’état du bien. Déclarer une succession nécessite des documents comme l’acte de décès et le livret de famille, et doit être effectué dans les six mois suivant le décès pour éviter des pénalités. Par exemple, pour un bien immobilier d’une valeur de 100 millions de FCFA, si l’exonération applicable est de 30 millions et le taux de droit de succession est de 5%, alors les droits à payer seraient de 3,5 millions de FCFA. Ces informations cruciales aident à comprendre l’impact financier des droits de succession sur les biens immobiliers au Sénégal.

Les étapes clés pour hériter d’un bien au Sénégal

Étapes clés pour hériter d’un bien au Sénégal :

  1. Obtention de l’acte de décès
    • Document indispensable à toutes les démarches.
    • À retirer auprès de la mairie du lieu du décès.
  2. Obtention du certificat d’hérédité
    • Délivré par le chef de village, le délégué de quartier ou une autorité administrative locale.
    • Sert à établir la liste des héritiers légaux et leur lien avec le défunt.
  3. Réunion des documents nécessaires
    • Acte de décès
    • Livret de famille du défunt
    • Pièces d’identité des héritiers
    • Certificat d’hérédité
  4. Déclaration et partage judiciaire ou amiable
OptionProcédureAutorité concernée
AmiablePartage entre héritiers avec accord généralNotaire (conseillé)
JudiciaireSaisine du Tribunal en cas de désaccordTribunal & Notaire judiciaire
  • En cas d’accord, un notaire accompagne la rédaction des actes et le partage.
  • En cas de désaccord, une procédure devant le Tribunal est engagée : un notaire judiciaire procède au partage sous contrôle d’un juge.
  1. Rôle du notaire
    • Central dans la vérification des droits successoraux, l’établissement des actes et l’organisation matérielle du partage (inventaires, état liquidatif).
    • Pour les partages judiciaires : délai légal généralement fixé à 1 an pour rendre l’état liquidatif (suspendu si expertise/conciliation).
  2. Déclaration fiscale et paiement des droits de succession
    • Déclaration obligatoire auprès des services fiscaux compétents.

    Liste récapitulative :

    • Dépôt dossier complet auprès des impôts
    • Paiement éventuel : droits proportionnels selon valeur estimée
  3. Mutation foncière (le cas échéant)
    • Pour les biens immobiliers :
      • Demande inscription/mutation sur titre foncier au nom des héritiers après présentation :
        • Expédition acte notarié/de succession
        • Acte décès + certificats héréditaires

Délais habituellement observés

ÉtapeDélai approximatif
Obtention acte décès/certificatQuelques jours
Constitution dossier complet1 à 2 semaines
Procédure notariale amiableQuelques semaines à quelques mois
Procédure judiciaireJusqu’à 12 mois (+ suspensions)

Frais potentiels

  • Émoluments notariés (variables selon valeur)
  • Frais administratifs pour obtention pièces officielles
  • Droits fiscaux sur succession/mutation immobilière

Conseils pratiques

Il est fortement recommandé :

  • De consulter un notaire dès le début afin d’éviter tout litige ultérieur entre ayants droit ;
  • De solliciter conseil juridique en présence d’enjeux patrimoniaux importants ou si certains héritiers sont absents/incapables ;
  • De s’assurer que tous les documents officiels soient certifiés conformes avant tout dépôt administratif.

Ce parcours structuré permet aux ayants droit au Sénégal non seulement d’acquérir leurs titres mais aussi sécuriser juridiquement leur patrimoine familial en toute conformité avec la loi nationale sénégalaise.

Bon à savoir :

Pour hériter d’un bien au Sénégal, commencez par obtenir un certificat d’hérédité, prouvant votre droit à la succession, généralement délivré par un juge ou un maire local. La déclaration de succession doit être faite auprès des autorités fiscales dans les six mois suivant le décès, incluant le dépôt de pièces comme l’acte de décès et le livret de famille. L’intervention d’un notaire est essentielle pour rédiger les actes notariés et s’assurer de la légalité du transfert des biens. Les frais liés à ces démarches incluent les droits de succession, souvent calculés en fonction de la valeur du bien, et les honoraires du notaire. Le respect des délais est crucial pour éviter les pénalités; des conseils professionnels d’un avocat spécialisé en droit successoral peuvent être judicieux pour simplifier ce processus parfois complexe.

L’importance du notaire dans une succession internationale

Le notaire joue un rôle fondamental dans les successions internationales, particulièrement lorsque des biens immobiliers sont répartis entre plusieurs pays. Cette figure juridique assure la sécurisation des transactions et la protection des intérêts de toutes les parties concernées.

Dans le cadre d’une succession internationale impliquant le Sénégal, le notaire est investi d’une mission essentielle : conférer aux actes qu’il reçoit une force probante, garantissant ainsi leur légalité et leur authenticité. Nommé par le président de la République sur proposition du ministre de la Justice, il représente une autorité reconnue dans le système juridique sénégalais.

L’intervention du notaire devient obligatoire dans plusieurs situations : lorsque la succession comporte des biens immobiliers, en présence d’un testament ou d’une donation, ou si le défunt était soumis à un contrat de mariage. Même pour les successions sans biens immobiliers, si le montant dépasse 5 000 euros, le recours au notaire est indispensable pour établir l’acte de notoriété prouvant la qualité d’héritier.

La complexité des successions internationales réside principalement dans la détermination de la loi applicable. Depuis 2015, un règlement européen a établi que le critère de rattachement principal est celui de la dernière résidence habituelle du défunt. Ce critère détermine la loi applicable à l’ensemble des opérations successorales, même s’il ne s’agit pas d’un État membre de l’Union européenne.

SituationLoi applicableIntervention notariale
Défunt résidant à l’étranger avec biens immobiliers en FranceDroit français pour les biens immobiliers françaisNotaire français obligatoire
Défunt français décédé au Sénégal où il résidaitDroit français (renvoi à la loi nationale)Notaire spécialisé en successions internationales recommandé
Biens situés au SénégalLois sénégalaisesNotaire établi au lieu d’ouverture de la succession

Pour les successions impliquant la France et le Sénégal, la convention fiscale France-Sénégal du 29 mars 1974 régit les aspects fiscaux, notamment à travers ses articles 27 et suivants concernant les impôts sur les successions.

En matière de compétence territoriale, le notaire compétent pour une succession est l’un de ceux établis au lieu d’ouverture de la succession du défunt. Lorsque plusieurs immeubles sont concernés, notamment dans différents pays, la coordination entre notaires devient essentielle.

Les défis fréquemment rencontrés dans ces successions internationales incluent :

  • La reconnaissance des droits successoraux entre différents systèmes juridiques
  • La gestion des questions fiscales transfrontalières
  • L’établissement de l’acte de notoriété et de l’attestation immobilière
  • La coordination entre les différentes autorités nationales

Pour surmonter ces obstacles, il est souvent recommandé de faire appel à un notaire français spécialisé en successions internationales, idéalement basé dans la région où se trouvent les biens immobiliers français. Ce professionnel pourra alors collaborer avec son homologue sénégalais pour assurer une gestion harmonieuse de la succession.

Le notaire contribue ainsi à la stabilité du marché immobilier sénégalais tout en protégeant les intérêts des parties impliquées dans ces transactions complexes.

Bon à savoir :

Dans le cadre d’une succession immobilière internationale au Sénégal, le notaire joue un rôle essentiel en raison de la complexité des lois successorales lorsqu’un bien est situé dans plusieurs pays. Expert juridique et intermédiaire fiable, il assure le respect des législations sénégalaises et internationales, sécurisant ainsi les transactions transfrontalières et garantissant une répartition équitable des biens entre les héritiers. Les défis courants incluent la reconnaissance des droits successoraux et les questions fiscales, que le notaire aide à surmonter en apportant son expertise pour clarifier et faciliter la procédure. Il est également chargé de la vérification des documents légaux et de la formalisation des actes nécessaires à la transmission des propriétés, ce qui est crucial pour l’intégrité et la validité de la succession à l’échelle internationale.

Comment anticiper la transmission transfrontalière des biens

Le Sénégal encadre la transmission transfrontalière des biens à travers un ensemble de textes nationaux et internationaux, afin d’assurer la sécurité juridique des transferts et de prévenir les litiges entre héritiers ou avec les États étrangers.

Dispositions légales en vigueur

  • Le Sénégal est partie à plusieurs conventions internationales qui facilitent la coopération transfrontalière, notamment dans le domaine du transfert de biens. La Convention de Niamey (adoptée en 2014 et ratifiée par l’Assemblée nationale en 2024) vise expressément à supprimer tout obstacle juridique, administratif ou technique susceptible d’entraver le bon fonctionnement des transmissions transfrontalières. Cette convention s’inscrit dans une démarche régionale visant l’harmonisation des pratiques successorales entre pays africains.
  • Au niveau bilatéral, le Sénégal a signé divers accords avec ses voisins (ex. : accord zoo-sanitaire avec le Mali en 1993 ; accord de coopération sanitaire avec la Mauritanie en 1981), qui prévoient notamment la production d’un certificat international lors du déplacement d’actifs agricoles ou animaux. Ces accords servent aussi de base pour organiser juridiquement les flux patrimoniaux transfrontaliers.
  • Sur le plan interne, la transmission successorale est régie par le Code civil sénégalais inspiré du modèle français. Ce texte prévoit que tout bien immobilier situé sur le territoire sénégalais est soumis à la loi sénégalaise pour ce qui concerne sa transmission, même si l’héritier réside à l’étranger.

Pratiques courantes pour anticiper une transmission internationale

Planification successorale

  • Rédaction anticipée d’un testament conforme aux normes internationales.
  • Prise en compte des législations étrangères lorsque certains héritiers résident hors du Sénégal ou que certains biens sont situés à l’étranger.

Rôle central du notaire

  • Le notaire conseille sur les dispositifs juridiques adaptés (testament authentique, donation-partage…).
  • Il veille au respect tant des lois nationales que des conventions internationales applicables.

Documents indispensables

  • Acte notarié prouvant la volonté du défunt (testament).
  • Certificat d’hérédité délivré par un tribunal ou une autorité administrative compétente.
  • Documents prouvant l’identité et/ou nationalité des héritiers.

Tableau récapitulatif

DocumentUtilité principale
TestamentDétermination claire de la volonté du défunt
Certificat d’héréditéReconnaissance officielle des héritiers
Acte notariéSécurisation juridique internationale
Preuves d’identité/nationalitéRespect règles locales/internationales sur droits successoraux

Exemples concrets

Cas réussi

Un ressortissant franco-sénégalais avait rédigé un testament devant notaire précisant clairement sa volonté quant au partage entre ses enfants résidant au Sénégal et ceux vivant en France. Grâce à cet acte authentique reconnu dans les deux pays signataires de conventions bilatérales relatives aux successions internationales, aucune contestation n’a été possible lors du règlement : chaque héritier a reçu sa part conformément aux vœux exprimés.

Cas ayant échoué

Un autre cas concerne un bien immobilier laissé sans testament par un défunt dont une partie de la famille vivait hors Afrique occidentale. L’absence totale de planification a entraîné :

  • Blocage administratif pendant plusieurs années,
  • Contestations multiples devant diverses juridictions,
  • Vente forcée in fine sans respect strict ni équitable des volontés présumées, soulignant ainsi toute l’importance cruciale qu’il y a à anticiper ces situations via actes authentiques reconnus internationalement.

Leçons tirées

“La sécurisation optimale passe toujours par une planification notariale rigoureuse et adaptée au contexte international.”

En résumé :

  • Anticiper via testaments clairs,
  • Consulter systématiquement son notaire,
  • Réunir tous documents requis avant décès, permettent généralement une transition fluide même si plusieurs systèmes juridiques sont impliqués.

Bon à savoir :

Au Sénégal, la transmission transfrontalière des biens est régie par les conventions internationales auxquelles le pays adhère, comme la Convention de La Haye sur les successions. Pour anticiper cette transmission, il est conseillé de commencer par une planification successorale minutieuse, en consultant un notaire qui peut aider à établir un testament valable à l’international. Des documents tels que le certificat de décès, l’attestation de propriété, et les déclarations fiscales sont essentiels pour garantir le transfert sans heurts des biens immobiliers. Il est crucial de connaître les différences de réglementation entre les pays concernés, comme illustré par le cas d’un expatrié dont la transmission a échoué en raison de l’absence de testament reconnu au Sénégal, contrastant avec une réussite récente où un testament basé sur des accords bilatéraux a assuré une succession harmonieuse. La clé réside dans la conformité aux exigences légales et une communication proactive entre toutes les parties impliquées dans la succession.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

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