S’installer en Corée du Sud en tant qu’expatrié : le guide complet

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

S’expatrier en Corée du Sud, c’est mettre les pieds dans l’un des pays les plus dynamiques de la planète : mégapoles ultramodernes, internet parmi les plus rapides au monde, système de santé performant, transports publics d’une efficacité redoutable, mais aussi choc culturel parfois brutal, barrière de la langue et marché du logement déroutant pour un nouvel arrivant. Plus de deux millions de personnes ont pourtant choisi d’en faire leur chez‑soi, et la proportion d’étrangers tourne autour de 3,4 % de la population.

Bon à savoir :

Ce guide couvre tous les aspects essentiels pour préparer votre installation : l’obtention du visa, le choix de la ville et du logement, la souscription d’une assurance santé, l’estimation des coûts de la vie quotidienne et les conseils pour une bonne intégration sur place.

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Comprendre le pays dans lequel on s’installe

La République de Corée est souvent surnommée le « pays du Matin calme », même si le quotidien y est tout sauf calme. En quelques décennies, elle est passée du rang de pays pauvre d’Asie à celui de puissance économique mondiale, dixième économie de la planète et quatrième d’Asie. L’IT, l’électronique, la construction navale, l’automobile, mais aussi l’entertainment (K‑pop, dramas, jeux vidéo) tirent fortement la croissance.

Astuce :

La Corée du Sud est très homogène culturellement et linguistiquement. La grande majorité de la population parle uniquement coréen. Bien qu’une base d’anglais soit plus courante chez les jeunes, il ne faut pas compter sur cette langue en dehors de quelques quartiers internationaux. Pour un expatrié, connaître quelques phrases de coréen est essentiel et facilite considérablement la vie quotidienne, que ce soit pour les démarches administratives, au restaurant, chez le médecin ou avec les voisins.

Dans le même temps, la Corée du Sud est l’un des États les plus sûrs au monde : criminalité violente très faible, omniprésence de caméras de vidéosurveillance, possibilité de laisser un ordinateur portable sur une table de café sans l’angoisse de ne plus le retrouver. Les principales exceptions concernent les zones de clubs et bars (Itaewon, Hongdae) le week‑end, où petits vols et arnaques ciblant les personnes alcoolisées restent possibles.

Visas, K‑ETA et premières démarches administratives

Avant de penser logement ou école, il faut s’assurer que vous avez le bon statut pour rester dans le pays. La Corée du Sud distingue nettement les séjours de court terme (tourisme, affaires) et les installations de long terme (travail, études, regroupement familial).

Séjours courts et K‑ETA

De nombreux ressortissants (États‑Unis, Canada, Union européenne, Royaume‑Uni, Australie, Japon, etc.) peuvent entrer en Corée sans visa pour un séjour touristique ou d’affaires de 30 à 90 jours selon la nationalité. Ils doivent en principe demander une autorisation électronique K‑ETA (Korea Electronic Travel Authorization), payante (10 000 KRW) et valable pour plusieurs entrées pendant deux à trois ans. Une exemption temporaire du K‑ETA concerne toutefois 22 pays jusqu’en 2026, mais un formulaire électronique d’arrivée (e‑Arrival Card) devient alors obligatoire avant le voyage.

Ce statut ne permet pas de travailler légalement ni de prolonger son séjour au‑delà de la durée autorisée. Si vous projetez de rester pour un emploi, des études ou un projet au long cours, il faut viser un vrai visa.

Les principaux visas de long séjour

Le type de visa dépend de votre projet :

6

Il s’agit du nombre de mois maximum accordés par le visa D-10 aux chercheurs d’emploi pour trouver un poste en Corée du Sud.

Le pays a aussi introduit des dispositifs plus récents comme un visa « workation » pour travailleurs à distance, ainsi que des visas ciblant les talents en STEM (K‑STAR) ou les profils très qualifiés. Le marché du travail étant sous tension (vieillissement rapide, baisse de la population active, plus de 500 000 postes vacants), le gouvernement cherche à assouplir l’immigration économique, par exemple en repensant le système E‑7, même si ces réformes suscitent des débats internes.

Carte de résident étranger (ARC) et obligations

Dès lors que vous restez plus de 90 jours, l’étape clé est l’inscription auprès de l’immigration et l’obtention de votre carte de résident (ARC, parfois appelée Residence Card). Ce document vous donne un numéro d’enregistrement, indispensable pour quasiment tout :

ouvrir un compte bancaire

signer un contrat de téléphone ou d’internet

vous inscrire à l’assurance maladie nationale

conclure un bail « classique »

payer vos impôts locaux.

L’ARC est aussi la base de votre statut fiscal : les étrangers résidents sont imposés en Corée sur leurs revenus de source coréenne, et au bout d’un certain temps sur une base plus large selon les situations. Si vous êtes américain, par exemple, vous restez par ailleurs soumis à la déclaration d’impôt US et aux règles FBAR pour vos comptes étrangers.

Choisir sa ville : Séoul, Busan, Incheon et les autres

L’immense majorité des expatriés s’installent à Séoul, Busan ou Incheon, mais d’autres villes universitaires ou industrielles (Daegu, Daejeon, Gwangju, Ulsan, Jeju, Suwon…) offrent une qualité de vie intéressante, souvent pour un budget moindre. Le choix dépend de vos priorités : carrière, coût de la vie, famille, climat, culture.

Séoul, cœur économique et épicentre expatrié

La capitale concentre à elle seule près de 60 % des étrangers vivant en Corée. C’est là que se trouvent la plupart des sièges de multinationales, d’institutions internationales, d’écoles internationales et des meilleurs hôpitaux anglophones. C’est aussi l’une des villes les plus chères du pays, en particulier pour le logement.

La métropole est découpée en 25 gu (arrondissements), eux‑mêmes divisés en dong (quartiers). Le fleuve Han coupe la ville entre un nord plus historique et un sud plus récent et plus cossu.

Exemple :

Les expatriés à Séoul résident dans divers quartiers aux ambiances distinctes. Par exemple, Itaewon est connu pour sa vie nocturne internationale et sa diversité culinaire, Gangnam pour son modernisme et ses espaces verts comme le parc de la COEX, et Hongdae pour son atmosphère artistique et jeune. Ce tableau comparatif aide à choisir un lieu de vie en fonction des services, des transports et de l’ambiance recherchée.

QuartierProfil dominantFourchette de loyers (tendance)Points fortsInconvénients fréquents
Itaewon (Yongsan)Très international, restaurants & barsPlutôt élevéBeaucoup d’anglais, commerces étrangersFoule, bruit, vols mineurs le week‑end
GangnamBusiness, haut de gammeLes plus élevés de SéoulImmeubles modernes, écoles privées, métroCoût du m², pression sociale, trafic
Hongdae / YeonnamÉtudiants, créatifs, nightlifeMoyen à élevéCafés, musique, street cultureBruit nocturne à Hongdae, loyers en hausse
JamsilFamilial, résidentielMoyen à élevéParcs, écoles, Lotte WorldPrix plus élevés que les zones étudiantes
Sinchon / EwhaCampus, vie étudiantePlutôt abordableRestaurants bon marché, ambiance jeuneFoule dense, peu de calme
Seongbuk / YonhiSuburb chic et calmeMoyen à élevéMaisons spacieuses, écoles étrangères prochesTransports moins denses
DongdaemunCommerce, shopping 24h/24Abordable à moyenAccès central, vie urbaineBruit, flux touristique intense
Seongsu / Seoul ForestBranché, en mutation industrielleAbordable à moyen (en hausse)Cafés design, parcs, créativitéTravaux, nuisances de construction
Hannam-dongDiplomates, cadres supérieursTrès élevéVillas de luxe, écoles internationalesAccès métro limité, budget conséquent

Pour une personne seule, le coût « de base » à Séoul (logement compris) se situe souvent entre 1,6 et 2,5 millions de won par mois, selon le quartier, le type de bail et votre style de vie. Un budget autour de 2,5 à 3 millions de won de salaire mensuel est généralement vu comme confortable, sans être luxueux.

Busan, la grande ville côtière

Deuxième ville du pays, Busan attire ceux qui veulent une atmosphère plus détendue, la mer à portée de main, des hivers plus doux et des loyers moins agressifs qu’à Séoul. Le métro y est moins étendu mais efficace, et la communauté expatriée est bien installée, notamment autour d’Haeundae, Gwangalli et Seomyeon.

Quelques repères chiffrés permettent de comparer avec la capitale. Pour un célibataire, le coût de vie total est estimé entre 1,2 et 1,8 million de won par mois, logement compris, soit nettement moins qu’à Séoul.

VilleCoût mensuel de base 1 personne (avec loyer)Loyer 1BR centre-ville (approx.)Utilities + internet (approx.)
Séoul1,6 – 2,5 M KRW1,0 – 1,5 M KRW120 – 240 k KRW
Busan1,2 – 1,8 M KRW~414 000 KRW~120 k KRW
Daegu1,0 – 1,6 M KRW~337 000 KRW~140 k KRW
Daejeon~1,0 – 1,5 M KRW~302 000 KRW~105 k KRW
Gwangju~1,0 – 1,6 M KRW~390 000 KRW~140 k KRW

À Busan, certains quartiers ressortent particulièrement pour les étrangers : Haeundae pour la plage et les écoles internationales, Seomyeon pour la vie urbaine et les connexions métro, Gwangalli pour le front de mer animé et les loyers encore raisonnables.

Incheon, Daegu, Daejeon, Gwangju et les villes satellites

Incheon, adossée au principal aéroport international du pays, offre une vie un peu plus calme que Séoul, avec un coût de la vie plus bas et un marché du travail intéressant dans la logistique, l’aviation et certaines industries. Le budget moyen pour une personne tourne autour de 1,34 million de won par mois.

Attention :

D’autres villes comme Daegu, Gwangju, Daejeon, Ulsan et Jeju offrent des salaires parfois un peu plus bas, mais des loyers bien inférieurs à ceux de Séoul, permettant souvent d’économiser davantage. En contrepartie, la vie y est plus « coréenne » et moins internationale, avec moins d’anglais parlé, un choix limité de restaurants étrangers et une communauté expatriée plus restreinte.

Autour de Séoul, plusieurs villes de la province de Gyeonggi (Suwon, Ilsan, Yongin, Pyeongtaek, Seongnam/Bundang-Pangyo) jouent le rôle de satellites bien reliés par le train ou le métro. Les loyers y sont en moyenne significativement inférieurs à ceux de l’intra‑muros, sauf à Seongnam (Pangyo, Bundang), devenu un pôle technologique haut de gamme presque aussi coûteux que certains quartiers de Séoul.

Se loger : systèmes de bail, types de logement et pièges à éviter

Le logement est de loin la plus grosse dépense en Corée du Sud et l’un des domaines les plus déconcertants pour un nouvel arrivant. Non seulement les loyers peuvent être élevés dans les grandes villes, mais le système de dépôt (jeonse, wolse, banjeonse) est unique au pays.

Comprendre jeonse, wolse et banjeonse

Trois grandes formules existent pour louer un logement.

Type de contratPrincipeDépôt typiqueLoyer mensuel
WolseLoyer mensuel + dépôt remboursable3 à 10 M KRW (minimum) et plus300 000 – 1 000 000 KRW (et au‑delà)
JeonseTrès gros dépôt, pas ou très peu de loyer50–80 % de la valeur du bien, souvent > 200 M KRW0 ou symbolique
BanjeonseMix des deux, gros dépôt + loyer réduitTypiquement autour de 100 M KRWLoyer inférieur au wolse

Le wolse ressemble aux baux occidentaux : vous payez chaque mois un loyer et déposez une somme (« key money ») remboursable à la fin du bail. La négociation porte souvent sur le ratio dépôt/loyer : plus vous montez la caution, plus vous pouvez faire baisser la mensualité.

Bon à savoir :

Le jeonse est un bail où le locataire verse un dépôt de garantie très élevé (souvent plus de 50% de la valeur du logement) et ne paie aucun loyer mensuel. Le propriétaire place cette somme, en perçoit les intérêts pendant la durée du contrat (généralement 2 ans), puis restitue l’intégralité du dépôt. Bien que de nombreux Coréens financent ce dépôt par un prêt (dont les mensualités sont souvent inférieures à un loyer classique), ce système reste difficile d’accès pour les expatriés en raison des montants requis et des conditions d’emprunt.

Le banjeonse est un compromis : dépôt élevé, loyer réduit, qui peut être intéressant si vous avez déjà un capital à placer dans votre logement.

Types de logements et surfaces réelles

En zone urbaine, quasiment tout le monde vit en appartement : résidences de grande hauteur gérées par les grands groupes (Hyundai, Lotte…), officetels, villas et petits immeubles. Les maisons individuelles sont rares en ville et plutôt réservées à des budgets très élevés ou à la périphérie.

Types de logements en Corée du Sud

Présentation des principales catégories de logements disponibles, adaptées à différents budgets et modes de vie.

Appartements en complexes modernes

Surfaces de 20 à 30 pyeong (66 à 99 m²). Offrent des services : gardiennage, salle de sport, aire de jeux, parking. Prisés des familles, mais plus chers.

Officetels

Studios hybrides (bureau + logement) tout-en-un, souvent meublés et bien situés. Populaires chez les célibataires et jeunes actifs. Éligibles à l’enregistrement d’entreprise.

Villas

Petits immeubles bas (moins de 6 étages, souvent sans ascenseur). Appartements plus spacieux, loyers et charges (gwanlibi) parfois inférieurs.

Goshiwon et chambres étudiantes

Solutions à très petit budget. Micro-chambre, parfois sans vraie cuisine. Loyers pouvant descendre vers 300 000 won par mois.

Les annonces utilisent en général la surface en pyeong, mais celle‑ci inclut balcons et parties communes; la surface habitable réelle est donc inférieure à ce qu’un expatrié occidental imagine pour un nombre de m² donné.

Coût des loyers : ordre de grandeur

Les chiffres varient énormément selon la ville, le quartier, l’âge de l’immeuble et le système de bail. Quelques ordres de grandeur aident à se projeter.

SituationEstimation indicative du loyer mensuel
Studio dans un quartier non central de Séoul500 000 – 700 000 KRW
1BR centre Séoul1 000 000 – 1 500 000 KRW
3BR centre Séoul2 200 000 – 5 800 000 KRW
1BR centre Busan~400 000 – 450 000 KRW
1BR dans des villes régionales (Daegu, Daejeon, Gwangju)300 000 – 500 000 KRW

En 2025, le coût moyen d’un 1BR au centre de Séoul avoisine l’équivalent de 700 à 800 dollars par mois, contre environ 400 dollars à Busan et encore moins à Daegu ou Daejeon. À l’achat, les prix explosent dans certains quartiers : autour de 40 000 dollars le m² en moyenne à Séoul, jusqu’à 65 000 dollars/m² au cœur de Gangnam‑gu.

Comment chercher et sécuriser un logement

Le marché locatif coréen est extrêmement rapide. Il n’est pas utile, et même rarement possible, de commencer à chercher six mois avant votre arrivée. En général, deux à quatre semaines suffisent entre le début des visites et la signature, et beaucoup d’expatriés trouvent leur logement définitif dans le mois suivant leur arrivée, après avoir passé quelque temps en location temporaire ou Airbnb.

Bon à savoir :

Pour trouver un logement, il est conseillé de consulter plusieurs agences immobilières de quartier, car chacune propose des biens différents. Leurs commissions sont généralement équivalentes à un mois de loyer ou à un pourcentage de la valeur du contrat. Des plateformes en ligne comme Naver Real Estate, Zigbang ou Dabang offrent également de nombreuses annonces, mais leur interface est presque exclusivement en coréen.

Pour éviter les arnaques (fausses annonces, propriétaires endettés, dépôts non remboursés), il est vivement conseillé de :

visiter systématiquement le bien avant d’envoyer un quelconque argent

vérifier les documents d’enregistrement du logement et l’identité du propriétaire

– inscrire officiellement le bail au bureau de district, ce qui protège votre dépôt en cas de problème

– exiger des reçus pour chaque somme versée

– prendre des photos de l’état du logement à l’entrée/sortie.

Des services spécialisés pour étrangers, comme Enkor Stay/EnkoStay à Séoul, proposent des appartements meublés avec contrats en anglais, paiement par carte étrangère et documentation adaptée aux démarches d’immigration. C’est plus cher qu’un bail traditionnel, mais cela sécurise considérablement la phase d’installation.

Coût de la vie : à quoi ressemble un budget réaliste ?

La Corée du Sud est parfois décrite comme « très chère ». En réalité, la nuance est importante. Oui, certaines choses sont onéreuses (dépôts de logement, quartiers huppés, aliments importés, écoles internationales), mais beaucoup d’autres restent étonnamment abordables (transport, restauration locale, soins courants).

Vue d’ensemble par grande ville

Les estimations suivantes incluent le logement pour une personne seule dans un mode de vie « normal » (sans extravagances, mais sans privations extrêmes).

VilleCoût mensuel estimé 1 personne (KRW)
Séoul1,6 – 2,5 millions
Busan1,2 – 1,8 million
Daegu1,0 – 1,6 million
Gwangju1,0 – 1,6 million
Incheon~1,34 million

Les écarts viennent essentiellement du coût du logement et de l’intensité des dépenses « loisirs » possibles dans chaque ville.

Logement, charges et internet

Pour un 1BR au centre de Séoul, les loyers mensuels se situent en moyenne autour de 1,3 million de won, avec des extrêmes allant de 1 à 3 millions. Hors centre, pour un 1BR, la moyenne chute vers 800 000 won. Les charges pour un petit appartement (électricité, gaz, eau, gestion d’immeuble) tournent autour de 100 000 à 200 000 won par mois, avec des pics en hiver (chauffage au gaz) et en été si vous abusez de la climatisation.

50000

Coût mensuel moyen en wons sud-coréens pour un forfait combiné fibre et mobile pour les expatriés en Corée du Sud.

Se nourrir : manger dehors ou cuisiner ?

La nourriture locale est l’un des grands atouts économiques du pays. Manger « comme un Coréen » coûte nettement moins cher que d’essayer de reproduire un régime très occidental à base de fromage, pain et viande rouge importée.

Pour prendre la mesure des prix à Séoul, quelques repères :

Produit / servicePrix moyen à Séoul (KRW)
Repas bon marché (restaurant coréen)8 000 – 12 000 (souvent ~10 000)
Menu fast‑food type McDo~9 600
Repas pour deux, restaurant de gamme moyenne~80 000 (fourchette 50 000–150 000)
Bière pression locale (pinte)~5 000
Cappuccino~5 300
Tteokbokki ou kimbap (street food)2 000 – 3 000
Pain (1 lb)3 000 – 5 000
Fromage local (1 lb)souvent > 8 000, jusqu’à 20 000+
Riz (1 lb)~2 000
Poulet (1 lb)~6 400
Bœuf (1 lb, pièce rouge)~19 000

Au total, un budget de 300 000 à 500 000 won par mois pour cuisine maison reste réaliste pour une personne qui privilégie les produits locaux (riz, tofu, légumes, snacks coréens). En mangeant régulièrement dehors dans de petits restaurants coréens, on peut rester dans la même enveloppe, voire moins, surtout si l’on vit seul : un repas complet se trouve facilement entre 5 000 et 10 000 won.

En revanche, fruits importés, fromages, charcuterie, nourriture occidentale et restaurants étrangers font grimper la note : un dîner italien ou un burger « à l’américaine » dépassent facilement 20 000 won par personne.

Transports : un des points forts du pays

Le système de transport coréen est l’un des plus efficaces et les moins chers du monde développé. À Séoul, un trajet en métro ou bus coûte en général entre 1 400 et 1 800 won, avec possibilité de correspondances gratuites entre bus et métro grâce aux cartes de transport (T‑Money, Cashbee, etc.). La ville a même lancé des abonnements « Climate Card » 30 jours pour un usage illimité autour de 65 000 won.

100000

Dans la plupart des villes coréennes, les dépenses mensuelles de transport public pour un utilisateur moyen restent inférieures à ce montant en wons.

Pour les trajets interurbains, les bus express entre Séoul et Busan tournent autour de 20 000–30 000 won en aller simple, tandis que le TGV coréen (KTX) facture un peu plus de 50 000 won pour le même trajet, avec un gain important de temps.

Santé, loisirs, éducation : postes à anticiper

L’assurance maladie nationale (voir plus loin) coûte généralement entre 120 000 et 150 000 won par mois pour un adulte, avec des tickets modérateurs faibles en cas de consultation (10 000–20 000 won chez un généraliste avec couverture). Une visite sans assurance revient bien plus cher, d’où la nécessité de s’inscrire dès que possible au NHIS ou d’avoir une assurance privée solide.

10000

Le prix d’entrée pour un match de baseball ou de football professionnel en Corée du Sud, en wons.

En revanche, l’éducation internationale est un poste très lourd pour les familles d’expatriés. Une année de primaire dans une école internationale à Séoul peut facilement dépasser 30 millions de won, et les maternelles privées ou internationales facturent souvent autour de 1,7 million de won par mois. Certaines écoles citées fréquemment par les familles étrangères comprennent Seoul Foreign School, Yongsan International School of Seoul, Lycée Français de Séoul, Deutsche Schule Seoul International ou encore Busan Foreign School.

Santé et assurance : un système performant mais à bien comprendre

La Corée du Sud se classe en tête des pays de l’OCDE pour l’accès aux soins et figure parmi les systèmes les plus efficients au monde. L’hôpital de quartier est souvent le premier réflexe, même pour des « petits bobos », et les temps d’attente restent généralement raisonnables.

L’assurance maladie nationale (NHIS)

Tous les étrangers qui résident plus de six mois en Corée ont l’obligation légale de s’affilier au National Health Insurance Service. L’inscription est automatique pour les salariés dès lors que l’employeur déclare l’embauche, ou se fait sur demande pour les indépendants, étudiants et autres statuts.

Le principe est simple : cotisation mensuelle calculée selon les revenus et/ou le patrimoine, puis prise en charge d’une grande partie des frais :

environ 80 % des coûts d’hospitalisation

30 à 70 % des soins ambulatoires

co‑paiements réduits pour les cancers et maladies rares.

140000

Montant pouvant être prélevé d’un coup pour la cotisation santé des étudiants en Corée du Sud, correspondant par exemple à deux mois.

Une particularité importante est le délai imposé : depuis un durcissement des règles, de nombreux étrangers doivent résider six mois avant d’accéder à la couverture comme indépendants ou ayants droit, afin d’éviter le « tourisme médical ». Il existe des exceptions pour certains visas (conjoints de Coréens, étudiants D‑2, certains visas de travail…).

Ce qui est couvert… et ce qui ne l’est pas

La NHIS couvre la majorité des consultations, examens et médicaments standards. En revanche, certains traitements chroniques ou actes jugés non essentiels (notamment en chirurgie esthétique) ne sont pas pris en charge. Les hôpitaux pratiquent en outre des honoraires parfois plus élevés pour les établissements privés haut de gamme ou les cliniques internationales.

Bon à savoir :

Le système de santé sud-coréen est principalement axé sur le traitement des maladies plutôt que sur leur prévention. Néanmoins, il est possible d’effectuer des bilans de santé et des examens de dépistage à des coûts relativement bas. La Corée du Sud présente d’ailleurs l’un des taux de survie au cancer les plus élevés parmi les pays de l’OCDE.

Les soins à l’étranger ne sont pas couverts par la NHIS. Si vous voyagez régulièrement ou si vous voulez pouvoir être rapatrié dans votre pays d’origine, une assurance internationale privée (Cigna, Pacific Prime, etc.) constitue donc un complément important.

Accès aux soins anglophones

Dans les grands centres urbains, plusieurs hôpitaux et cliniques disposent de départements internationaux avec personnel anglophone. À Séoul, par exemple, des structures comme Samsung Medical Center ou CHA Medical Centre à Gangnam, ainsi que certaines cliniques d’Itaewon et Yongsan, sont habituées à recevoir une clientèle étrangère.

Il est néanmoins fréquent que le médecin adopte un style de communication assez direct et focussé sur le pire scénario possible, ce qui peut surprendre un expatrié. Obtenir un deuxième avis reste possible, mais ce n’est pas dans les habitudes locales de contester l’opinion du praticien.

Ouvrir un compte bancaire et gérer son argent

Disposer d’un compte coréen est presque incontournable pour être payé, régler son loyer par virement, payer ses cotisations NHIS ou simplement utiliser les services en ligne locaux. Le système bancaire est moderne, mais très encadré et pas toujours intuitif pour un étranger.

Conditions d’ouverture

La plupart des grandes banques (KB Kookmin, Hana, Woori, Shinhan…) acceptent les étrangers, mais exigent en général :

un passeport valide

un visa de long séjour

une carte de résident (ARC)

une adresse locale (bail, contrat d’hébergement, facture)

un numéro de téléphone coréen

– parfois une attestation d’employeur ou d’inscription universitaire.

Astuce :

En attendant d’obtenir votre numéro d’assurance sociale canadien (ARC), certaines banques proposent des comptes dits « restreints ». Ces comptes présentent des limites importantes, comme des plafonds de virement très bas, une utilisation limitée de la banque en ligne et des restrictions sur les retraits. Une fois votre ARC obtenu, vous pouvez lever ces restrictions en fournissant des documents supplémentaires à votre banque, tels que votre contrat de travail, un certificat de scolarité ou une justification de l’utilisation du compte.

Choisir une banque

Les expatriés gravitent surtout autour de KEB Hana, Woori, Shinhan et KB Kookmin, qui disposent de services en anglais, de call centers dédiés aux étrangers et parfois de branches spécialisées. Les horaires d’ouverture restent en général très classiques (9h–16h, en semaine uniquement), mais les distributeurs sont largement disponibles.

Bon à savoir :

À l’ouverture de compte, une carte de débit/ATM et un livret de compte sont généralement fournis. Pour utiliser les services en ligne, il faut installer des certificats de sécurité, gérer plusieurs mots de passe et les changer régulièrement, ce qui peut être complexe. L’interface en anglais, si disponible, permet une gestion de base mais n’offre pas toujours l’accès à toutes les fonctionnalités.

Pour les transferts internationaux, la plupart des expatriés combinent un compte coréen avec des solutions comme Wise ou des banques virtuelles offrant des IBAN étrangers, afin de réduire les frais et profiter de taux de change proches du taux médian.

Travailler en Corée : opportunités, secteurs porteurs et réalités du marché

La Corée du Sud se trouve dans une situation paradoxale : économie très dynamique, chômage officiel bas (autour de 2,7 %), mais marché du travail ressenti comme saturé par une jeunesse coréenne hyper diplômée. Pour les étrangers, cela se traduit par un mélange de difficultés (concurrence, barrière de la langue, culture d’entreprise exigeante) et de niches très attractives.

Professions accessibles aux étrangers

Globalement, le marché se structure autour de plusieurs grands blocs :

enseignement de l’anglais (et dans une moindre mesure d’autres langues)

IT et technologies (développement, IA, cybersécurité, cloud, data)

– ingénierie et industrie (automobile, électronique, semi‑conducteurs, logistique, énergie)

– santé et aide à la personne

– finance, marketing, commerce international

– divertissement, médias, production de contenus

– hôtellerie, tourisme, restauration

– travail non qualifié sous visas spécifiques (E‑9) dans certains secteurs en pénurie.

24000

Nombre d’expatriés étrangers employés dans l’enseignement de l’anglais en Corée du Sud, principalement via le programme EPIK ou dans des hagwons.

Dans le secteur technologique, les rémunérations sont plus élevées, particulièrement pour les profils rares (IA, machine learning, cybersécurité, cloud, robotique). Les fourchettes mensuelles peuvent s’étendre de 3,5 à plus de 7 millions de won selon l’expérience et la fonction, davantage encore pour des postes seniors dans les grands conglomérats.

Culture d’entreprise et conditions de travail

La culture professionnelle coréenne reste largement influencée par le confucianisme : importance de la hiérarchie, respect des anciens, forte pression de groupe, goût pour la rapidité (le fameux « ppalli ppalli », toujours plus vite). Les horaires peuvent s’étirer facilement au‑delà des 40 heures hebdomadaires réglementaires, même si la loi limite la durée totale à 52 heures par semaine avec majoration des heures supplémentaires.

Bon à savoir :

Les relations professionnelles sont généralement formelles, avec l’usage obligatoire de la langue honorifique (jondaemal) envers les supérieurs et un processus décisionnel centralisé. Pour un étranger, les possibilités d’évolution dans une entreprise coréenne traditionnelle peuvent être restreintes, à moins de maîtriser la langue locale et les codes culturels du pays.

Dans les multinationales étrangères et les startups technologiques, les modes de travail sont plus occidentalisés, avec davantage de télétravail, de flexibilité et de management horizontal. Toutefois, la pression sur la performance reste élevée.

Trouver un emploi depuis l’étranger ou sur place

La recherche de travail passe par :

des portails généralistes (Saramin, JobKorea, Worknet)

des plateformes spécialisées pour étrangers (PeopleNJob, Go Korea, forums expat)

LinkedIn et les réseaux de recrutement internationaux

les salons de l’emploi pour étrangers organisés régulièrement

les groupes Facebook et communautés (English Teachers in Korea, Foreign Professors in Korea, etc.).

Être déjà en Corée augmente nettement les chances de succès, ne serait‑ce que pour passer des entretiens en personne, assister à des événements de networking et montrer sa motivation. De nombreux employeurs restent frileux à l’idée de faire venir quelqu’un depuis l’étranger, sauf pour des postes très spécialisés.

Langue, choc culturel et intégration sociale

Même si Séoul affiche des allures de métropole globalisée, avec Starbucks, McDonald’s et écrans publicitaires de K‑pop à chaque coin de rue, les codes sociaux demeurent profondément coréens. C’est ce qui fait la richesse de l’expérience… mais aussi le potentiel de choc culturel.

Le coréen, incontournable au quotidien

Le coréen est la langue du pays, point. L’anglais est utile avec certains jeunes urbains, mais insuffisant pour gérer entièrement sa vie quotidienne. La bonne nouvelle, c’est que l’alphabet, le hangeul, est relativement facile à apprendre : une vingtaine de lettres, phonétiques, logiques, créées pour être écrites et lues par tous. Il est tout à fait possible de maîtriser la lecture de base en un week‑end de travail sérieux.

Par la suite, construire un socle de vocabulaire (nourriture, directions, dates, chiffres, expressions de politesse) permet de naviguer bien plus sereinement. Des ressources comme Talk To Me In Korean, 90 Day Korean, KoreanClass101, ou encore les cours du soir des universités locales sont très utilisées par les expatriés.

Bon à savoir :

Obtenir un bon score au test TOPIK (Test of Proficiency in Korean) est un objectif stratégique pour une installation durable ou une carrière en entreprise coréenne. Un bon résultat facilite en effet l’obtention de certains visas de résidence à points, notamment les visas F‑2‑7 et F‑5‑16.

Us et coutumes : ce qui surprend les expatriés

Plusieurs éléments de la vie sociale coréenne marquent les nouveaux arrivants :

la place cruciale de la hiérarchie, liée à l’âge et au statut

l’importance des salutations par une légère révérence

– le fait de donner et recevoir avec deux mains

– l’absence de pourboires et de small talk avec les serveurs

– la tendance à éviter les confrontations publiques directes

– la discrétion sur certains sujets, contrastant avec un intérêt marqué pour la vie privée des proches.

Au restaurant, il est courant de partager les plats, d’appeler le serveur via un bouton plutôt que par un signe de main, de se servir soi‑même en eau et d’apporter sa propre serviette ou mouchoir puisque le papier n’est pas systématiquement fourni. À table, si vous êtes le plus jeune, on vous attendra au tournant pour servir l’alcool aux aînés, avec les deux mains et en vous tournant légèrement pour boire.

Attention :

Dans les transports, il est important de respecter le silence, de parler bas et d’utiliser des écouteurs pour la musique. De plus, les sièges réservés aux personnes âgées, aux femmes enceintes et aux personnes handicapées doivent être cédés, même en cas d’affluence.

Gérer le choc culturel (et le contre‑choc de retour)

La plupart des expatriés traversent des phases d’euphorie, de frustration, voire de déprime, avant de trouver un équilibre. Les modèles classiques décrivent une lune de miel, une phase de choc (rejet de certains aspects culturels, sentiment d’isolement), puis une adaptation progressive et, enfin, une intégration plus profonde.

Plusieurs facteurs aggravent ou atténuent ces vagues : âge, situation familiale, préparation, soutien de l’employeur, existence d’un réseau social. On note souvent que les conjoints et enfants d’expatriés, moins occupés par le travail, sont davantage exposés au choc culturel et à ses conséquences psychologiques.

Pour limiter la casse, il est essentiel de :

construire un réseau local (collègues, voisins, communautés d’expatriés)

– garder des routines personnelles (sport, hobbies) pour se stabiliser

apprendre progressivement la langue

– consulter si nécessaire un psychologue ou un centre de soutien bilingue (à Séoul, par exemple, des structures comme Seoul Counseling Center).

S’intégrer : réseaux, communautés expat et vie sociale

La Corée compte un tissu dense de communautés en ligne et hors ligne pour expatriés. Elles constituent souvent un filet de sécurité précieux pour trouver des informations, faire des rencontres, échanger des bons plans, voire retrouver un peu de « chez soi ».

Groupes et plateformes utiles

Les grandes plateformes globales (InterNations, Meetup, Reddit) cohabitent avec des réseaux spécifiquement coréens. Sur Facebook, des groupes comme « Seoul Expats », « Every Expat in Korea », « Expat Women in Korea (EWIK) », « Daegu Peeps » ou « Busan Social Meetup » rassemblent des dizaines de milliers de membres. Certains sont spécialisés (enseignants d’anglais, professeurs d’université, femmes expatriées, amateurs de randonnée, clubs de lecture, réseaux de don et troc, secours animalier…).

Ces groupes servent à tout faire : trouver un colocataire, revendre un meuble, poser une question sur un visa, lancer une sortie randonnée à Bukhansan, recruter pour un job ou participer à un échange linguistique.

En parallèle, les applications coréennes comme KakaoTalk (messagerie), Naver Café ou Band structurent une bonne partie de la sociabilité numérique locale. Pour s’y retrouver malgré l’interface en coréen, beaucoup d’expatriés s’appuient sur Papago ou Google Translate.

Construire une vie sociale sur place

L’un des risques de l’expatriation est l’isolement, surtout si l’on vit en dehors de Séoul ou si l’on travaille en ligne. Pour éviter de rester enfermé dans une bulle, plusieurs pistes existent :

Astuce :

Pour rencontrer des gens et pratiquer le coréen au quotidien, plusieurs activités sont recommandées : participer à des meet‑ups d’échange linguistique, rejoindre un club de sport ou de randonnée, suivre des cours de cuisine coréenne ou de calligraphie, fréquenter des cafés et bars connus pour leur clientèle internationale (comme à Itaewon, Hongdae ou Haeundae), s’engager dans le bénévolat (par exemple dans un refuge animalier ou une association locale), et voyager régulièrement dans le pays pour découvrir ses montagnes, îles et festivals.

Les Coréens sont souvent curieux à l’égard des étrangers et peuvent se montrer très chaleureux une fois la glace brisée, même si les premières approches restent plus réservées qu’en Occident.

Conseils pratiques pour bien préparer son installation

Pour terminer, quelques axes concrets à avoir en tête avant, pendant et juste après votre arrivée.

Avant de partir

Il est prudent de :

vérifier précisément les conditions de visa, y compris les délais, les diplômes requis (pour l’enseignement par exemple) et les documents à faire légaliser

budgéter un « coussin » financier pour les premiers mois, le temps de payer le dépôt de logement, d’acheter quelques meubles, de couvrir des frais de santé avant affiliation NHIS

– se familiariser avec le hangeul et quelques phrases de survie en coréen

– comparer les villes possibles en fonction de votre projet professionnel et de votre tolérance au coût de la vie

– réfléchir au mode de logement adapté (studio officetel, colocation, résidence meublée pour étrangers).

Des entreprises de déménagement international comme Sirelo, qui regroupe plusieurs centaines de transporteurs, peuvent fournir des devis comparatifs. Mais beaucoup de nouveaux expatriés arrivent en bagages limités et meublent sur place, le marché de l’occasion étant très actif.

À l’arrivée

Les premiers jours se concentrent généralement sur :

Premiers pas en Corée du Sud

Check-list des démarches essentielles à effectuer dès votre arrivée à l’aéroport d’Incheon pour vous installer et vous déplacer.

Connexion Internet

Achetez une carte SIM, un eSIM ou louez un routeur Wi-Fi à l’aéroport d’Incheon pour rester connecté.

Carte de transport

Procurez-vous une carte T-Money pour payer facilement vos trajets en métro et en bus dans tout le pays.

Transfert vers la ville

Rejoignez votre destination finale via l’AREX, un bus limousine, un taxi ou le train.

Rendez-vous immigration (ARC)

Prenez rendez-vous auprès des services d’immigration pour votre Alien Registration Card (ARC).

Compte bancaire temporaire

Ouvrez un compte bancaire basique avec vos documents actuels, en attendant de finaliser votre situation administrative.

Il est intéressant d’explorer rapidement les quartiers potentiels avant de signer un bail long terme, pour ressentir l’ambiance, le bruit, la densité de commerces, la distance réelle aux transports.

Après l’installation

Une fois le logement et le statut administratif stabilisés, l’objectif devient de rendre la vie quotidienne plus fluide :

apprendre à se repérer avec Naver Map ou Kakao Map, plus fiables que Google en Corée

– apprivoiser les convenience stores (GS25, CU, 7‑Eleven) pour les petits besoins du quotidien

– se familiariser avec les règles strictes de tri des déchets (et la rareté des poubelles publiques)

– identifier quelques hôpitaux ou cliniques anglophones proches

– rejoindre un ou deux groupes sociaux (club de rando, communauté expat, cours de langue).

4600000

Le salaire mensuel net moyen à Séoul, qui permet un pouvoir d’achat appréciable.

S’installer en Corée du Sud en tant qu’expatrié n’est ni un rêve inaccessible, ni un long fleuve tranquille. C’est un projet qui demande de la préparation, de la flexibilité et une vraie envie de s’immerger dans une culture à la fois exigeante et fascinante. En contrepartie, la vie quotidienne dans ce pays offre des infrastructures de très haut niveau, une sécurité rare, un coût de la vie souvent plus raisonnable qu’on ne le dit, et un sentiment d’effervescence permanente difficile à trouver ailleurs.

Avec un visa adapté, une compréhension claire du marché du logement, une bonne gestion de l’assurance santé, quelques bases de coréen, un réseau social à construire patiemment et des attentes réalistes sur la culture du travail, la Corée du Sud peut devenir bien plus qu’une parenthèse : un véritable lieu de vie à long terme.

Pourquoi il est préférable de me contacter ? Voilà un exemple concret :

Un retraité de 62 ans, avec un patrimoine financier supérieur à un million d’euros bien structuré en Europe, souhaitait changer de résidence fiscale vers la Corée du Sud pour optimiser sa charge imposable et diversifier ses investissements, tout en maintenant un lien avec la France. Budget alloué : 10 000 euros pour l’accompagnement complet (conseil fiscal, formalités administratives, délocalisation et structuration patrimoniale), sans vente forcée d’actifs.

Après analyse de plusieurs destinations attractives (Portugal, Thaïlande, Émirats, Corée du Sud), la stratégie retenue a consisté à cibler la Corée du Sud pour sa fiscalité compétitive sur certains revenus étrangers, l’existence d’une convention fiscale FR–KR limitant les risques de double imposition, un système bancaire robuste et un coût de vie à Séoul encore inférieur aux grandes capitales mondiales. La mission a inclus : audit fiscal pré‑expatriation (exit tax ou non, report d’imposition), obtention du visa de longue durée adapté (investisseur, rentier, D‑visa), installation avec achat ou location de résidence principale, détachement CNAS/CPAM, transfert de résidence bancaire, plan de rupture des liens fiscaux français (183 jours/an hors France, centre d’intérêts économiques…), mise en relation avec réseau local bilingue (avocat, immigration, comptable) et intégration patrimoniale (analyse et restructuration si nécessaire).

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Expert en gestion de patrimoine internationale depuis plus de 20 ans, j’accompagne mes clients dans la diversification stratégique de leur patrimoine à l’étranger, un impératif face à l’instabilité géopolitique et fiscale mondiale. Au-delà de la recherche de revenus et d’optimisation fiscale, ma mission est d’apporter des solutions concrètes, sécurisées et personnalisées. Je conseille également sur la création de sociétés à l’étranger pour renforcer l’activité professionnelle et réduire la fiscalité globale. L’expatriation, souvent liée à ces enjeux patrimoniaux et entrepreneuriaux, fait partie intégrante de mon accompagnement sur mesure.

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