S’installer au Royaume-Uni en tant qu’expatrié : le guide complet

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

S’installer au Royaume-Uni, c’est à la fois changer de pays et changer de rythme de vie. Entre le dynamisme de Londres, l’élégance d’Edinburgh, l’ambiance industrielle et créative de Manchester ou le charme côtier de Brighton, le pays offre une mosaïque de cadres de vie, de niveaux de prix et d’ambiances culturelles. Mais pour qu’un projet d’expatriation se transforme en installation réussie, il faut anticiper bien plus que le choix de la ville.

Bon à savoir :

Ce guide synthétise des informations clés issues d’études, de données officielles et de guides pratiques récents. Il couvre des thèmes essentiels comme l’immigration, le coût de la vie, le logement, la santé, les banques, l’emploi, la culture et la fiscalité. Son objectif est de fournir une vue d’ensemble concrète et chiffrée pour bien préparer son départ et ses premiers mois sur place.

Sommaire de l'article masquer

Comprendre le Royaume-Uni et ses grandes villes

Le Royaume-Uni est composé de quatre nations constitutives – l’Angleterre, l’Écosse, le pays de Galles et l’Irlande du Nord – et compte 75 villes officiellement reconnues. On y trouve 54 villes en Angleterre, 8 en Écosse, 7 au pays de Galles et 6 en Irlande du Nord. Le pays est simultanément très urbanisé et très vert : aucun point n’est à plus de 70 miles de la mer, et un dense réseau de sentiers publics donne accès à la campagne.

Des profils d’expatriés très variés

Les motivations pour s’installer au Royaume-Uni diffèrent : opportunités professionnelles, études, retraite, vie de famille, ou envie de vivre dans un pays anglophone. Certains critères reviennent toutefois systématiquement :

– Pour les familles : qualité des écoles, sécurité, accès au NHS, espaces verts, coût du logement.

– Pour les jeunes actifs et les célibataires : emploi, salaires, vie nocturne, scène culturelle, présence étudiante.

– Pour les retraités : coût de la vie, accessibilité des soins, tranquillité, sécurité.

– Pour les professionnels qualifiés : densité d’emplois dans leur secteur, niveaux de salaire, transport.

Le pays reste attractif malgré un coût de la vie classé “moyen à élevé” au niveau mondial et une inflation encore sensible, portée notamment par le logement et l’énergie.

Panorama rapide de quelques grandes destinations

Pour situer les ordres de grandeur, voici un tableau de plusieurs agglomérations majeures avec population, loyer moyen et coût mensuel estimé (logement inclus) pour une personne seule, selon des estimations 2025 tirées de différentes sources.

VillePopulation (aire urbaine)Loyer mensuel moyen*Coût mensuel total estimé
Londres9 840 740£2 260£3 200 – £3 400
Manchester2 832 580£1 300£1 500 – £2 700
Birmingham2 704 620£1 075£1 350 – £1 700
Édimbourg563 534£1 405£1 800 – £2 800+
Glasgow1 718 940£1 202£1 100 – £1 600
Cardiff495 378£815£1 100 – £1 600
Belfast651 982£865£1 000 – £1 400
Leeds445 260£829£1 300 – £1 600
Norwich173 870£1 139£1 290 – £1 700
Oxford142 420£1 911£1 500 – £2 500

* Loyer mensuel moyen pour un logement type (souvent 1 chambre). Fourchette incluant charges courantes (hors impôt sur le revenu).

Exemple :

Le cas de Londres illustre un dilemme classique : la capitale britannique concentre les salaires les plus élevés du pays, mais les coûts de la vie, notamment les loyers, y sont aussi les plus hauts. En contrepoint, d’autres villes du pays offrent des compromis plus équilibrés entre le niveau de revenu, le coût du logement et la qualité de vie globale.

Londres, aimant à talents mais ville coûteuse

Londres reste la métropole britannique par excellence : capitale politique, financière et culturelle, elle abrite les sièges de grandes entreprises de la finance, de la tech, des médias, du droit ou du secteur médical. Près de 37 % de ses habitants sont nés à l’étranger, et 10 de ses 33 boroughs ont une majorité de population non blanche. La ville est ainsi l’un des territoires les plus multiculturels d’Europe.

Les salaires y sont les plus élevés du pays, avec un revenu hebdomadaire moyen d’environ £697. Cette générosité salariale est largement absorbée par un coût de la vie très élevé : loyer moyen autour de £2 260 par mois, prix moyens à l’achat dépassant £706 000, et prix au mètre carré en centre-ville autour de £13 351.

23

C’est le pourcentage de la superficie de Londres couvert par des espaces verts.

Grandes métropoles régionales : Manchester, Birmingham, Leeds…

En dehors de Londres, plusieurs grandes agglomérations offrent un bon compromis entre opportunités professionnelles et coûts raisonnables.

Villes dynamiques du Royaume-Uni

Découvrez quatre grandes villes britanniques en dehors de Londres, offrant des opportunités professionnelles, un coût de la vie plus accessible et une qualité de vie attractive.

Birmingham

Deuxième ville du pays, alliant dynamisme économique et grande diversité ethnique. Coût de la vie et du logement nettement inférieurs à Londres, avec un Council Tax parmi les plus bas. Excellentes connexions nationales et internationales, pôle majeur pour l’industrie et les services.

Manchester

Capitale du Nord, pôle majeur pour les médias, la tech et les industries créatives. Loyers plus bas qu’à Londres. Vie étudiante et nocturne intense, grande diversité linguistique et proximité avec le Peak District.

Leeds

Centre financier, juridique et technologique du Yorkshire. Ville jeune grâce à ses quatre universités. Offre un bon équilibre entre vie urbaine et accès rapide aux parcs naturels des Yorkshire Dales et North York Moors.

Bristol

Cité portuaire réputée pour sa scène start-up, ses industries créatives et ses engagements écologiques. Coût de la vie modéré à élevé mais inférieur à Londres, bénéficiant d’un climat relativement doux.

Capitales “secondaires” et villes à taille humaine

Les capitales des autres nations du Royaume-Uni constituent aussi des points de chute attractifs.

Édimbourg concentre histoire, institutions politiques écossaises et une économie du savoir (finance, recherche, universités). Elle est régulièrement classée parmi les meilleures villes du monde où vivre, avec près de la moitié de sa surface recensée comme espace vert et des revenus moyens hebdomadaires très élevés (environ £578). Les loyers y restent cependant soutenus, surtout en centre-ville.

Cardiff, capitale galloise, combine un centre culturel dynamique (salles de spectacles, galeries, stade national) et des loyers bien plus abordables qu’à Londres, avec des loyers jusqu’à 60 % inférieurs à ceux de la capitale britannique.

Belfast, capitale de l’Irlande du Nord, a profondément changé d’image : longtemps marquée par les tensions politiques, elle est désormais réputée pour sa convivialité, sa sécurité relative et un coût de la vie plus faible que dans la plupart des villes de Grande-Bretagne. Elle accueille plus de 1 000 entreprises étrangères.

D’autres villes comme Glasgow (arts, universités, logement abordable), Liverpool (patrie des Beatles, deuxième meilleure ville pour les célibataires dans une étude de 2017), Newcastle (forte identité locale, loyers accessibles, garde d’enfants parmi les moins chères du pays) ou Norwich (qualité de vie régulièrement saluée) complètent ce paysage.

Immigration, visas et autorisations d’entrée

Depuis le Brexit, le Royaume-Uni applique un système migratoire unifié : les citoyens de l’Union européenne sont désormais soumis à des règles similaires à celles du reste du monde, sauf s’ils bénéficient d’un statut particulier (settled ou pre-settled status via le EU Settlement Scheme).

Qui a besoin de visa, qui a besoin d’ETA ?

Deux grandes catégories existent : les “visa nationals”, qui doivent obligatoirement obtenir un visa avant d’embarquer, et les “non‑visa nationals”, qui peuvent venir pour un court séjour sans visa mais doivent, depuis 2025, obtenir une Electronic Travel Authorisation (ETA).

Attention :

L’ETA (Electronic Travel Authorisation) est obligatoire pour la quasi-totalité des voyageurs non-visa nationals (pays d’Europe, d’Amérique du Nord…). Elle coûte environ 10 £, est valable 2 ans ou jusqu’à l’expiration du passeport, et autorise des séjours multiples de jusqu’à 6 mois pour tourisme, affaires, études courtes ou soins. La demande en ligne nécessite une photo et les données du passeport, avec un délai de traitement d’environ 3 jours ouvrés. À partir de février 2026, les transporteurs refuseront l’embarquement aux voyageurs concernés ne disposant pas d’une ETA valide.

Les citoyens britanniques et irlandais sont exemptés. Les résidents légaux d’Irlande, pour certains trajets dans la zone de voyage commune (Common Travel Area), peuvent aussi être dispensés.

De nombreux pays – parmi lesquels l’Inde, la Chine ou une longue liste d’États africains, asiatiques et latino‑américains – restent des pays “visa nationals” : leurs ressortissants doivent solliciter un visa adapté avant tout déplacement, y compris pour un court séjour ou un simple transit.

Les principaux types de visas pour s’installer

Pour un projet d’expatriation de moyen ou long terme, les principales catégories sont :

Astuce :

Les visas britanniques se déclinent en plusieurs catégories principales. Les visas de travail, comme le Skilled Worker ou le Global Talent, requièrent généralement une offre d’emploi d’un sponsor agréé. Les visas d’études couvrent les programmes longs (Student Visa) ou courts (Short-term Study Visa). Les visas famille permettent de rejoindre un membre de sa famille déjà installé. Les visas entrepreneuriaux, tels que l’Innovator Founder, sont destinés aux créateurs d’entreprise. Enfin, des dispositifs comme le Youth Mobility Scheme ou le Graduate Visa facilitent la mobilité des jeunes et la transition vers la vie active après des études au Royaume-Uni.

La plupart de ces visas exigent :

– Un dossier en ligne sur le site officiel du gouvernement.

– Un rendez-vous biométrique en centre de visas ou une vérification par application mobile.

– Le paiement de frais de visa (montant très variable selon la catégorie, souvent plusieurs centaines de livres).

– Le règlement de la surcharge santé (Immigration Health Surcharge, IHS), qui donne accès au NHS pendant toute la durée du visa.

La surcharge santé : un coût à intégrer

Pour la majorité des demandeurs non européens venant plus de six mois, l’IHS est due :

Environ £1 035 par an pour la plupart des adultes.

Environ £776 par an pour les étudiants et les moins de 18 ans.

Bon à savoir :

La contribution pour le visa est payée en une seule fois pour toute sa durée. En contrepartie, le titulaire bénéficie d’un accès au système public de santé similaire à celui d’un résident ordinaire, à l’exception de certains domaines comme les ordonnances, les soins dentaires et l’optique.

Des catégories sont exonérées (certains agents de l’État, militaires, réfugiés, détenteurs d’un formulaire S1 pris en charge par un autre pays, citoyens irlandais, etc.), et un mécanisme de remboursement partiel existe pour quelques profils précis, notamment certains étudiants européens.

Vers le statut permanent et la citoyenneté

En règle générale, une résidence continue d’environ cinq ans sous un visa éligible permet de demander une Indefinite Leave to Remain (ILR), équivalent d’une résidence permanente. Cette étape nécessite de prouver :

La durée de résidence légale.

La réussite au test “Life in the UK”.

Un niveau minimum d’anglais.

L’absence de casier problématique.

Après une année d’ILR (ou immédiatement pour les conjoints de Britanniques, sous conditions), il est possible de solliciter la naturalisation et donc un passeport britannique.

Trouver un logement : marché locatif, procédures et pièges à éviter

Pour la majorité des expatriés, la location privée est l’option de départ la plus réaliste. Le marché locatif britannique est très encadré mais exigeant, surtout pour les nouveaux arrivants sans historique de crédit ni garants locaux.

Comprendre les bases du bail

La forme la plus courante de contrat est le Assured Shorthold Tenancy (AST), qui s’applique dans la plupart des locations privées lorsque le logement est la résidence principale du locataire et que le propriétaire n’habite pas sur place.

Durée minimale : 6 mois, souvent fixée à 6 ou 12 mois.

– À l’issue de la période fixe, le bail peut être renouvelé ou se transformer en “rolling tenancy” (renouvellement mensuel sans date de fin).

– Pour quitter le logement, le locataire doit notifier par écrit le propriétaire, typiquement avec un préavis d’un mois.

– Partir avant la fin du terme fixe impose généralement de négocier un accord (remplacement par un autre locataire, frais de rupture limités aux coûts réels du bailleur).

Attention :

Le propriétaire doit respecter un préavis réglementaire pour mettre fin au bail et, en cas de refus de départ du locataire, saisir le tribunal. Des projets de loi (Renters Reform Bill) prévoient de renforcer la protection des locataires, notamment en supprimant les évictions sans motif (Section 21), qui restent actuellement possibles.

Budget logement : loyers, dépôt, Council Tax

Votre budget logement doit intégrer plus que le loyer affiché. En pratique, il faut anticiper :

Premier mois de loyer payé d’avance.

Dépôt de garantie, généralement plafonné à 5 semaines de loyer (6 semaines si le loyer annuel dépasse £50 000). Ce dépôt doit être placé par le bailleur dans un schéma de protection agréé, avec notification écrite dans les 30 jours.

– Éventuellement un holding deposit (caution de réservation) limité à une semaine de loyer, restitué si la location se concrétise ou si le propriétaire se rétracte.

– La Council Tax, impôt local annuel qui finance services municipaux (ramassage des déchets, bibliothèques, etc.). Selon la zone et la “bande” du logement, on tourne souvent entre £1 000 et £2 500 par an, avec une moyenne pour la bande D autour de £1 770–£2 280.

Bon à savoir :

Les frais facturables par les agences sont strictement limités. Sont autorisés : le dépôt de garantie, le loyer, les frais modestes pour retards de paiement, perte de clés ou légères modifications de contrat (généralement jusqu’à 50 £). Les frais de visite, de mise en place du bail, d’inventaire ou de sortie sont quant à eux interdits.

Coût du logement selon la région

Les écarts sont considérables entre Londres, le Sud-Est et le Nord ou les nations périphériques. Un rapide tableau comparatif permet de visualiser ces différences pour un appartement d’une chambre en centre-ville.

Ville / RégionLoyer 1 chambre centre (approx.)Commentaire
Londres£1 750 – £3 000Pic national, très forte pression
Sheffield£750 – £950Une des grandes villes les plus abordables
Manchester / Liverpool£700 – £1 200Plus cher que le Nord-Est, mais gérable
Cardiff / Édimbourg£700 – £1 200Capitale mais coûts inférieurs à Londres
Petite ville / périphérie£650 – £900À 2–5 miles du centre : forte économie

Les loyers grimpent vite en centre-ville, mais baissent sensiblement en périphérie ou dans les petites villes. Dans certaines régions du Nord ou du pays de Galles, il est encore possible de louer une maison de trois chambres pour moins de £1 000 par mois, quand la même typologie dépasse allègrement £3 500 à Londres.

Démarches, documents et sécurité

Avant de signer, les bailleurs ou agences réalisent presque toujours :

– Une vérification du droit au séjour (Right to Rent) en Angleterre : passeport, visa, statut d’immigration.

– Un credit check (historique de crédit local) – problématique pour un nouvel arrivant.

– Des références (employeur, précédent bailleur) et preuves de revenus (bulletins de salaire, contrat, relevés bancaires).

Sans historique britannique, il est fréquent que l’on vous demande :

– Un garant résident au Royaume-Uni (un employeur peut parfois accepter de jouer ce rôle).

– Ou, à défaut, plusieurs mois de loyer d’avance.

Astuce :

Pour éviter les arnaques, il est essentiel d’adopter une attitude de prudence systématique. Ne communiquez jamais vos informations personnelles, bancaires ou vos mots de passe en réponse à un message non sollicité. Vérifiez toujours l’identité de votre interlocuteur et l’authenticité des sites web (notamment via l’URL et le cadenas de sécurité). Méfiez-vous des offres trop avantageuses, des urgences créées de toutes pièces et des demandes de paiement par des moyens non traçables. En cas de doute, prenez le temps de vous renseigner et de consulter des sources officielles avant d’agir.

Privilégiez les grands portails (Rightmove, Zoopla, OnTheMarket), les agences connues ou des plateformes réputées pour la colocation (SpareRoom).

– Ne versez jamais d’argent pour visiter un logement.

Méfiez-vous des offres anormalement bon marché, des propriétaires soi-disant à l’étranger demandant un virement avant visite, ou d’annonces suspectes sur des réseaux sociaux.

– Ne signez jamais sans avoir visité (physiquement ou via une visite virtuelle sérieuse) et obtenu une copie du projet de contrat.

Sécurité et standards obligatoires

Le cadre réglementaire impose aux bailleurs :

– Au moins un détecteur de fumée par étage habitable.

– Des détecteurs de monoxyde de carbone dans chaque pièce avec un appareil à combustible solide (poêle, cheminée, parfois certains chauffages).

– Un certificat de conformité gaz annuel (Gas Safety Certificate).

– Un certificat de performance énergétique (EPC) avec un niveau au moins E pour la plupart des locations.

– Un rapport d’inspection électrique (EICR) tous les 5 ans.

En cas de logement insalubre (moules, infiltrations, chauffage défectueux, installations dangereuses), le locataire peut saisir le conseil local, qui dispose de pouvoirs de sanction (amendes pouvant atteindre £30 000 dans certains cas).

Coût de la vie et budget d’expatrié

Le Royaume-Uni se situe dans la tranche haute des pays développés en matière de coût de la vie. L’indice Numbeo 2025 attribue un score de 70,5 au pays, supérieur à la France (65,3), à l’Irlande (62,8) ou à l’Allemagne (61,6). Londres est particulièrement chère, mais la vie est nettement plus abordable dans nombre de villes régionales.

Dépenses courantes d’un foyer

Selon les statistiques, un ménage britannique dépense en moyenne environ £567,70 par semaine, logement en tête des postes de dépenses, suivi du transport. Les courses alimentaires représentent environ £62 par semaine.

Pour un expatrié, un budget mensuel réaliste doit intégrer :

448

Le coût annuel moyen de l’eau pour un foyer au Royaume-Uni.

Les écarts régionaux sont très marqués : dans le Nord-Est, l’immobilier est beaucoup plus abordable ; dans le Sud-Est, la pression foncière entraînant une pénurie de logements accessibles renchérit fortement loyers et prix à l’achat.

Exemples de budgets mensuels par ville

Plusieurs études ont dressé des paniers types pour une personne seule, loyer inclus, dans quelques villes considérées comme relativement abordables :

VilleLoyer (env.)UtilitésTransportCoursesTotal approximatif
Sheffield£750–900£150£60£200≈ £1 160–1 310
Newcastle upon Tyne£800£140£65£190≈ £1 195
Liverpool£850£145£70£200≈ £1 265
Cardiff£900£150£55£200≈ £1 305
Belfast£800£140£55£190≈ £1 185

À l’inverse, un célibataire vivant dans un appartement d’une chambre en centre-ville à Londres peut facilement dépasser £1 600 de dépenses mensuelles, loyer compris, voire bien plus dans les quartiers centraux. On estime qu’une personne seule a besoin d’environ £35 000 bruts annuels pour vivre convenablement dans le centre de Londres, contre un peu plus de £20 000 seulement dans une ville régionale.

Transport : voiture ou transports publics ?

En ville, les transports publics sont souvent moins coûteux et plus pratiques que la voiture. À Londres, une carte mensuelle couvrant métro, bus et trains urbains en zones 1–2 coûte de l’ordre de £150–£200, avec des tarifs bien plus élevés si l’on ajoute des zones lointaines. Dans des villes comme Manchester, Glasgow ou Liverpool, les abonnements bus/tram restent sensiblement plus bas.

Conduire revient cher.

Automobiliste

Carburant : souvent entre £1,50 et £1,80 le litre (prix moyens autour de £1,34 début 2025).

– Assurance plus chère pour les nouveaux arrivants.

– Stationnement difficile et coûteux en centre-ville (jusqu’à l’équivalent de plusieurs livres par heure).

Péage urbain (“congestion charge”) à Londres pouvant atteindre environ £25–£30 par jour.

En revanche, la voiture reste souvent indispensable en zone rurale ou dans les régions mal desservies en train.

Santé : comment fonctionne le NHS pour un expatrié ?

Le National Health Service (NHS) constitue l’un des grands atouts de la vie au Royaume-Uni. Il s’agit d’un système de santé public financé par l’impôt, gratuit au point d’usage pour les résidents “ordinaires”. Il est administré séparément en Angleterre, en Écosse, au pays de Galles et en Irlande du Nord, avec des différences de détail (notamment sur les ordonnances ou les soins dentaires).

S’enregistrer auprès d’un médecin généraliste

Pour accéder pleinement au système, il est recommandé de s’inscrire dès votre arrivée auprès d’un General Practitioner (GP), médecin généraliste de quartier qui sera votre premier contact pour les soins non urgents et qui vous adressera aux spécialistes si nécessaire.

Bon à savoir :

L’inscription nécessite de remplir un formulaire (GMS1) et de fournir généralement une pièce d’identité et une preuve d’adresse. Cependant, les cabinets ne peuvent pas refuser un patient uniquement faute de ces documents. Une fois inscrit, vous recevez un numéro NHS qui centralise votre dossier médical. Les consultations sont souvent courtes (moins de 10 minutes) et le médecin généraliste sert principalement de ‘porte d’entrée’ vers des soins spécialisés.

Les urgences (appel 999, services A&E) sont gratuites pour tous, y compris les visiteurs non éligibles au NHS. Des numéros de conseils non urgents (111 en Angleterre) et des centres de soins sans rendez-vous complètent le dispositif.

Ce qui est gratuit, ce qui est payant

Pour un expatrié ayant payé la surcharge santé ou ayant un statut de résident ordinaire, sont en principe gratuits :

Exemple :

Les soins de santé essentiels, qui doivent être accessibles sans délai, incluent notamment les consultations chez le médecin généraliste (GP), les soins hospitaliers en urgence ou programmés (à l’exclusion des secteurs spécifiques non couverts), et tous les soins liés à la maternité, car une grossesse est considérée comme nécessitant des soins urgents et nécessaires.

Restent payants, même pour les résidents :

– Les ordonnances en Angleterre (environ £9,90 par médicament en 2025, gratuites en Écosse, au pays de Galles et en Irlande du Nord).

– La majorité des soins dentaires dans le cadre NHS, organisés en “bandes” tarifaires (plusieurs dizaines à plusieurs centaines de livres selon l’acte, avec barèmes distincts dans chaque nation).

– Les examens de la vue et les lunettes (gratuits pour certains publics).

– Certains services spécialisés ou soins non couverts.

Beaucoup d’expatriés s’appuient exclusivement sur le NHS pour le quotidien et souscrivent parfois une assurance privée complémentaire pour réduire les délais d’accès à certains spécialistes ou obtenir des prestations hôtelières supérieures. Les primes d’assurance santé privée tournent, en moyenne, autour de £60–£150 par mois pour un adulte, davantage pour une famille.

Ouvrir un compte bancaire et gérer son argent

Disposer d’un compte bancaire britannique facilite pratiquement tout : versement du salaire, paiement du loyer et des factures, obtention d’un abonnement téléphonique ou d’un contrat de crédit. Sans compte local, vous subissez des frais de change et de transaction plus élevés sur les cartes étrangères, souvent autour de 3 %.

Les types de comptes

Plusieurs grandes catégories existent :

Types de comptes bancaires

Panorama des principaux types de comptes proposés par les banques, adaptés à différentes situations financières et besoins.

Compte Courant

Compte du quotidien, équipé d’une carte de débit, permettant les virements et les prélèvements automatiques.

Compte Basique

Version allégée pour les profils à revenus modestes ou avec un historique de crédit compliqué, sans découvert autorisé.

Comptes ‘Non-Résident’ / ‘International’

Proposés par quelques grandes banques, souvent depuis des places offshores (Jersey, île de Man…), avec des exigences de dépôt ou de revenus élevés.

Comptes Multi-Devises & d’Investissement

Conçus pour gérer des portefeuilles ou des flux financiers internationaux.

Les dépôts sont protégés jusqu’à £85 000 par personne et par établissement par le Financial Services Compensation Scheme (FSCS).

Conditions d’ouverture pour un expatrié

Les banques doivent respecter les règles de lutte contre le blanchiment, ce qui implique :

Vérification de l’identité (passeport, carte d’identité, permis de conduire).

Preuve d’adresse (facture récente, relevé bancaire, contrat de location, lettre d’employeur, lettre d’université, etc.).

– Parfois preuve de revenus (bulletins de salaire, contrat de travail).

– Pour les citoyens américains, fourniture du numéro de sécurité sociale et remplissage d’un formulaire de conformité FATCA.

Attention :

Pour un nouvel arrivant, la principale difficulté est souvent de prouver son adresse UK, alors même que l’accès au logement peut exiger un compte bancaire local. Quelques stratégies existent pour contourner ce cercle vicieux.

– Utiliser une lettre de l’université (pour les étudiants) ou de l’employeur confirmant l’adresse.

– Faire modifier l’adresse chez une banque du pays d’origine vers le nouveau domicile britannique, puis utiliser le relevé comme justificatif.

– Se tourner vers des banques en ligne ou fintechs (Monzo, Starling, Revolut, Wise, etc.) dont les exigences de preuve d’adresse sont parfois plus souples.

L’ouverture d’un compte peut se faire entièrement en ligne pour certaines banques digitales, parfois en quelques minutes, quand les grandes banques traditionnelles peuvent prendre plusieurs jours voire semaines pour finaliser les contrôles.

Travailler au Royaume-Uni : culture, droit du travail et intégration professionnelle

Le Royaume-Uni reste l’un des marchés du travail les plus attractifs d’Europe, en particulier dans les secteurs de la santé, de l’ingénierie, de la technologie, de la finance ou de la recherche. Environ 21 % de la main-d’œuvre y est composée de travailleurs nés à l’étranger.

Culture du travail britannique

La culture professionnelle met l’accent sur :

– La ponctualité : arriver en retard à une réunion est mal perçu.

– La politesse et le respect des hiérarchies, même si les styles de management se modernisent.

– Une communication souvent directe sur les objectifs, mais enveloppée de formules polies.

– Des codes vestimentaires plus ou moins formels selon le secteur, encore assez conservateurs dans la finance ou le droit.

Bon à savoir :

Les relations de travail se développent progressivement. Les conversations informelles (small talks) sur des sujets neutres comme la météo, l’actualité locale ou le sport sont courantes. En revanche, les sujets trop personnels sont généralement abordés avec plus de réserve dans les premiers temps.

Droit du travail et salaires

Les travailleurs salarié·es sont soumis au système de Pay As You Earn (PAYE) : impôt sur le revenu et cotisations de National Insurance sont directement prélevés sur le salaire mensuel ou hebdomadaire. Les taux d’imposition varient selon les tranches de revenus, d’environ 20 % à 45 % pour l’impôt sur le revenu, auxquels s’ajoutent des cotisations sociales de l’ordre de 8–12 %.

Les salaires britanniques se situent globalement au-dessus de la moyenne de l’OCDE, mais chutent significativement en dehors de Londres et du Sud-Est. À titre d’exemple :

– À Londres, un logiciel développeur gagne en moyenne autour de £42 900 bruts par an, un analyste financier environ £40 000, un enseignant autour de £25 500.

– À Édimbourg, les mêmes positions affichent des salaires souvent inférieurs, autour de £29 000–41 000 selon le poste.

– À Cardiff, les salaires moyens pour ces professions sont encore un cran plus bas.

Le Royaume-Uni a mis en place un salaire minimum national et des droits du travail solides : congés payés, protections contre les licenciements abusifs, induction de l’employeur à un régime de retraite (auto-enrolment), etc.

Numéro de National Insurance

Pour travailler et cotiser correctement, vous devez disposer d’un National Insurance number :

– Il sert à suivre vos cotisations et vos droits sociaux (retraite, certaines prestations).

– Vous pouvez commencer à travailler sans, à condition d’avoir le droit au travail, mais vous serez potentiellement imposé au taux d’urgence tant que le numéro n’est pas communiqué.

– La demande se fait exclusivement en ligne via le site officiel (gov.uk), gratuitement.

– On vous demandera des preuves d’identité (passeport, BRP, carte d’identité), et, selon les cas, des photos numériques de ces documents.

– Une fois la demande traitée et l’identité vérifiée, le numéro est envoyé par courrier sous quelques semaines.

Ce numéro est unique et vous suit toute votre vie, même en cas de changement de nom ou d’adresse.

Fiscalité : résidence fiscale, nouveaux régimes pour expatriés

La fiscalité britannique repose principalement sur la notion de résidence fiscale, déterminée par le Statutory Residence Test. Il s’agit d’un ensemble de règles qui combinent nombre de jours passés dans le pays, liens familiaux, logement disponible, emploi, etc.

Résident fiscal ou non ?

De manière simplifiée :

– Si vous passez 183 jours ou plus au Royaume-Uni sur une année fiscale (du 6 avril au 5 avril suivant), vous êtes presque toujours considéré comme résident fiscal.

– Vous pouvez aussi être résident si votre “seule” résidence se situe au Royaume-Uni ou si vous travaillez à temps plein dans le pays.

– À l’inverse, si vous passez très peu de jours sur le territoire (moins de 16 dans certains cas) ou travaillez à temps plein à l’étranger, vous pouvez rester non‑résident.

Lorsque les tests automatiques ne permettent pas de trancher, on applique un test de “liens suffisants” (famille sur place, logement disponible, nombre de jours sur les années précédentes, etc.).

Bon à savoir :

Il est possible d’être considéré comme résident fiscal dans deux pays, comme le Royaume-Uni et la France. Pour éviter une double imposition, les conventions fiscales bilatérales entre ces pays prévoient des ‘clauses de départage’. Ces clauses déterminent dans quel pays un individu sera considéré comme résident aux fins du traité, sur la base de critères spécifiques.

Nouveau régime des revenus et gains étrangers

Depuis avril 2025, le Royaume-Uni a profondément réformé l’imposition des nouveaux arrivants en supprimant progressivement le rôle central de la notion de domicile et en instaurant un régime de Foreign Income and Gains (FIG).

Pour en bénéficier, il faut :

Ne pas avoir été résident fiscal britannique au cours des 10 années fiscales précédant l’arrivée.

Élire ce régime pour chacun des quatre premiers exercices fiscaux de résidence.

Pendant cette période de quatre ans :

– Vous pouvez choisir de ne pas être imposé au Royaume‑Uni sur vos revenus et gains de source étrangère.

– Vous pouvez même rapatrier ces fonds au Royaume‑Uni sans déclencher d’imposition locale.

– En contrepartie, vous perdez pour cette année-là votre abattement personnel d’impôt sur le revenu et votre franchise annuelle de plus‑value.

Bon à savoir :

Après quatre ans de résidence, vous êtes imposable sur vos revenus mondiaux, comme tout résident ordinaire. Des règles transitoires existent pour les personnes installées avant 2025, incluant un dispositif de rapatriement temporaire à taux réduit pour les revenus étrangers perçus antérieurement.

Impôt sur les successions et patrimoine

L’impôt sur les successions (Inheritance Tax) britannique a également été réorienté vers un critère de résidence de long terme :

– Vous devenez assujetti aux droits de succession britanniques sur l’ensemble de votre patrimoine mondial après au moins 10 années de résidence sur les 20 dernières années.

– Tout le monde, résident ou non, reste imposable sur ses biens situés au Royaume‑Uni.

– Si vous quittez le pays, une “queue” d’imposition de plusieurs années (3 à 10) peut continuer à faire peser l’impôt britannique sur vos actifs mondiaux selon la durée de votre résidence passée.

Pour un expatrié, ces règles rendent encore plus crucial de planifier tôt et d’obtenir des conseils spécialisés, notamment si vous disposez de biens dans plusieurs pays ou si vous êtes également soumis à la fiscalité d’un pays comme les États‑Unis (qui taxe sur la base de la citoyenneté).

Vie quotidienne et intégration culturelle

Réussir son installation ne se joue pas uniquement dans les chiffres : habiter le Royaume-Uni, c’est aussi apprendre à naviguer dans des codes sociaux spécifiques, une langue à accents multiples et un humour parfois déconcertant.

Codes sociaux, politesse et humour

La société britannique accorde une grande importance :

– À la politesse : les “please”, “thank you” et “sorry” ponctuent les interactions.

– Au respect de la file d’attente (queuing) : doubler dans une queue est un faux pas majeur.

– À la ponctualité : que ce soit pour un rendez-vous professionnel ou un dîner chez des amis.

– À la distance personnelle : on se tient un peu plus loin que dans certains pays latins, et on évite les effusions physiques rapides.

Les interactions de premier niveau tournent souvent autour de sujets neutres (météo, transports, sport). Une formule comme “You all right?” est une simple salutation, pas une véritable question sur votre santé.

L’humour local se nourrit : des particularités culturelles, des dialectes, des traditions et des situations quotidiennes qui résonnent avec les expériences des habitants.

Astuce :

L’humour britannique se caractérise principalement par trois aspects : un **second degré** permanent, un **sarcasme** prononcé souvent délivré sur un ton très sérieux, et une forte dose d’**autodérision**, où se moquer de soi-même est considéré comme une façon efficace d’établir un lien avec les autres.

Apprendre à lire ces nuances évite de prendre pour une attaque frontale ce qui est en réalité une blague bon enfant.

Diversité et vie communautaire

Le Royaume-Uni est aujourd’hui l’un des pays les plus diversifiés d’Europe. Londres, Birmingham, Manchester, Leicester, Sheffield, Aberdeen, entre autres, accueillent d’importantes communautés immigrées. Dans certains quartiers, on passe en quelques rues d’un marché afro-caribéen à un quartier sud‑asiatique, puis à une rue remplie de cafés européens.

Cette diversité se reflète :

– Dans la gastronomie : curry, kebab, dim sum, sushi, fish and chips… Le plat le plus consommé du pays est souvent décrit comme le chicken tikka masala, symbole de la fusion entre traditions britanniques et influences venues du sous-continent indien.

– Dans les festivals : Notting Hill Carnival célèbre les cultures caribéennes, tandis que des événements comme le Glastonbury Festival ou les grands matchs de football rassemblent des foules venues de tous horizons.

Astuce :

Pour un nouvel arrivant, se limiter à une bulle d’expatriés est tentant mais risque de freiner l’intégration. Mélanger les cercles – en fréquentant des collègues locaux, des voisins, des clubs de sport ou de lecture, des associations caritatives ou en suivant des cours du soir – est un bon moyen de se sentir progressivement “chez soi” et de favoriser son intégration.

Gérer le choc culturel

Même lorsque l’on maîtrise l’anglais, vivre au Royaume-Uni suppose une phase d’ajustement culturelle. Les spécialistes décrivent souvent plusieurs phases : lune de miel, frustration, ajustement, puis acceptation. Chacun les traverse à son rythme, certains sautant même des étapes.

Les difficultés fréquentes incluent :

Le sentiment de ne pas comprendre certains sous-entendus ou références culturelles.

La réserve apparente des Britanniques, qui peut donner l’impression d’une distance sociale.

La nostalgie du pays d’origine, surtout lors des grandes fêtes.

Pour atténuer ces effets :

Rester en contact avec amis et famille via la technologie, tout en construisant des liens sur place.

– Conserver certains rituels de son pays (cuisine, célébrations) et en adopter de nouveaux (Sunday roast, afternoon tea, fêtes locales).

– Chercher du soutien si nécessaire (associations, services de santé mentale comme Mind, conseillers).

Conclusion : préparer, chiffrer, s’ouvrir

S’installer au Royaume-Uni en tant qu’expatrié, c’est accepter une équation exigeante : des coûts parfois élevés, une bureaucratie d’immigration stricte, une langue que l’on croit maîtriser avant d’affronter les accents locaux, et un marché du logement tendu dans certaines régions. Mais c’est aussi profiter :

D’un système de santé public solide, malgré ses tensions.

D’un marché du travail dynamique, avide de compétences internationales.

– D’un environnement culturel riche, multiculturel et souvent très accueillant.

– D’un pays où nul endroit n’est loin de la mer, ni de paysages spectaculaires.

En combinant une préparation administrative rigoureuse (visa, IHS, compte bancaire, logement), une compréhension réaliste du coût de la vie, et une curiosité sincère pour la culture locale, l’expatriation au Royaume-Uni peut devenir une expérience profondément enrichissante, professionnelle comme personnelle. L’effort initial de planification est important, mais il est largement compensé par la qualité de vie, les opportunités et la diversité que le pays peut offrir aux nouveaux arrivants.

Pourquoi il est préférable de me contacter ? Voilà un exemple concret :

Un retraité de 62 ans, avec un patrimoine financier supérieur à un million d’euros bien structuré en Europe, souhaitait changer de résidence fiscale pour s’installer au Royaume-Uni, optimiser sa charge imposable et diversifier ses investissements, tout en maintenant un lien avec la France. Budget alloué : 10 000 euros pour l’accompagnement complet (conseil fiscal, formalités administratives, structuration patrimoniale et mobilité), sans vente forcée d’actifs.

Après analyse de plusieurs destinations attractives (Royaume-Uni, Grèce, Chypre, Maurice), la stratégie retenue a consisté à cibler le Royaume-Uni pour le régime “resident non-domiciled” permettant, sous conditions, l’imposition favorable des revenus de source étrangère (remittance basis), l’absence d’impôt sur la fortune et un environnement juridique et financier très développé (Londres, hubs internationaux). La mission a inclus : audit fiscal pré‑expatriation (exit tax ou non, report d’imposition), obtention du visa adéquat et de la résidence, organisation de la protection sociale privée, transfert de résidence bancaire, plan de rupture des liens fiscaux français (183 jours/an hors France, centre des intérêts économiques…), mise en relation avec un réseau local bilingue (avocats, immigration, conseillers financiers) et intégration patrimoniale globale. Ce type d’accompagnement permet des économies fiscales significatives et une meilleure maîtrise des risques (contrôles français, double imposition, Brexit, adaptation culturelle).

Vous souhaitez vous expatrier à l'étranger : contactez-nous pour des offres sur mesure.

Décharge de responsabilité : Les informations fournies sur ce site web sont présentées à titre informatif uniquement et ne constituent en aucun cas des conseils financiers, juridiques ou professionnels. Nous vous encourageons à consulter des experts qualifiés avant de prendre des décisions d'investissement, immobilières ou d'expatriation. Bien que nous nous efforcions de maintenir des informations à jour et précises, nous ne garantissons pas l'exhaustivité, l'exactitude ou l'actualité des contenus proposés. L'investissement et l'expatriation comportant des risques, nous déclinons toute responsabilité pour les pertes ou dommages éventuels découlant de l'utilisation de ce site. Votre utilisation de ce site confirme votre acceptation de ces conditions et votre compréhension des risques associés.

RETROUVEZ-MOI RÉGULIÈREMENT DANS LA PRESSE

Découvrez mes dernières interventions dans la presse écrite, où j'aborde divers sujets.

A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Expert en gestion de patrimoine internationale depuis plus de 20 ans, j’accompagne mes clients dans la diversification stratégique de leur patrimoine à l’étranger, un impératif face à l’instabilité géopolitique et fiscale mondiale. Au-delà de la recherche de revenus et d’optimisation fiscale, ma mission est d’apporter des solutions concrètes, sécurisées et personnalisées. Je conseille également sur la création de sociétés à l’étranger pour renforcer l’activité professionnelle et réduire la fiscalité globale. L’expatriation, souvent liée à ces enjeux patrimoniaux et entrepreneuriaux, fait partie intégrante de mon accompagnement sur mesure.

Retrouvez-moi sur les réseaux sociaux :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • YouTube
Nos guides :