
Alors que l’Italie est souvent célébrée pour son riche patrimoine culturel et ses paysages époustouflants, elle attire désormais l’attention pour une évolution économique remarquée : l’augmentation des prix immobiliers dans certaines de ses villes clés. D’ici 2030, les investisseurs et potentiels acheteurs immobiliers devraient se pencher sérieusement sur les tendances actuelles, car ces villes promettent de devenir des pôles majeurs où l’évolution des prix pourrait transformer radicalement le marché immobilier.
Des villes charismatiques comme Milan, Rome, et même des joyaux moins connus pourraient réserver des surprises significatives, dessinant une carte inédite de la prospérité urbaine en Italie.
Villes prometteuses en Italie : où investir dans l’immobilier d’ici 2030
Les villes italiennes les plus prometteuses d’ici 2030 combinent une croissance économique solide, des projets d’infrastructure structurants et des réglementations/fiscalité favorables ou clarifiées, avec des marchés distincts à Milan, Rome, Naples et Florence, et des opportunités complémentaires à Turin et dans les villes d’art, portées par le tourisme et la demande résidentielle de qualité.
Contexte macro et tendances 2025-2030
Reprise post-pandémique avec stabilisation des prix dans les grandes villes, puis croissance modérée, soutenant une entrée de marché à des niveaux encore attractifs selon des professionnels de l’investissement immobilier international.
Les facteurs clés à surveiller: stabilisation économique européenne, politiques fiscales italiennes, financement et taux, reprise du tourisme, transition énergétique et critères ESG dans le bâti.
Demande dynamique dans le luxe (Milan, Rome, Florence) et la location de courte durée dans les pôles touristiques et d’affaires, avec un intérêt soutenu des acheteurs internationaux.
Milan: pôle moteur et visibilité internationale
Environ un tiers des investissements immobiliers étrangers en Italie se concentrent sur la zone métropolitaine de Milan, portée par sa place européenne en finance, mode, design et tech.
Trajectoire 2030: transformation en métropole internationale appuyée par des projets urbains majeurs (quartiers d’affaires, requalifications, mobilité), renforçant l’attractivité locative, y compris sur la courte durée où le cadre local reste plus souple que dans d’autres métropoles européennes.
Positionnement compétitif: Milan progresse dans les classements internationaux d’attractivité (PwC) et capte une part croissante des flux touristiques et d’affaires, ce qui soutient loyers et valeurs prime.
Pronostics de professionnels: croissance modérée et soutenue, prime sur le segment haut de gamme et centralités bien desservies, avec potentiel de valorisation dans les zones en reconversion.
Rome: marchés patrimoniaux et valorisation progressive
La capitale bénéficie d’une demande internationale constante pour les biens haut de gamme et d’un socle touristique structurel, facteurs de résilience du marché patrimonial.
Dynamique 2030: amélioration graduelle des infrastructures urbaines et transports, avec potentiel d’upside dans les quartiers en réhabilitation et dans les produits adaptés aux usages flexibles (coliving, locations meublées de moyen terme).
Professionnels: stabilisation des prix puis croissance modérée, avec arbitrages en faveur des actifs rénovés énergiquement et situés sur des axes bien connectés.
Naples: traction régionale et rendement
Exception notable du Sud: les prix y sont plus dynamiques que dans d’autres régions méridionales, tirés par l’aire de Campanie dont Naples est le moteur économique et logistique.
Atouts d’investissement: rendements bruts compétitifs par rapport au Nord, appuyés par le tourisme, l’économie locale et les besoins locatifs urbains; cas d’usage pertinent pour la location meublée et l’investissement value-add.
Perspective 2030: montée en gamme progressive des quartiers centraux et front de mer, opportunités dans la rénovation énergétique et la réhabilitation d’immeubles historiques à fort potentiel locatif.
Florence: valeur patrimoniale et tourisme haut de gamme
Ville d’art emblématique: forte valeur patrimoniale et potentiel locatif soutenu par un tourisme international de qualité, avec une demande qui soutient les prix dans les quartiers historiques.
Tendances 2030: croissance tirée par le segment luxe et la qualité de vie; opportunités sur les actifs rénovés et énergétiquement performants, et sur les locations de moyen/court terme conformes au cadre local.
Comparatif européen: Florence conserve un positionnement compétitif en prix médian par rapport à certaines capitales d’Europe de l’Ouest, tout en offrant une profondeur touristique comparable aux grandes villes culturelles.
Turin: cas concret de requalification et rendement
Réhabilitation post-olympique: regain d’attractivité urbaine, culture et sport, renforçant l’économie locale et le tourisme.
Données de marché: prix moyens autour d’1 930 €/m² (fourchette env. 1 147–3 492 €/m²), inférieurs à Milan, avec rentabilités locatives visées de 6–7 % selon des praticiens du marché locatif.
Demande locative soutenue par entreprises et universités; accessibilité et connexions avec Milan et Gênes renforcent l’attractivité pour résidents et transfrontaliers.
Réglementations et fiscalité: points d’attention
Les villes italiennes conservent, selon les marchés, une plus grande souplesse sur la location courte durée que certaines métropoles européennes, ce qui soutient les rendements dans les quartiers touristiques et d’affaires; Milan est souvent citée pour ce différentiel compétitif.
Les politiques fiscales nationales et locales (taxation immobilière, incitations à la rénovation énergétique) restent des drivers majeurs de la demande et des valorisations sur 2025–2026, avec un effet d’entraînement attendu sur le verdissement du parc.
Pour les investisseurs, la conformité énergétique et les standards ESG deviennent des critères de valorisation et d’accès au financement, impactant le pricing entre actifs rénovés et à rénover.
Projets d’infrastructure et réhabilitations: effets multiplicateurs
Milan: poursuite des programmes de requalification urbaine et d’extension de mobilités, alimentant l’attractivité pour entreprises et talents et soutenant la hausse des loyers dans les nouveaux pôles.
Turin: transformation urbaine durable post-2006 avec amélioration des transports et de l’offre culturelle, renforçant la demande résidentielle et étudiante.
Villes d’art: rénovation du bâti patrimonial et mise aux normes énergétiques, avec perspectives de valorisation accrues dans les zones centrales très touristiques.
Comparatif avec d’autres villes européennes
Attractivité relative: Milan se positionne régulièrement parmi les métropoles européennes les plus attractives pour l’investissement, particulièrement sur les segments bureaux et résidentiel haut de gamme, bénéficiant d’un coût d’entrée encore inférieur aux pointes de Paris ou Londres et d’une dynamique d’emploi favorable.
Pricing et rendements: par rapport au Nord et au Centre de l’Europe, l’Italie offre des rendements bruts plus élevés dans les villes secondaires comme Turin ou Naples, avec un différentiel de prix/m² substantiel, au prix d’une volatilité macro plus élevée.
Tourisme et patrimonial: les villes d’art italiennes (Florence, Venise) conservent un potentiel locatif saisonnier et une valeur patrimoniale comparables aux destinations culturelles de premier plan en Europe, avec des médianes de prix encore compétitives selon les marchés.
Ce qu’en disent les professionnels (extraits et synthèse)
“Stabilisation des prix puis croissance modérée dans les grandes villes, avec demande soutenue pour le luxe” (analyse sectorielle d’investisseurs internationaux).
“Rendements cibles 6–7 % dans plusieurs grandes villes du Nord, prix plus abordables qu’à Milan à Turin” (opérateurs et courtiers spécialisés).
“Facteurs 2025–2026: politiques fiscales, financement, reprise touristique, transition énergétique” (conseillers immobiliers paneuropéens).
Tableau comparatif (potentiel 2030, synthèse marché résidentiel)
Ville | Potentiel de croissance | Rendements visés | Axes porteurs | Risques/points d’attention |
---|---|---|---|---|
Milan | Élevé | Modérés, prime sur luxe | Réhabilitations, pôles business, mobilité, location courte durée | Prix déjà élevés, sélectivité micro-marché |
Rome | Modéré à élevé | Modérés | Patrimonial, tourisme, upgrades énergétiques | Hétérogénéité des quartiers, délais administratifs |
Naples | Émergent | Supérieurs | Tourisme, logistique régionale, value-add | Volatilité macro, besoin de rénovation du parc |
Florence | Élevé (patrimonial) | Modérés à bons (saisonnier) | Luxe, tourisme culturel, rénovation | Cadre local des locations, sensibilité au tourisme |
Turin | Solide | 6–7 % | Étudiants/entreprises, post-réhabilitation | Liquidité inférieure à Milan, sélection d’emplacements |
Listes d’opportunités concrètes pour investisseurs
- Arbitrer vers des actifs rénovés/éco-performants dans les centres historiques de Rome et Florence, pour capter la prime ESG et la demande internationale.
- Stratégies value-add à Naples et Turin: requalification d’immeubles, coliving/étudiant, meublé géré, pour viser des rendements supérieurs.
- À Milan, cibler les quartiers en transformation et les produits compatibles avec la location de courte durée dans le respect du cadre local, pour optimiser l’occupation et les revenus.
Bon à savoir :
Milan et Rome se révèlent incontournables pour les investissements immobiliers d’ici 2030 grâce à des projets significatifs d’infrastructure, comme le prolongement de leurs lignes de métro, et un climat d’affaires dynamique encouragé par des incitations fiscales attractives. Florence, avec sa réhabilitation urbaine et son positionnement croissant comme pôle technologique, offre un potentiel conséquent, tandis que Naples attire par ses réformes urbanistiques et une croissance du tourisme prononcée, stimulant ainsi la demande locative. Selon des experts, Milan devrait voir ses prix immobiliers croître de 20 % d’ici la fin de la décennie, soutenue par l’innovation et les start-ups, en ligne avec des tendances observées dans d’autres métropoles européennes telles que Barcelone. Les récentes mesures favorisant la rénovation énergétique en Italie ajoutent une dimension écologique et économique, renforçant l’attractivité pour les investisseurs soucieux du développement durable.
Analyses des tendances : prévisions immobilières à long terme en Italie
Les prix immobiliers italiens à long terme devraient rester sous pression modérément haussière, portés par une demande urbaine soutenue, la reprise du crédit et une internationalisation accélérée de la demande, malgré des vents contraires démographiques et des contraintes de pouvoir d’achat. Les marchés primaires et intermédiaires montrent déjà des hausses réelles modérées, avec une dynamique locative robuste qui soutient les rendements et les valorisations.
Facteurs économiques structurants
Croissance et cycle du crédit
Reprise des transactions en 2024 (+1,3% à 719 578 actes) et redressement marqué des achats financés au T4, signalant un soutien du crédit à la demande.
Hausse des loyers (+3,4% sur un an) renforçant l’attractivité investissement et la valorisation capitalisée des actifs résidentiels.
Attractivité urbaine et infrastructures
Développement d’infrastructures (ex. nouvelles lignes de métro à Milan) valorisant les quartiers bien connectés et accélérant la prime de centralité.
Effet d’événements et projets urbains catalyseurs à Milan, avec plans de requalification et perspectives jusqu’en 2030, renforçant la demande d’entreprises et de ménages qualifiés.
Demande internationale
Part des acheteurs étrangers en forte hausse au S1 2025 (19,6% des transactions dans 5 grandes villes vs 11,3% un an plus tôt), élargie au segment intermédiaire, pas seulement au luxe.
Facteurs démographiques
Dans les grands centres, la contrainte d’accessibilité à la propriété déplace la demande vers la location, soutenant loyers et rendements, alors que les marchés secondaires restent orientés achat-occupant.
Urbanisation relative et recherche d’emplois/ services soutiennent les capitales régionales (Milan, Rome, Turin, Florence), atténuant l’impact d’un vieillissement général sur la demande urbaine centrale.
Politiques publiques et régulation
Tonicité du marché hypothécaire et reprise des financements au T4 2024 indiquent que les conditions de crédit demeurent un levier clé pour l’absorption de l’offre.
Projets publics/PPP de transport et requalification urbaine (notamment à Milan) augmentent l’attractivité des micromarchés reliés et « greenfield » intra-urbains.
Investissements étrangers
Internationalisation rapide: doublement des ventes à clients internationaux dans les 6 premières villes suivies, soutenant les prix dans les centres historiques et quartiers prime/intermédiaires bien desservis.
Effet d’entraînement hors segment luxe grâce à la recherche de résidences principales par des actifs internationaux dans les villes moyennes et grandes.
Tendances mondiales
Numérisation
Télétravail/hybride: prime aux logements avec espaces dédiés et bonne connectivité; valorisation des quartiers bien fibrés et proches de hubs de mobilité douce.
Plateformes locatives et gestion digitale favorisent la liquidité et la professionnalisation du locatif, compressant les primes de risque.
Changement climatique
Résilience et efficacité énergétique deviennent des catalyseurs de prix; les villes investissant dans l’adaptation (mobilité, verdissement, drainage urbain) voient une prime de sécurité climatique dans la demande.
Évolution des prix: signaux actuels
Résidentiel: hausses réelles modérées sur 2024 (+2,1% marchés intermédiaires, +1,5% marchés primaires) malgré l’inflation, montrant une demande sous-jacente robuste.
Villes spécifiques: Milan affiche une trajectoire supérieure de valorisation, portée par infrastructures, événements internationaux et pipeline de requalification jusqu’en 2030. Des prévisions locales indiquent des hausses fortes 2024-2025 à Milan (~6,9%) et Venise (~6,5%), illustrant l’attrait des pôles premium et touristiques.
Prévisions 2025-2030: principaux marchés urbains et moteurs
Villes à plus fort potentiel de hausse des prix d’ici 2030
Milan
Moteurs: croissance de l’emploi qualifié, nouvelles lignes de métro, héritage JO 2026, requalification continue, demande étrangère élargie.
Signal prix: croissance supérieure dès 2024-2025 et records au centre jusqu’à ~9 000 €/m² observés historiquement, soutenant l’effet d’entraînement périphérique.
Rome
Moteurs: effet de rattrapage dans certains quartiers bien connectés, attractivité internationale croissante, amélioration des services et du tourisme à l’année.
Florence
Moteurs: forte demande internationale résidentielle et locative, contrainte d’offre en centre historique, premiumisation touristique.
Turin
Moteurs: requalification de friches, pôles d’enseignement et tech, prix relatifs encore abordables offrant potentiel d’appréciation.
Venise
Moteurs: attractivité internationale et patrimoniale, rareté d’offre, prévisions de hausse élevées à court terme (2024-2025) servant de base à une tendance soutenue.
Vents contraires et risques
Pouvoir d’achat: la tension sur l’accessibilité à la propriété dans les grandes villes déporte une partie de la demande vers la location, pouvant modérer la hausse des prix en propriété mais soutenir les loyers.
Taux/crédit: une normalisation moins favorable du coût du crédit ralentirait la progression des transactions; inversement, un assouplissement amplifierait la hausse des prix.
Démographie: vieillissement et stagnation démographique nationale pèsent sur les marchés périphériques; la sélectivité urbaine s’accroît au profit des pôles dynamiques.
Implications pour les stratégies d’investissement
Focaliser sur:
- Quartiers à proximité de nouvelles lignes de métro et nœuds intermodaux (prime de connectivité).
- Logements rénovés énergétiquement et biens avec espaces de travail à domicile (prime de liquidité future).
- Villes à forte demande étrangère et locative structurée (Milan, Rome, Florence, Venise, Turin) pour combiner croissance des loyers et potentiel d’appréciation.
Ville | Tendance de prix | Moteurs clés 2025-2030 |
Milan | Forte hausse | Infrastructures métro, JO 2026, requalification, demande étrangère |
Rome | Hausse modérée à soutenue | Rattrapage, tourisme, services, investisseurs internationaux |
Florence | Hausse soutenue | Demande internationale, contrainte d’offre centre historique |
Turin | Hausse sélective | Requalification, pôles universitaires/tech, prix accessibles |
Venise | Hausse soutenue | Attractivité internationale, rareté, dynamique court terme forte |
Graphiques — éléments à inclure et légende suggérée
- Évolution des transactions et des achats financés (2019-2024): courbe ascendante en 2024 avec pic T4, source Observatoire Nomisma.
- Variation annuelle des loyers vs prix (2023-2024): barres montrant +3,4% loyers, +1,5% à +2,1% prix selon segments.
- Part des acheteurs étrangers (S1 2024 vs S1 2025): histogramme passant de 11,3% à 19,6% dans 5 grandes villes.
- Comparatif de croissance de prix 2024-2025 par ville: barres Milan ~6,9%, Venise ~6,5% (indications locales).
Données complémentaires clés
- Transactions 2024: 719 578, +1,3% a/a; T4 +7,6% sur transactions; hausse de 19,5% des transactions financées au T4.
- Prix 2024: +2,1% marchés intermédiaires; +1,5% marchés primaires; différentiel limité neuf/ancien; performance supérieure pour biens entretenus dans certaines villes.
- Internationalisation: part d’acheteurs étrangers 19,6% S1 2025 (Rome, Milan, Turin, Cagliari, Florence), contre 11,3% S1 2024.
- Croissance locale attendue 2024-2025: Milan ~+6,9%; Venise ~+6,5% selon prévisions citées.
Bon à savoir :
Les prévisions immobilières à long terme en Italie montrent une croissance significative des prix dans des villes comme Milan, Rome et Naples d’ici 2030. L’urbanisation accrue, soutenue par une croissance économique stable et des flux migratoires internes, notamment des jeunes diplômés vers les centres urbains, est un moteur clé de cette tendance. Les politiques gouvernementales visant à stimuler l’achat de propriétés et l’attraction des investissements étrangers, notamment via des réductions fiscales et des initiatives numériques, renforcent cette dynamique. Par ailleurs, le changement climatique pousse à un réaménagement des infrastructures urbaines, augmentant ainsi l’attractivité de zones moins exposées. Les récents investissements européens dans la technologie et le transport influencent également positivement certains quartiers à forte croissance. L’analyse des graphiques économiques indique que ces facteurs combinés favoriseront une explosion des prix, particulièrement dans les zones de développement durable et bien desservies par les nouvelles infrastructures de transport.
Focus sur les zones de croissance : quelles villes verront leurs prix exploser
Les principaux pôles italiens de croissance économique pour la décennie actuelle sont Milan, Rome et Turin, rejoints par des villes en essor comme Bologne, Florence et Naples, portées par la reprise nationale et des dynamiques régionales différenciées.
En Lombardie, la trajectoire 2025 indique une accélération, avec un PIB régional attendu à +1,1 % (au‑dessus de la moyenne nationale), confirmant Milan comme moteur économique et technologique du pays.
Au niveau national, la croissance 2025 est estimée entre +0,4 % (FMI) et +0,6 % (Istat), avec un T1 2025 à +0,3 % t/t et +0,7 % a/a, soutenu par la demande intérieure, les exportations et l’investissement.
Facteurs économiques clés de flambée potentielle des prix
- Réaccélération de l’activité et de l’emploi: taux de chômage autour de 6,6 % au printemps 2025 et taux d’emploi à un record >62,5 %, renforçant la demande locale dans les grandes aires urbaines.
- Désinflation maîtrisée: inflation autour de 1,7 % en 2025, améliorant le pouvoir d’achat relatif et le coût réel du financement immobilier, ce qui peut relancer les transactions dans les marchés tendus.
- Rebond des investissements: progression des investissements et des exportations début 2025, moteur pour les régions industrielles (Lombardie, Piémont, Émilie‑Romagne) et pour les services avancés (Lazio, Toscane).
- Effets d’entraînement locaux: Milan (finance, tech, design), Bologne (mécatronique, université), Turin (automobile, aérospatial), Rome (administration, audiovisuel), Florence (luxe, culture), Naples (logistique, tourisme) — profils sectoriels propices à la hausse des revenus et des loyers.
Facteurs sociaux et technologiques
- Attractivité des métropoles pour les talents: record d’emploi et consolidation des écosystèmes universitaires et de R&D dans les capitales régionales, stimulant la demande locative qualifiée.
- Transformation numérique et industrie 4.0: reprise industrielle et services avancés soutenant la productivité dans le Nord et les capitales régionales, renforçant le pouvoir de fixation des prix dans les quartiers centraux.
Investissements en infrastructures et urbanisation
- Accélération des investissements publics/privés, avec la reprise des investissements nationaux en 2025, favorisant les nœuds de transport et la requalification urbaine dans les grandes villes.
- Urbanisation croissante: concentration des emplois qualifiés et des services de haut niveau dans Milan, Rome et Bologne, augmentant la pression sur le foncier bien desservi.
Attractivité touristique et pression sur les prix
- Rome, Florence et Naples bénéficient d’une demande touristique soutenue, renforçant la tension sur l’hôtellerie, les locations de courte durée et le commerce de centre‑ville, avec des effets de diffusion sur les loyers résidentiels.
- Milan consolide le tourisme d’affaires et d’événements internationaux, qui alimente la demande saisonnière et les prix dans les quartiers centraux et proches des hubs.
Données et prévisions récentes à l’appui
- Italie: croissance 2024 à +0,7 %; 2025 entre +0,4 % (FMI) et +0,6 % (Istat); T1‑2025 +0,3 % t/t, +0,7 % a/a; consommation, exportations (+2,8 %), investissements (+1,6 %) en hausse au début 2025.
- Lombardie: 2025 à +1,1 % vs +0,7 % national attendu; 2024 à +0,5 %; désinflation régionale à +0,8 % en 2024, laissant une marge de reprise de la consommation en 2025.
- Marché du travail et prix: chômage ~6,6 %, emploi >62,5 %; inflation ~1,7 % en 2025 — conditions compatibles avec une reprise graduelle des prix immobiliers dans les pôles.
Tableau — Pôles et moteurs de hausse des prix (synthèse)
Ville | Moteurs économiques | Infrastructures/urbanisation | Tourisme/effet prix |
Milan | Finance, tech, services B2B; PIB Lombardie +1,1 % 2025 | Hubs ferroviaires/aériens, requalifications urbaines | Tourisme d’affaires, premiumisation des quartiers |
Rome | Administration, audiovisuel, services | Projets urbains et transports, centralité nationale | Forte pression tourisme/centres historiques |
Turin | Auto, aérospatial, industrie | Connexions Nord‑Ouest, requalification quartiers industriels | Tourisme culturel en montée sélective |
Bologne | Mécatronique, université | Nœud TGV et logistique | Mix étudiants/affaires, loyers soutenus |
Florence | Luxe, culture, artisanat | Gestion flux touristiques, mobilité intra‑urbaine | Sur‑demande touristique, pression sur locations |
Naples | Logistique, maritime, culture | Ports et liaisons Sud, requalifications | Forte attractivité, tensions saisonnières |
Impacts attendus sur l’immobilier et le coût de la vie
- Immobilier résidentiel: reprise progressive des prix dans les centres et péricentres bien connectés; plus forte tension à Milan, Rome, Florence; rattrapage potentiel à Bologne et Turin; segments touristiques et étudiants sous pression à Florence, Bologne, Naples.
- Immobilier tertiaire: demande soutenue pour bureaux prime à Milan et Rome; repositionnement d’actifs obsolètes via rénovation énergétique, favorisé par un environnement d’investissement redevenu positif début 2025.
- Coût de la vie: hausse attendue dans les pôles à forte création d’emplois et tourisme, malgré l’inflation générale modérée; les ménages à revenus moyens seront plus exposés dans les quartiers centraux et bien desservis.
Risques et modérateurs
- Finances publiques: dette autour de 137‑138 % du PIB et resserrement budgétaire post‑superbonus peuvent freiner certains chantiers et subventions, modulant la vitesse de hausse des prix.
- Commerce mondial: incertitudes liées aux droits de douane et à la demande externe — sensibles pour les régions industrielles du Nord.
- Épargne élevée des ménages en 2024 et normalisation progressive: le redéploiement vers la consommation et l’immobilier pourrait être graduel, non linéaire.
Villes émergentes à surveiller
- Bologne: nœud ferroviaire, base industrielle/tech et forte population étudiante — combinaison propice à une hausse des loyers et des prix dans la décennie.
- Florence: flux touristiques et économie du luxe soutiennent des valorisations élevées et une forte sensibilité des loyers aux pics saisonniers.
- Naples: dynamisme logistique et culturel, montée du tourisme et projets d’infrastructure au Sud suggèrent un potentiel d’appréciation, avec volatilité saisonnière des loyers.
À retenir: les pôles italiens combinant croissance de l’emploi, investissements d’infrastructure et attractivité touristique — en tête Milan, Rome, Turin, avec Bologne, Florence, Naples en rattrapage — présentent les fondamentaux les plus solides pour une augmentation des prix immobiliers et du coût de la vie dans la décennie en cours.
Bon à savoir :
Milan, Rome et Turin continuent de se renforcer en tant que pôles économiques dynamiques grâce à des investissements massifs en infrastructures et à une urbanisation soutenue, attirant à la fois entreprises et talents, ce qui pourrait faire grimper les prix d’ici 2030. Les prévisions économiques suggèrent une croissance robuste avec, par exemple, Milan qui registre une hausse de 10% des transactions immobilières en 2022. Dans le même temps, des villes comme Bologne, Florence et Naples deviennent de plus en plus attrayantes avec des projets technologiques et un secteur touristique en plein essor, exacerbant potentiellement la demande immobilière et les coûts de la vie. La ville de Bologne, grâce à son hub technologique, a connu une augmentation des prix de l’immobilier de près de 7% l’année passée. Ces évolutions soulignent comment le marché immobilier italien est influencé non seulement par l’essor économique local mais aussi par des tendances mondiales changeantes, portant des implications significatives pour les habitants et les investisseurs potentiels.
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