Immobilier : Île Maurice vs Pays Voisins – Comparatif Achat

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

Dans un monde où l’investissement immobilier est devenu une stratégie incontournable pour diversifier ses actifs, l’Île Maurice se démarque comme une destination de choix, souvent comparée à ses voisins de l’Océan Indien.

Entre les avantages fiscaux attractifs, le cadre de vie idyllique et les infrastructures développées de l’Île Maurice, il est essentiel de comprendre ce qui la rend captivante par rapport aux opportunités offertes par les pays voisins.

Cet article explore en détail les particularités du marché immobilier mauricien face à ses concurrents régionaux, mettant en lumière les différences clés et offrant une perspective éclairée pour ceux qui souhaitent investir judicieusement dans ces régions paradisiaques.

Île Maurice et ses voisins : une comparaison immobilière

DestinationPrix moyen au m² (résidentiel)Types de propriétés disponiblesAccès aux non-résidentsRentabilité potentielleQualité de vie, infrastructures et accès
Île Maurice2 500 à 8 000 € (selon emplacement et projet, villas premium jusqu’à 10k €/m²)Appartements, maisons individuelles, villas RES/IRS/PDS, terrains à bâtirProgrammes spécifiques pour étrangers (RES, IRS, PDS), achat possible avec minimum d’investissement ; pleine propriété possible dans certains casMarché dynamique mais prix élevés ; rentabilité locative correcte sur les secteurs touristiques ou haut de gammeTrès bonne qualité de vie ; infrastructures modernes (santé privée reconnue), écoles internationales ; connectivité aérienne directe vers l’Europe/Afrique/Asie
Seychelles2 500 à 3 500 € en moyenne pour un appartement à Anse Royale ; maisons individuelles plus chères selon la localisationAppartements rares hors projets hôteliers ou résidences haut de gamme, villas principalement sur Mahé/Praslin/La Digue; terrains limitésRestrictions fortes : acquisition via des programmes agréés par l’État ou via sociétés locales; démarche complexe et sélectiveOpportunités limitées par rareté du foncier et forte demande touristique haut de gammeExceptionnelle beauté naturelle mais offre restreinte d’infrastructures comparées à Maurice/Réunion ; accès aérien moins fréquent
MadagascarEnviron trois fois moins cher qu’en France métropolitaine (prix très variables suivant ville/quartier)Villas spacieuses en ville principale Antananarivo, appartements urbains simples/modestes; terrains nombreuxNon-résidents ne peuvent pas acheter directement : obligation de passer par une société locale ou bail emphytéotique longue duréeRendement élevé théorique (>12%), surtout dans le bureau/commercial ou location résidentielle urbaineInfrastructures insuffisantes dans beaucoup d’endroits hors capitale ; cadre naturel attractif mais sécurité/réseaux perfectibles
La RéunionMoyenne autour de 3 000–4 000 €/m² selon zone urbaine/coastaleMaisons individuelles créoles/récents lotissements/appartements urbains/villas balnéaires populaires auprès des investisseurs françaisNon-résidents UE peuvent acheter sans restriction majeureStabilité du marché modérée : progression régulière sans envolée spéculativeExcellente qualité de vie tropicale française : hôpitaux performants/scolarité francophone/infrastructures européennes/aéroport international

Différences principales entre les marchés immobiliers

Prix au mètre carré

Les prix sont globalement les plus élevés à Maurice et aux Seychelles pour le résidentiel premium. Madagascar affiche les tarifs les plus bas mais avec un écart marqué en termes d’infrastructure.

Types d’offres

Île Maurice propose la palette la plus large grâce aux régimes IRS/RES/PDS. Les Seychelles privilégient le luxe exclusif. La Réunion reste classique dans son offre résidentielle tandis que Madagascar se distingue par ses grandes surfaces abordables.

Réglementation pour non-résidents

Maurice facilite l’achat sous conditions. Les Seychelles imposent des restrictions strictes sauf exceptions ciblées. À Madagascar l’achat direct est interdit aux étrangers tandis qu’à La Réunion il n’existe quasiment aucune barrière pour ressortissants européens.

Rentabilité attendue

Madagascar promet la meilleure rentabilité brute grâce au faible coût initial mais expose davantage au risque politique/sûreté. Île Maurice attire une clientèle internationale stable malgré des prix soutenus donc rendement modéré sauf positionnement stratégique locatif/touristique.

Attractivité générale

Île Maurice combine fiscalité attractive/infrastructures modernes/facilité administrative qui séduisent expatriés comme investisseurs long terme.
Seychelles cible un segment ultra-premium recherchant rareté/luxe/environnement préservé.
Madagascar attire surtout sur critère coût/surface/rendement potentiel—mais exige vigilance accrue.
La Réunion garantit stabilité/juridiction européenne/services publics efficaces/environnement tropical francophone.

Résumé visuel

L’Île Maurice se démarque comme compromis idéal entre accessibilité légale/facilité administrative/offre diversifiée/investissement sécurisé alors que chaque voisin répond plutôt à une niche spécifique : ultra-luxe seychellois vs rentabilité brute malgache vs cadre familial réunionnais sécurisant.

Bon à savoir :

L’immobilier à l’Île Maurice, avec un prix moyen avoisinant les 2 500 à 5 000 euros/m², se distingue par une offre variée, incluant appartements de luxe, maisons individuelles et terrains à bâtir, et est accessible aux non-résidents grâce au Property Development Scheme. En revanche, La Réunion présente des prix similaires mais impose plus de restrictions pour les étrangers, bien qu’elle bénéficie d’infrastructures robustes et d’un haut standard de vie grâce à son statut départemental français. Les Seychelles affichent des prix plus élevés, souvent supérieurs à 5 000 euros/m² pour les biens haut de gamme, avec des lois d’achat pour étrangers plus strictes, limitant souvent la pleine propriété. Madagascar, avec des coûts bien plus bas, sous les 1 000 euros/m², offre de grandes opportunités, mais ses lois restrictives pour non-résidents et l’état des infrastructures nécessitent une étude prudente. En termes de rentabilité, l’Île Maurice évoque une stabilité économique prometteuse et une accessibilité facilitée par ses connexions internationales, tandis que ses voisins offrent divers niveaux d’attrait selon l’accessibilité et les politiques avantageuses.

Atouts fiscaux de l’Île Maurice face à ses voisins

PaysTaux d’imposition sur les revenus fonciersTaxe sur les gains en capitalPrincipales incitations fiscales pour investisseurs étrangersConventions fiscales bilatéralesCharges fiscales annuelles globales (investisseur immobilier)
Île Maurice15 % forfaitaireAucunePermis de résidence via investissement, exonération partielle, absence d’IFI ou de taxe sur la fortune immobilière, pas de droits de succession ; accès à certains projets labellisés IRS/RES/SCS/PDS pour obtenir la résidenceRéseau étendu (plus de 40 pays) ; évite double imposition et favorise rapatriement des fondsFaibles : taux unique, absence d’impôt sur plus-value et transmission immobilière
Afrique du SudProgressif jusqu’à 45 %Jusqu’à 18 %Peu d’incitations spécifiques aux étrangers ; taxation mondialeOui, mais moins favorableÉlevées : taxation élevée des revenus locatifs et plus-values
SeychellesEnviron 15-33 % selon statutJusqu’à 27 %, diverses taxes indirectes possiblesStatuts résidentiels par investissement mais coût élevéMoyennes à élevées : fiscalité locative supérieure à Maurice
MadagascarVariable selon statut résident/non-résidentPlus-value imposableIncitations limitées ; procédures administratives complexesMoins développéVariables : charges souvent imprévisibles

Taux d’imposition à l’Île Maurice

  • Impôt forfaitaire unique de 15 % appliqué aux revenus tirés des biens immobiliers détenus par résidents comme non-résidents.
  • Pas d’impôt sur les plus-values lors de la revente du bien immobilier.
  • Absence totale d’impôt foncier classique annuel ou taxe locale additionnelle.

Incitations fiscales spécifiques

  • Obtention du permis de résidence possible dès un investissement dans un projet labellisé IRS/RES/SCS/PDS avec seuil minimum réglementaire.
  • Pas de droits successoraux ni impôt sur la fortune immobilière.
  • Absence totale ou forte réduction des taxes lors du rapatriement légal des fonds issus soit des loyers soit lors d’une cession.

Conventions fiscales bilatérales

L’île Maurice a signé plus de quarante conventions visant à éviter la double imposition. Cela permet :

  • D’éviter qu’un investisseur étranger paie l’impôt deux fois (dans son pays et à l’île).
  • De faciliter le transfert sécurisé des loyers perçus ainsi que le produit issu d’une vente vers le pays résidentiel principal.

Comparaison synthétique avec voisins régionaux

À retenir :

Maurice combine taux unique bas, absence totale d’imposition sur les gains en capital et large réseau conventionnel international. L’ensemble aboutit généralement à une charge fiscale annuelle inférieure pour un investisseur immobilier étranger comparativement aux juridictions voisines où se cumulent progressivité fiscale élevée, taxation systématique des plus-values et moindres avantages conventionnels.

Les économies réalisées sont particulièrement significatives au niveau :

  • Des revenus locatifs nets après impôts
  • De l’absence totale ou quasi-totale de prélèvements en cas revente
  • De la facilité administrative liée au statut fiscal clair

Pour tout investisseur international recherchant stabilité juridique/fiscale et optimisation patrimoniale dans l’océan Indien, l’avantage mauricien reste donc marqué.

Bon à savoir :

L’Île Maurice se distingue par des atouts fiscaux significatifs pour les investisseurs immobiliers face à ses voisins. Elle se caractérise par un impôt relativement bas sur les revenus fonciers, avec un taux fixe de 15 %, qui est souvent plus compétitif que ceux des pays voisins. De plus, les gains en capital réalisés lors de la vente de biens immobiliers sont généralement exonérés d’impôts, ce qui est attrayant pour les investisseurs cherchant à maximiser leur rentabilité. L’île offre également des incitations fiscales telles que l’exonération de droits de succession et des déductions pour les dépenses liées à l’investissement. Grâce aux conventions fiscales bilatérales, l’Île Maurice a conclu des accords pour éviter la double imposition avec de nombreux pays, facilitant ainsi les flux d’investissements internationaux. En termes de charges fiscales annuelles globales, les investisseurs bénéficient d’un environnement fiscal stable et prévisible, souvent plus avantageux que dans beaucoup d’États voisins, ce qui en fait une destination privilégiée pour l’achat immobilier dans la région.

Fiscalité : l’Île Maurice en comparaison avec les pays voisins

PaysImpôt sur le revenu (personnes physiques)Impôt sur les sociétésTaxe sur la plus-value immobilièreTaxes spécifiques immobilières
Île Maurice15% (progressif jusqu’à 20% au-delà d’un certain seuil)15% standard, 5% contribution équitable > Rs 24M bénéfices/anPas de taxe sauf conditions particulières (10 % en cas de revente rapide ou selon certains schémas)Pas de taxe foncière ni d’habitation ; TVA remboursable pour certains achats neufs ; droits d’enregistrement généralement à 5 %
Afrique du SudProgressif jusqu’à ~45%Environ 27%Oui, entre 7,5 % et plus selon durée et montantDroits de mutation progressifs (« Transfer Duty »), taxe foncière annuelle, autres taxes locales
SeychellesProgressif jusqu’à ~30-33 %Autour de 25-33 %Oui, taux variablesDroits d’enregistrement élevés (~6%), taxe foncière annuelle
MadagascarProgressif jusqu’à ~20-23 %Environ 20-23 %OuiDroits d’enregistrement (2 à 6%), taxe foncière locale

Principaux avantages fiscaux à l’Île Maurice :

  • Taux unique ou faible pour l’impôt sur le revenu et les sociétés.
  • Absence quasi-totale de taxation des plus-values immobilières hors situations particulières.
  • Pas de taxes annuelles type foncier/habitation.
  • Plusieurs conventions contre la double imposition avec des dizaines de pays partenaires majeurs.
  • Dispositifs attractifs pour non-résidents : permis investisseur permettant résidence fiscale sous conditions simples.

Comparaison détaillée des incitations fiscales

Île Maurice

  • Régime fiscal stable et prévisible : impôt linéaire à partir du premier euro perçu puis progressivité légère au-delà de Rs24M/an
  • Exonération totale ou partielle possible via mécanismes conventionnels si résidence fiscale étrangère
  • Programmes spéciaux (IRS/PDS/RES/Smart City Scheme…) ouverts aux étrangers avec droits pleins attachés au bien
  • Remboursement partiel TVA possible lors d’un achat neuf auprès promoteur agréé avant mi‑2025

Afrique du Sud

  • Fiscalité lourde en haut du barème + taxation étendue des plus-values
  • Taxes locales importantes pouvant peser fortement sur la rentabilité brute

Seychelles

  • Imposition globale élevée pour résidents comme non-résidents
  • Frais importants lors des mutations immobilières
  • Peu voire pas d’accords bilatéraux efficaces contre la double imposition

Madagascar

  • Fiscalité modérée mais administration peu lisible
  • Moins structuré et sécurisé pour investissement international
  • Poids relatif élevé des frais annexes locaux

Incidence fiscale sur l’attrait immobilier

L’absence quasi-totale de taxes récurrentes ainsi que l’imposition modérée sont deux atouts majeurs qui placent l’Île Maurice nettement devant ses voisins régionaux. Les investisseurs bénéficient :

  • D’une meilleure visibilité financière long terme,
  • De frais réduits tant lors de l’acquisition qu’en détention,
  • D’une sécurité accrue grâce aux accords internationaux.

En comparaison :

  • L’Afrique du Sud propose un marché vaste mais fiscalement dissuasif en cas forte valorisation,
  • Les Seychelles restent chères tant à l’achat qu’à la détention,
  • Madagascar est accessible mais moins sécurisé juridiquement/fiscalement.

Synthèse – Impact dans le choix final

La fiscalité mauricienne constitue un argument déterminant dans une stratégie patrimoniale internationale : elle permet une optimisation légale tout en profitant d’un cadre stable. Ce différentiel explique pourquoi nombre d’investisseurs choisissent prioritairement l’île face aux marchés voisins malgré parfois un ticket moyen supérieur.

Bon à savoir :

À l’Île Maurice, l’impôt sur le revenu pour les particuliers est fixé à un taux unique de 15%, tandis que l’impôt sur les sociétés est également à 15%, ce qui est généralement plus bas que celui de l’Afrique du Sud où le taux d’imposition personnel peut atteindre 45% et celui des sociétés 28%. Les Seychelles appliquent un taux progressif allant jusqu’à 33% sur le revenu personnel et 30% sur les sociétés, tandis qu’à Madagascar, les taux peuvent monter à 20% pour les particuliers et 20% pour les sociétés. Concernant les transactions immobilières, l’Île Maurice impose une taxe de 5% sur la valeur de la transaction, ce qui peut être un avantage comparé aux frais plus élevés de transfert immobilier en Afrique du Sud pouvant atteindre 13%. Les avantages fiscaux de Maurice incluent les traités de non-double imposition avec plus de 40 pays et des incitations fiscales telles que l’exonération d’impôt sur les gains en capital pour les non-résidents, renforçant son attractivité pour les investisseurs internationaux. Ces aspects fiscaux rendent l’île souvent plus favorable par rapport à ses voisins, influençant la décision des investisseurs à y privilégier l’acquisition immobilière.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.

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