Loi et Régulations Immobilières en Croatie : Guide Essentiel

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

Se lancer dans l’acquisition ou la gestion d’un bien immobilier en Croatie peut sembler une entreprise complexe en raison des lois et régulations spécifiques qui encadrent ce secteur dynamique. Pourtant, comprendre ces régulations est essentiel pour éviter les pièges potentiels et maximiser ses opportunités d’investissement dans ce magnifique pays au patrimoine riche.

Dans cet article, nous vous dévoilons les éléments clés à connaître, qu’il s’agisse des restrictions liées aux acheteurs étrangers, des taxes immobilières, ou des règles de location. Vous découvrirez comment naviguer dans cet environnement légal afin de rendre votre projet immobilier non seulement réalisable, mais aussi couronné de succès.

Sommaire de l'article masquer

Acquérir une propriété en Croatie : guide pour les étrangers

Processus légal d’achat d’une propriété en Croatie pour les étrangers

1. Étapes clés du processus d’achat :

  • Obtenir un numéro d’identification fiscale croate (OIB), indispensable pour toute transaction.
  • Trouver la propriété et signer un accord précontractuel (avant-contrat) qui détaille les conditions de vente et généralement implique le versement d’un dépôt (environ 10 % du prix).
  • Vérification du statut juridique de la propriété par un avocat local.
  • Préparation et signature du contrat de vente devant notaire.
  • Pour les ressortissants de pays tiers (hors UE/EEE), demande d’autorisation d’achat auprès du Ministère de la Justice croate, soumise avec les documents requis.
  • Paiement du solde et des taxes associées.
  • Enregistrement du transfert de propriété au registre foncier local (cadastre) à l’aide du contrat notarié.
  • Réception du certificat de propriété (vlasnički list).

2. Documents requis :

  • Passeport ou pièce d’identité
  • OIB (numéro fiscal croate)
  • Contrat de vente notarié
  • Preuve de paiement (acompte, solde, taxes)
  • Accord préalable du Ministère de la Justice (pour non-UE/EEE)
  • Preuve de citoyenneté
  • Déclaration de vente du vendeur

3. Restrictions et conditions spécifiques :

  • Principe de réciprocité : Les ressortissants étrangers ne peuvent acheter que si leur pays autorise les Croates à faire de même.
  • Les citoyens de l’UE/EEE peuvent acheter la plupart des biens résidentiels sans autorisation préalable, mais pas de terres agricoles.
  • Les ressortissants de pays tiers doivent obtenir une autorisation spécifique du Ministère de la Justice.
  • Il n’existe généralement pas de limite sur le nombre de biens qu’un étranger peut posséder.

4. Différences selon la résidence ou la nationalité :

Nationalité / StatutProcédure d’achatRestrictions principales
Citoyens UE/EEEProcédure simplifiéePas d’achat de terres agricoles
Citoyens pays tiers (hors UE)Autorisation du Ministère requiseAccord de réciprocité obligatoire
Sociétés étrangèresPossibilité d’achat via sociétéProcédure différente, conseils requis

5. Implications fiscales :

  • Taxe sur les ventes immobilières : 3 % de la valeur du bien, due par l’acheteur.
  • D’autres taxes ou frais peuvent s’appliquer selon la nature du bien (résidentiel, commercial, etc.).
  • Ouverture d’un compte bancaire local recommandée pour faciliter les paiements.

6. Conseils pratiques pour naviguer dans le système légal croate :

  • Faire appel à un avocat local spécialisé en droit immobilier pour vérifier le statut du bien, rédiger ou examiner les contrats et s’assurer de la conformité du processus.
  • Travailler avec un agent immobilier accrédité pour éviter les fraudes et bénéficier d’une meilleure connaissance du marché local.
  • Toujours vérifier que le vendeur est bien le propriétaire enregistré et qu’aucune dette ou charge n’est attachée au bien.
  • S’assurer que le bien est correctement enregistré au cadastre avant le paiement final.

7. Erreurs courantes à éviter :

  • Négliger la vérification du statut juridique du bien ou de son enregistrement.
  • Ne pas obtenir l’autorisation nécessaire auprès du Ministère de la Justice pour les ressortissants hors UE.
  • Payer un acompte sans signer d’accord précontractuel ou de contrat notarié.
  • Sous-estimer les délais administratifs pour l’obtention des autorisations.
  • Ne pas inclure toutes les conditions importantes dans le contrat de vente.

8. Organismes et autorités compétentes à contacter :

  • Ministère de la Justice de la République de Croatie (pour l’autorisation d’achat)
  • Tribunal municipal local (pour l’enregistrement foncier)
  • Notaire public (pour la légalisation des documents)
  • Agence immobilière agréée et avocat spécialisé
  • Office du cadastre (pour les vérifications foncières)
  • Administration fiscale croate (pour l’OIB et les taxes)

Important :
L’achat immobilier en Croatie par un étranger requiert rigueur et prudence. L’accompagnement par des professionnels locaux est vivement conseillé à chaque étape.

Bon à savoir :

Lorsqu’un étranger souhaite acheter une propriété en Croatie, il doit se familiariser avec le processus légal, qui inclut l’obtention d’une autorisation du Ministère de la Justice dans certains cas, à moins d’être ressortissant d’un pays de l’UE, où les conditions sont plus souples. Les documents requis comprennent un passeport, un contrat de vente et un extrait du cadastre. La procédure peut varier en fonction de la résidence ou de la nationalité, et faire appel à un avocat local ou un agent immobilier accrédité est fortement conseillé pour éviter les erreurs courantes, comme le non-respect des lois locales. Les acquéreurs doivent considérer les taxes à régler, comme l’impôt foncier qui s’élève à 3% du prix d’achat. Contacter des autorités telles que le Registre foncier croate ou les mairies peut fournir de précieuses informations. Pour éviter les pièges habituels, il est crucial de vérifier la légitimité du vendeur et la clarté des titres de propriété.

Comprendre les lois et régulations immobilières en Croatie

Principales lois et régulations du marché immobilier en Croatie

Le marché immobilier croate est principalement encadré par la Loi sur la propriété et d’autres droits réels, la Loi sur la construction et diverses réglementations locales concernant l’urbanisme et la fiscalité. Depuis 2025, des réformes ont introduit des taxes supplémentaires sur les locations de courte durée et les propriétés vacantes, afin de stabiliser le marché et favoriser la location longue durée.

Droits de propriété et restrictions d’achat

Catégorie d’acheteurDroits/Restrictions principales
Citoyens croatesAccès sans restriction à tous types de biens (résidentiel, commercial, agricole, forestier).
Citoyens de l’UEPeuvent acheter librement des biens résidentiels et commerciaux. Limite sur les terres agricoles et forêts sauf via société croate.
Non-résidents hors UEAchat possible sous conditions de réciprocité, avec approbation du ministère de la Justice. Souvent, création d’une société croate requise.
  • Les non-résidents (hors UE) doivent obtenir une autorisation officielle et sont soumis à la règle de réciprocité. Pour certains biens (agricoles, forêts), l’achat direct n’est généralement pas permis ; il faut alors passer par une société croate.
  • Les citoyens de l’UE bénéficient d’un accès quasi identique à celui des locaux, à l’exception notable des terres agricoles.

Procédure d’enregistrement de la propriété

  1. Signature d’un contrat de vente authentifié par un notaire.
  2. Dépôt du contrat et des documents justificatifs au registre foncier local (Zemljišna knjiga).
  3. Vérification des titres et absence de charges ou litiges recommandée (due diligence).
  4. Obtention du certificat d’absence de dettes et enregistrement officiel du nouveau propriétaire.

Obligations fiscales et taxes immobilières

Taxe/FraisMontant/Condition
Taxe de transfert de propriété3 % du prix d’achat (sur revente de biens existants).
TVA25 % (uniquement sur les biens neufs vendus par une entreprise).
Frais d’agence immobilièreEnviron 3 % + TVA, à la charge de l’acheteur ou partagés selon l’accord.
Frais de notaire et juridiquesEnviron 1 % + TVA.
Taxe foncière annuelleNégligeable actuellement, mais des réformes pourraient introduire une taxe plus conséquente.
  • Les locations de courte durée et propriétés vacantes peuvent être soumises à des taxes additionnelles, notamment dans les zones touristiques.
  • Les biens utilisés comme résidence principale ou loués à long terme (10 mois/an) peuvent bénéficier d’exonérations.

Permis de construire et conformité

  • Tout projet de construction doit être précédé de l’obtention d’un permis de construire auprès des autorités locales.
  • Vérifier la classification du terrain (résidentiel, commercial, agricole) et la conformité avec les plans d’urbanisme.
  • L’existence d’un permis d’utilisation est nécessaire pour toute transaction portant sur un bien neuf.

Garanties pour des transactions équitables et transparentes

  • Recours à un avocat spécialisé en immobilier fortement conseillé.
  • Vérification systématique de l’état juridique du bien, absence d’hypothèque ou de litige.
  • Les transactions doivent être enregistrées officiellement pour être opposables.

Exemples concrets

  • Un citoyen allemand peut acheter un appartement à Split sans restriction, payer 3 % de taxe de transfert, et enregistrer la propriété à son nom.
  • Un investisseur américain doit soit prouver la réciprocité, soit créer une société en Croatie pour acquérir un bien, et devra obtenir l’approbation du ministère compétent.

À retenir : Le respect des étapes légales et fiscales, ainsi que la vérification de la conformité des titres et permis, sont essentiels pour sécuriser une transaction immobilière en Croatie.

Bon à savoir :

En Croatie, le marché immobilier est principalement régulé par la loi sur la propriété et ses articles qui encadrent les transactions. Les non-résidents de l’UE doivent obtenir une autorisation spéciale du ministère de la Justice pour acheter des biens immobiliers. Les droits de propriété sont garantis tant pour les locaux que pour les étrangers, mais ces derniers peuvent rencontrer plus de contraintes. L’enregistrement de la propriété au cadastre est une procédure essentielle pour sécuriser la transaction. Les obligations fiscales incluent la taxe de transfert de propriété, généralement de 3 % du prix d’achat, et la TVA sur les nouvelles constructions. Les permis de construire doivent être obtenus pour toute nouvelle construction ou modification importante, avec des contrôles stricts sur le respect des normes urbanistiques. Pour assurer des transactions équitables, il est conseillé de recourir à un notaire et à un avocat spécialisé dans le droit immobilier croate.

Les secrets de la fiscalité immobilière croate

Cadre fiscal des transactions immobilières en Croatie

L’achat d’un bien immobilier en Croatie est soumis à une taxe sur les acquisitions immobilières. Le taux standard est généralement de 5 % du prix du contrat de vente ou de la valeur estimée par l’administration fiscale, et cette taxe est payée par l’acheteur. Pour les biens nouvellement construits vendus directement par une société croate, le taux peut descendre à environ 1,5 %. Les citoyens européens peuvent acheter un bien dans les mêmes conditions que les résidents croates, tandis que pour les non-résidents hors UE, une approbation ministérielle peut être requise.

Type de transactionTaux d’impositionCondition
Acquisition (marché secondaire)5 %Payée par l’acheteur
Acquisition (bien neuf via entreprise)~1,5 %Si vendeur = société croate

TVA applicable et exonérations

La TVA (PDV) s’applique principalement aux biens neufs vendus directement par des entreprises. Sur le marché secondaire ou entre particuliers, la TVA n’est généralement pas exigée mais remplacée par la taxe sur la mutation immobilière ci-dessus.

Exonérations/réductions :

  • Certaines propriétés nouvellement construites bénéficient d’une réduction du taux d’acquisition.
  • La valeur cadastrale sert souvent de base au calcul fiscal : elle peut être inférieure à la valeur réelle du marché.
  • Des taxes additionnelles locales peuvent exister selon la municipalité (services urbains).

Fiscalité annuelle et locale

Outre l’impôt national unique sur les acquisitions :

  • Un impôt foncier annuel s’applique aux propriétaires : il varie entre 0,15 % et 0,35 % de la valeur cadastrale.
  • Des redevances municipales pour services locaux peuvent s’ajouter (collecte des déchets…).

Liste des principales obligations annuelles :

  • Paiement de l’impôt foncier national
  • Vérification régulière du registre cadastral
  • Paiement éventuel des taxes locales

Obligations fiscales sur revenus locatifs et gains en capital

Les propriétaires doivent déclarer tout revenu locatif généré en Croatie. Les non-résidents sont imposés au même titre que les résidents sur ces revenus locatifs réalisés localement.

StatutRevenus locatifsGains en capital
RésidentImposablesImposables
Non-résidentImposables si réalisésImposables si réalisés

Les plus-values réalisées lors de la vente sont également soumises à imposition selon le régime applicable au moment de la transaction.

Réformes fiscales récentes impactant le secteur immobilier

Depuis le 1er janvier 2025 :

  • Simplification du système fiscal immobilier
  • Elimination partielle des doubles impositions
  • Introduction/ajustement d’un impôt foncier annuel généralisé

Ces changements visent à attirer davantage d’investisseurs étrangers tout en répondant aux enjeux sociaux comme celui du manque d’habitations abordables.

Liste pratique pour optimiser sa fiscalité immobilière légalement :

  • Privilégier un achat via entreprise pour bénéficier éventuellement d’un taux réduit.
  • Faire certifier rapidement son contrat afin que sa base fiscale soit conforme aux valeurs cadastrales officielles.
  • Se renseigner auprès des autorités locales quant aux éventuelles taxes additionnelles applicables dans chaque municipalité.

Pour maximiser ses avantages fiscaux tout en respectant strictement le cadre légal croate actuel :

  1. Procéder systématiquement à une vérification préalable auprès du registre cadastral avant toute acquisition ou déclaration annuelle.
  2. Consulter régulièrement un expert local afin d’intégrer immédiatement toute réforme fiscale récente dans sa stratégie patrimoniale immobilière.
  3. Préparer soigneusement ses justificatifs lors de déclarations transfrontalières si non-résident ; cela permet aussi éviter toute double imposition involontaire grâce aux conventions bilatérales existantes avec certains pays européens.

En résumé : maîtriser ces secrets fiscaux permet non seulement sécuriser son investissement mais aussi optimiser durablement son patrimoine immobilier sous juridiction croate.

Bon à savoir :

En Croatie, l’acquisition de biens immobiliers est soumise à une taxe de transfert immobilier de 3%, sauf si l’acheteur est assujetti à la TVA, généralement applicable aux nouvelles constructions à un taux de 25%. Certaines exonérations peuvent s’appliquer, notamment pour les transactions familiales. Les non-résidents sont imposés sur les revenus locatifs à un taux fixe de 15%, tandis que les résidents paient selon le barème progressif. Quant aux gains en capital, une taxe de 10% est imposée si la vente a lieu dans les deux ans suivant l’achat. Les réformes récentes ont simplifié les formalités fiscales, encourageant l’investissement tout en étant vigilant à respecter la législation croate. Pour optimiser fiscalement, envisagez les conseils d’un expert local qui connaît non seulement les lois mais aussi les nuances pratiques du marché.

Droits des propriétaires et évolutions réglementaires en Croatie

Historique des droits des propriétaires immobiliers en Croatie

  • Avant l’indépendance, le régime socialiste accordait un droit d’occupation transmissible et très protecteur pour les occupants, même sur des logements privatifs, réduisant le pouvoir effectif des propriétaires privés.
  • La Loi sur le bail d’habitation de 1996 a profondément modifié ce régime : elle a retiré le droit d’occupation en perpétuité aux occupants des logements privatisés, autorisant les propriétaires à récupérer leur bien, mais initialement sous réserve de fournir un logement de remplacement. En 1998, cette obligation de relogement a été annulée par la Cour Constitutionnelle, provoquant des expulsions sans compensation pour les familles concernées.

Principaux changements législatifs depuis l’adhésion à l’Union européenne

  • Depuis 2009, dans le cadre de l’harmonisation européenne, les citoyens de l’UE peuvent acheter librement des biens immobiliers résidentiels en Croatie, dans les mêmes conditions que les citoyens croates.
  • La procédure d’achat a été simplifiée et uniformisée : obtention d’un numéro fiscal (OIB), vérification du titre de propriété, compromis de vente avec acompte, finalisation devant notaire, enregistrement cadastral et paiement des taxes.
  • La pleine propriété est devenue la norme, avec la possibilité de copropriété dans les immeubles. L’achat de terres agricoles ou de forêts reste restreint pour les étrangers, sauf via une société.

Influence de ces changements sur les droits des propriétaires

  • Achat : Les ressortissants de l’UE bénéficient d’un accès élargi et d’une procédure rapide (30–45 jours), tandis que les non-ressortissants doivent obtenir une autorisation ministérielle (délai de 2 à 4 mois).
  • Vente : La transparence des registres fonciers et cadastraux facilite la vente, mais l’accord de tous les copropriétaires est requis en cas de propriété conjointe.
  • Location : Les revenus locatifs sont imposés à un taux forfaitaire de 10 % (porté à 15 % avec surtaxes pour les non-résidents). Les propriétaires doivent déclarer les revenus et respecter les normes locales (contrat écrit, déclaration fiscale, sécurité des logements).

Réglementations actuelles protégeant les propriétaires

  • Vérification et protection du titre : Système centralisé d’enregistrement foncier permettant de vérifier en ligne la propriété, les charges et les hypothèques.
  • Absence de droits de bail : Les propriétaires de biens privés ne sont pas soumis à des droits d’usage ou taxes sur l’utilisation du terrain.
  • Recours juridiques : Les propriétaires disposent de moyens légaux pour recouvrer leur bien en cas de non-paiement de loyer ou d’occupation illégale.

Obligations des propriétaires

  • Paiement de la taxe de transfert immobilier (3 % sur les biens revendues).
  • Paiement de la TVA sur les constructions neuves (25 %, inclus dans le prix).
  • Paiement de la taxe foncière annuelle (modérée, dépendant de la municipalité).
  • Respect des normes de sécurité et d’habitabilité pour la location.
  • Déclaration des revenus locatifs et paiement des taxes associées.
Opération Délai estimé (UE) Délai estimé (hors UE) Principaux frais/taxes
Achat 30–45 jours 2–4 mois 3 % transfert, 25 % TVA neuf
Location 10 % (15 % non-résidents)
Vente 1–1,5 % frais juridiques

Évolutions récentes ou attendues

  • Depuis l’adoption de l’euro (2023), la transparence des transactions et la sécurité juridique ont été renforcées.
  • Des discussions sont en cours pour assouplir l’accès des étrangers à la propriété de terres agricoles, mais aucune réforme majeure n’est encore adoptée.
  • Les obligations de conformité fiscale et de déclaration des locations saisonnières sont renforcées pour lutter contre l’économie informelle dans le secteur touristique.

Exemples concrets et cas d’étude

  • L’ouverture du marché aux citoyens de l’UE en 2009 a favorisé l’essor des investissements étrangers, notamment sur la côte adriatique, où la demande étrangère a entraîné une hausse des prix et du rendement locatif.
  • Après la suppression de l’obligation de relogement en 1998, de nombreux propriétaires ont pu récupérer leur bien, mais des familles ont été expulsées sans compensation, illustrant l’importance de l’équilibre entre droit de propriété et protection sociale.

À retenir : Depuis l’intégration européenne, la Croatie offre un cadre juridique stable, transparent et attractif pour les propriétaires, tout en imposant des obligations fiscales et des procédures de conformité précises. Les réformes successives ont renforcé les droits des propriétaires, mais certaines restrictions persistent pour les terres agricoles et les forêts.

Bon à savoir :

Depuis l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne en 2013, les droits des propriétaires immobiliers ont connu plusieurs évolutions notables. La législation a été harmonisée avec les normes européennes, facilitant l’achat de biens immobiliers pour les citoyens européens tout en renforçant les droits de propriété. Les propriétaires doivent désormais respecter des normes strictes en matière de location, notamment à travers le respect des contrats de location standardisés et des droits des locataires. Par exemple, la loi impose désormais une période de préavis de trois mois pour la résiliation du contrat de location par le propriétaire. En 2021, des réglementations additionnelles ont été introduites pour protéger les propriétés culturelles, affectant la vente et la rénovation des biens classés. Actuellement, des réformes sont en discussion pour simplifier les procédures d’enregistrement foncier et accélérer les processus de vente. Les propriétaires doivent rester attentifs à ces changements afin de garantir leur conformité légale et protéger leurs investissements.

Découvrez les opportunités fascinantes qui vous attendent dans l’immobilier international et laissez-moi vous guider vers des investissements rentables. Avec mon expertise et ma connaissance approfondie des marchés globaux, je suis là pour vous accompagner à chaque étape de votre projet immobilier à l’étranger. N’attendez plus pour démarrer votre prochaine aventure immobilière et maximiser votre retour sur investissement. N’hésitez pas à me contacter pour discuter de vos objectifs et explorer ensemble les options qui s’offrent à vous.

Décharge de responsabilité : Les informations fournies sur ce site web sont présentées à titre informatif uniquement et ne constituent en aucun cas des conseils financiers, juridiques ou professionnels. Nous vous encourageons à consulter des experts qualifiés avant de prendre des décisions d'investissement, immobilières ou d'expatriation. Bien que nous nous efforcions de maintenir des informations à jour et précises, nous ne garantissons pas l'exhaustivité, l'exactitude ou l'actualité des contenus proposés. L'investissement et l'expatriation comportant des risques, nous déclinons toute responsabilité pour les pertes ou dommages éventuels découlant de l'utilisation de ce site. Votre utilisation de ce site confirme votre acceptation de ces conditions et votre compréhension des risques associés.

A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.

Retrouvez-moi sur les réseaux sociaux :
  • LinkedIn
  • Twitter
  • YouTube
Nos guides :