Publié le et rédigé par Cyril Jarnias
Découvrez comment la Norvège, avec son système économique robuste et son faible taux de chômage, devient une destination de choix pour les expatriés cherchant de nouvelles perspectives professionnelles.
Dans cet article, nous explorerons les secteurs en pleine croissance, comme l’énergie, la technologie et les services, où les compétences internationales sont de plus en plus recherchées.
Nous vous guiderons à travers les défis et les opportunités uniques que présente ce marché du travail dynamique, ainsi que les aspects culturels qui façonnent le quotidien des expatriés dans ce pays scandinave.
Préparez-vous à plonger dans un univers professionnel stimulant où l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est non seulement possible, mais garanti.
Explorer les emplois en Norvège : où commencer sa recherche
Principales industries et secteurs en croissance propices à l’emploi des expatriés en Norvège :
| Secteur | Description et potentiel d’emploi pour expatriés |
|---|---|
| Énergies renouvelables | Éolien (onshore/offshore), solaire, hydrogène, batteries. La Norvège investit massivement dans la transition énergétique, créant une forte demande de profils techniques et d’ingénierie, notamment pour la gestion de projets, la R&D, l’installation et la maintenance. |
| Technologies de l’information et de la communication (TIC) | Secteur en constante expansion (environ 100 000 emplois). Demande élevée en développement logiciel, cybersécurité, data science, intelligence artificielle, et gestion de projets digitaux. |
| Pétrole et gaz | Toujours stratégique, extraction et services associés, ingénierie, maintenance, sécurité, logistique. Forte présence d’entreprises internationales, secteur accessible aux profils qualifiés anglophones. |
| Pêche et aquaculture | Deuxième secteur d’exportation. Demande pour techniciens, ingénieurs, qualité, logistique, export, R&D. |
| Construction et infrastructures | Besoin en main-d’œuvre qualifiée pour grands chantiers, développement urbain, infrastructures vertes et mobilité. |
| Santé et biotechnologies | Médecins, infirmiers, chercheurs, techniciens de laboratoire, santé numérique. |
| Industries manufacturières avancées | Machines, équipements, navires, produits chimiques, pharmaceutiques. |
Villes où la demande de main-d’œuvre est la plus forte :
- Oslo : TIC, finance, services, santé, énergie, conseil.
- Bergen : Énergies offshore, pêche, aquaculture, logistique.
- Stavanger : Centre du secteur pétrolier et gazier, mais aussi énergies renouvelables.
- Trondheim : Recherche, innovation, TIC, biotechnologies.
- Tromsø : Aquaculture, recherche arctique, tourisme, santé.
Conseils pratiques pour la recherche d’emploi :
Plateformes d’emploi en ligne populaires :
- Finn.no : Principal portail d’offres d’emploi.
- NAV.no : Site officiel du service public de l’emploi norvégien.
- Jobbnorge.no : Offres universitaires, secteur public, recherche.
- LinkedIn : Très utilisé en Norvège, surtout pour les profils internationaux et qualifiés.
Agences de recrutement reconnues :
- Adecco Norway
- Manpower Norway
- Randstad Norway
- Kelly Services Norway
Réseaux professionnels à intégrer :
- Chambres de commerce internationales (French-Norwegian, British-Norwegian, etc.)
- Meetups professionnels (tech, énergie, start-up)
- Événements sectoriels (salons, conférences, foires de l’emploi)
Compétences recherchées :
- Compétences techniques : ingénierie (toutes disciplines), informatique, data, automatisation, maintenance industrielle, gestion de projets.
- Compétences linguistiques : maîtrise de l’anglais souvent suffisante dans l’IT, l’ingénierie, la recherche, le pétrole/gaz et dans les grandes villes. Toutefois, l’apprentissage du norvégien améliore nettement l’intégration professionnelle et sociale, et est indispensable dans la santé, l’éducation, l’administration et le commerce.
- Soft skills : autonomie, travail en équipe, adaptabilité, communication interculturelle.
Langues :
- Anglais : Souvent suffisant dans les secteurs technologiques, pétroliers, universitaires et start-up.
- Norvégien : Recommandé pour maximiser les opportunités, notamment dans la santé, l’enseignement, la construction, le secteur public et les PME locales.
- Cours gratuits ou subventionnés : De nombreux employeurs proposent des formations linguistiques pour accélérer l’intégration.
Aspects juridiques et administratifs pour les expatriés :
- Permis de travail : Obligatoire pour les non-citoyens de l’UE/EEE. Les citoyens UE/EEE doivent s’enregistrer auprès de la police locale et obtenir un numéro d’identification (« personnummer »).
- Contrat de travail : Doit être conforme à la législation norvégienne (temps de travail, sécurité sociale, congés).
- Assurance maladie : Inscription au régime norvégien de sécurité sociale (« Folketrygden ») après obtention du personnummer.
- Ouverture de compte bancaire : Requiert le personnummer et une adresse stable.
- Fiscalité : Attribution d’un numéro fiscal ; possibilité de bénéficier d’un taux d’imposition réduit pour les nouveaux arrivants (« skatteetaten »).
Conseil pratique : Apprendre le norvégien reste un atout déterminant, même pour les profils qualifiés et anglophones, car il ouvre l’accès à un plus grand nombre d’opportunités et facilite l’intégration sociale.
Bon à savoir :
Les secteurs en croissance comme l’énergie, la technologie et la pêche, principalement à Oslo, Bergen et Stavanger, offrent de nombreuses opportunités aux expatriés; maîtriser le norvégien et s’inscrire sur des plateformes comme Finn.no et TheLocal.no peuvent grandement faciliter votre recherche, tout en veillant à respecter les obligations juridiques d’emploi pour résidents étrangers.
Comprendre les rémunérations : ce qu’un expatrié peut espérer
| Secteur d’emploi | Salaire mensuel moyen (NOK) | Salaire mensuel moyen (€) | Commentaires |
|---|---|---|---|
| Industrie pétrolière | 65 000 – 85 000 | 5 550 – 7 250 | Salaires élevés, primes fréquentes |
| Technologies de l’information | 55 000 – 75 000 | 4 700 – 6 400 | Forte demande, salaires compétitifs |
| Finance | 60 000 – 80 000 | 5 100 – 6 800 | Bonus annuels courants |
| Moyenne nationale | 48 750 – 61 300 | 4 050 – 5 100 | Varie selon la région et l’ancienneté |
Conversion basée sur un taux de 1 € ≈ 11,7 NOK.
Comparaison avec d’autres pays à coût de vie élevé :
| Pays | Salaire annuel moyen (€) | Salaire mensuel moyen (€) |
|---|---|---|
| Norvège | 48 519 | 4 050 |
| Suisse | 85 582 | 7 130 |
| Danemark | 46 668 | 3 890 |
| Pays-Bas | 47 315 | 3 940 |
| Canada | 53 600 | 4 470 |
Les salaires norvégiens sont élevés, mais restent inférieurs à ceux de la Suisse et légèrement supérieurs à ceux du Danemark ou des Pays-Bas.
Avantages non salariaux courants pour expatriés :
- Primes de déménagement : souvent proposées pour couvrir les frais de relocalisation.
- Allocations logement : particulièrement dans les grandes villes ou pour les missions temporaires.
- Assurances santé complémentaires : prises en charge par l’employeur.
- Formations professionnelles : accès facilité à des certifications ou à des cours de norvégien.
- Participation aux frais de transport ou voiture de fonction dans certains secteurs.
Facteurs influençant les variations salariales :
- Niveau d’expérience : un profil senior peut gagner jusqu’à 40 % de plus qu’un junior.
- Compétence en norvégien : la maîtrise de la langue ouvre l’accès à plus de postes à responsabilité et à des négociations salariales plus favorables.
- Qualifications spécialisées : certifications internationales ou expertise rare (ex : cybersécurité, ingénierie pétrolière) valorisées par des bonus ou des salaires nettement supérieurs.
- Ville d’exercice : Oslo, Stavanger et Trondheim proposent les salaires les plus élevés.
Témoignages d’expatriés (extraits et synthèse) :
« Lors de mon arrivée, j’ai pu négocier une allocation logement et une prime d’installation, en plus de mon salaire. Après deux ans, mon employeur a réévalué ma rémunération pour tenir compte de mon adaptation rapide et de ma prise de responsabilités. »
« Ne parlant pas norvégien à mon arrivée, j’ai constaté que mes collègues locaux étaient mieux rémunérés à poste égal. Après une année de cours intensifs, j’ai pu demander une augmentation significative. »
« Les négociations salariales sont transparentes, mais il faut être proactif et bien préparer ses arguments, notamment en mettant en avant ses compétences et certifications internationales. »
Impact des politiques fiscales norvégiennes sur le revenu net :
- Fiscalité progressive : l’impôt sur le revenu est élevé, avec un taux marginal pouvant dépasser 38 % selon le niveau de revenu.
- Contributions sociales : prélevées à la source, elles financent notamment la retraite et la santé.
- Déductions spécifiques pour expatriés : certains dispositifs temporaires (ex : déductions pour frais de déplacement ou de double résidence) existent mais sont encadrés et limités dans le temps.
- Revenu net : généralement 60 à 65 % du salaire brut selon la situation familiale et le niveau de rémunération.
Points essentiels à retenir :
- Les salaires norvégiens sont élevés, mais fortement taxés.
- Les avantages extra-salariaux compensent en partie le coût de la vie.
- L’expérience, la maîtrise du norvégien et les compétences rares sont déterminants pour maximiser sa rémunération.
- Les expatriés recommandent une préparation minutieuse des négociations et une adaptation rapide à la culture professionnelle locale.
Bon à savoir :
En Norvège, les salaires pour les expatriés dans l’industrie pétrolière peuvent atteindre environ 80 000 à 100 000 euros annuels, contre 70 000 euros dans les technologies de l’information et 85 000 euros dans la finance, avec des avantages comme des primes de déménagement et des allocations logement, mais il est crucial de bien négocier lors de l’embauche et d’anticiper l’impact des politiques fiscales sur le revenu net.
Agences et secteurs à fort recrutement : votre guide en Norvège
Agences de recrutement influentes et spécialisées pour expatriés en Norvège
| Agence / Plateforme | Spécialité et atouts | Secteurs principaux | Focus expatriés |
|---|---|---|---|
| Manpower, Adecco, Randstad | Recrutement généraliste et temporaire | Informatique, finance, gestion de projet | Oui, via réseaux internationaux |
| Academic Work | Jeunes diplômés et profils juniors, multilingue | Technologie, ingénierie | Oui, profils juniors internationaux |
| JobNorway | Recrutement de main-d’œuvre étrangère | Hôtellerie, restauration | Oui, ciblé UE |
| Nordic Jobs Worldwide | Profils nordiques et internationaux | Multisectoriel | Oui, mobilité nordique et européenne |
| Global Working | Recrutement pour le secteur public norvégien | Santé, administration | Oui, accompagnement expatriés |
| NAV (Arbeidsplassen) | Plateforme publique officielle | Tous secteurs | Oui, services dédiés |
Autres plateformes utiles :
- Finn.no (site généraliste, très utilisé localement)
- LinkedIn et Indeed (profils internationaux et anglophones)
- EURES (mobilité européenne, conseils et offres pour expatriés)
Secteurs avec les meilleures perspectives d’embauche pour expatriés :
| Secteur | Compétences recherchées | Types de postes accessibles aux expatriés |
|---|---|---|
| Énergie | Ingénierie (pétrole, gaz, renouvelables), sécurité, gestion de projet, maintenance | Ingénieur, technicien, chef de projet, analyste |
| Technologie | Développement logiciel, cybersécurité, data science, cloud, UX/UI, anglais courant | Développeur, data analyst, IT support, consultant |
| Santé | Médecins, infirmiers, aides-soignants, personnel paramédical, anglais/norvégien | Infirmier, médecin, technicien de laboratoire |
| Industrie/Hôtellerie | Logistique, gestion, restauration, langues étrangères | Chef, serveur, réceptionniste, ouvrier qualifié |
Compétences clés recherchées par les employeurs norvégiens :
- Maîtrise de l’anglais (le norvégien est un plus mais pas toujours indispensable, selon le secteur)
- Adaptabilité et autonomie
- Expérience internationale ou multiculturelle
- Diplômes reconnus en Europe
- Compétences techniques spécifiques au secteur (ex. certifications IT, diplômes médicaux validés)
Conseils pratiques pour le recrutement en Norvège :
CV norvégien :
- Concis (1 à 2 pages)
- Axé sur les compétences et réalisations concrètes
- Structure claire : coordonnées, expérience, formation, compétences techniques et linguistiques
- Photo non obligatoire
- Lettre de motivation personnalisée, directe et factuelle
Procédure de recrutement :
- Processus transparent et structuré, plusieurs entretiens souvent en anglais
- Attendre une réponse peut prendre plusieurs semaines
- Vérification des références fréquente
Ressources utiles :
- NAV (Arbeidsplassen) : portail officiel avec conseils et ateliers pour expatriés
- EURES : informations sur la mobilité en Europe et offres adaptées
- Chambres de commerce (ex. Franco-Norvégienne, British-Norwegian) pour le réseautage
- Salons de l’emploi virtuels, webinaires et ateliers de préparation
Adaptation culturelle :
- Privilégier la ponctualité et la modestie dans les échanges
- Valoriser l’équilibre vie professionnelle/vie privée
- Préparer des exemples concrets lors des entretiens (méthode STAR souvent utilisée)
Pour maximiser vos chances, combinez l’utilisation de plateformes généralistes (Finn.no, NAV, LinkedIn) avec les agences spécialisées dans le recrutement international. Préparez un CV adapté et ciblez les secteurs porteurs comme l’énergie, la technologie et la santé.
Bon à savoir :
Academic Work, Manpower et Adecco sont des agences clés pour les expatriés, surtout dans l’énergie, la technologie et la santé; maîtriser des compétences numériques et linguistiques est essentiel, et adapter son CV au style norvégien est fortement conseillé pour réussir le processus de recrutement.
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Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.
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Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.
