S’installer au Chili offre de nombreuses opportunités pour les expatriés, mais le décryptage du système fiscal local constitue souvent un défi majeur. Comprendre les subtilités de l’impôt sur le revenu, ainsi que les obligations relatives à la taxe foncière, est essentiel pour tout nouvel arrivant souhaitant s’intégrer harmonieusement dans ce pays dynamique.
Cet article se propose d’explorer en profondeur les particularités fiscales chiliens qui peuvent influencer considérablement votre planification financière et vos démarches administratives. Grâce à des insights clairs et concis, découvrez comment naviguer efficacement dans ce paysage fiscal complexe pour assurer une transition réussie et éviter les pièges courants liés à la fiscalité chilienne pour les expatriés.
Système fiscal chilien : ce que les expatriés doivent savoir
Statut fiscal : résident vs non-résident
- Résident fiscal : Toute personne ayant un domicile ou résidant plus de 183 jours sur 12 mois au Chili. Les expatriés deviennent en général résidents après trois ans, sauf prolongation.
- Non-résident : Présence inférieure à 183 jours ou absence de domicile durable.
Implications :
- Non-résidents : Imposés uniquement sur les revenus de source chilienne pendant les trois premières années (prolongeable une fois).
- Résidents : Imposés sur leurs revenus mondiaux après trois ans.
Principales taxes pour les expatriés
| Taxe | Assiette | Taux (2025) | Particularités |
|---|---|---|---|
| Impôt sur le revenu | Revenu de source chilienne (non-résidents), revenu mondial (résidents après 3 ans) | Progressif : 0 % à 40 % | Barème indexé à l’inflation |
| Taxe foncière (Contribuciones) | Valeur fiscale du bien immobilier | 0 % jusqu’à 26 840 000 CLP, 1 % jusqu’à 95 953 200 CLP, 1,2 % au-delà | Exonération possible pour petits biens |
| TVA (IVA) | Biens/services, immobilier neuf | 19 % | Inclus dans le prix de vente |
| Impôt sur les plus-values | Gain sur vente immobilière | Variable, selon durée et montant | Exonération possible résidence principale |
Barème de l’impôt sur le revenu (2025)
| Revenu annuel imposable (CLP) | Taux d’imposition |
|---|---|
| 0 à 918 459 | 0 % |
| 918 459 à 2 041 020 | 4 % |
| 2 041 020 à 3 401 700 | 8 % |
| 3 401 700 à 4 762 380 | 13,5 % |
| 4 762 380 à 6 123 060 | 23 % |
| 6 123 060 à 8 164 080 | 30,4 % |
| 8 164 080 à 21 090 540 | 35 % |
| Plus de 21 090 540 | 40 % |
Les seuils sont réévalués en fonction de l’inflation.
Déclaration et paiement
- Déclaration annuelle obligatoire pour les salariés et indépendants, à déposer avant le 30 avril.
- Modes de déclaration : en ligne (site du Servicio de Impuestos Internos – SII), ou en banque.
- Retenue à la source mensuelle pour les salariés.
- Formulaires principaux : Formulaire 22 (déclaration annuelle).
Conventions fiscales internationales
- Objectif : éviter la double imposition.
- Chili dispose de conventions avec de nombreux pays, dont la France (entrée en vigueur en 2023) et les États-Unis.
- Mécanismes : crédit d’impôt pour les impôts payés à l’étranger, exemption sur certains revenus.
- Exemple : un expatrié français ou américain au Chili peut déduire l’impôt payé au Chili de son impôt dans le pays d’origine, sous conditions.
Déductions fiscales possibles
- Dépenses de santé (certaines conditions)
- Dons à des œuvres reconnues
- Système d’épargne retraite volontaire (APV) : déduction possible sur les cotisations, plafonnée.
- Crédit d’impôt pour enfants à charge (limité).
- Frais professionnels pour indépendants.
Changements récents de la législation
- Nouvelle convention fiscale France-Chili effective depuis décembre 2023, facilitant la mobilité et réduisant le risque de double imposition.
- Ajustements annuels des barèmes et seuils pour tenir compte de l’inflation.
- Renforcement des contrôles sur les revenus de source étrangère et l’immobilier.
- TVA désormais systématiquement appliquée aux biens immobiliers neufs, y compris pour les expatriés investisseurs.
À retenir : Le Chili offre un cadre fiscal structuré, avec des taux progressifs et une fiscalité immobilière claire. Le respect des obligations déclaratives et la vérification de l’application des conventions internationales sont essentiels pour optimiser la situation fiscale des expatriés.
Bon à savoir :
Les expatriés au Chili doivent prêter attention aux statuts fiscaux distincts, car être résident fiscal implique un impôt progressif sur le revenu mondial tandis que les non-résidents ne sont taxés que sur les revenus chiliens. Pour éviter la double imposition, le Chili a conclu des conventions fiscales avec plusieurs pays, et les expatriés peuvent bénéficier de déductions spécifiques, bien qu’un dépôt annuel de déclaration soit obligatoire.
Impôt sur le revenu et autres taxes : un guide pour les expatriés au Chili
Critères de résidence fiscale au Chili et impact sur les expatriés
Un individu est considéré comme résident fiscal au Chili s’il séjourne dans le pays plus de 183 jours sur une période de 12 mois consécutifs, ou s’il établit son domicile permanent au Chili. Les résidents fiscaux chiliens sont imposés sur leurs revenus mondiaux, tandis que les non-résidents ne sont imposés que sur leurs revenus de source chilienne.
Obligations déclaratives pour l’impôt sur le revenu
- La déclaration annuelle de revenus (Operación Renta) doit être effectuée en avril via le formulaire 22.
- Les revenus locatifs, salariaux, professionnels et autres sources doivent être déclarés.
- Les résidents doivent déclarer l’ensemble de leurs revenus mondiaux, alors que les non-résidents ne déclarent que les revenus de source chilienne.
- Les sanctions en cas de non-déclaration sont sévères : amendes de 10 à 30 % de l’impôt dû, jusqu’à 200 % et poursuites en cas de fraude grave.
Imposition des revenus étrangers
- Les nouveaux résidents bénéficient d’une exonération temporaire : pendant les 3 premières années suivant l’installation, seuls les revenus de source chilienne sont imposés, les revenus étrangers étant exonérés.
- Après cette période, tous les revenus mondiaux deviennent imposables au Chili.
- Les revenus locatifs à l’étranger, dividendes, intérêts et autres doivent alors être intégrés à la déclaration annuelle.
| Statut fiscal | Revenus imposés au Chili | Déclaration annuelle obligatoire |
|---|---|---|
| Résident | Revenus mondiaux | Oui |
| Non-résident | Revenus de source chilienne uniquement | Oui, pour revenus chiliens |
| Nouvel arrivant | Revenus de source chilienne uniquement (pendant 3 ans) | Oui, pour revenus chiliens |
En cas de doute ou de situation complexe, il est vivement recommandé de recourir à un professionnel pour éviter les erreurs coûteuses et optimiser légalement sa fiscalité.
Bon à savoir :
Les expatriés au Chili sont considérés résidents fiscaux s’ils passent plus de 183 jours dans le pays par an, ce qui implique des obligations déclaratives et la possibilité de taxer leurs revenus mondiaux, bien que les conventions fiscales puissent atténuer la double imposition. En plus de l’impôt sur le revenu, la TVA s’applique à la plupart des biens et services, et les conseils d’experts peuvent aider à optimiser les obligations fiscales.
Déclarations fiscales au Chili : étapes et conseils pour les expatriés
Étapes essentielles pour les déclarations fiscales des expatriés au Chili :
- Enregistrement fiscal auprès du SII (Servicio de Impuestos Internos)
- Dès l’installation, il est impératif d’obtenir un numéro RUT (Rol Único Tributario) pour toute démarche fiscale ou administrative.
- Détermination du statut de résident fiscal
- La résidence fiscale s’acquiert généralement après 183 jours passés au Chili sur une période de 12 mois.
- Les expatriés sont imposés uniquement sur leurs revenus de source chilienne pendant les trois premières années de résidence, période pouvant être renouvelée une fois. Après cette période, l’imposition peut s’étendre aux revenus mondiaux selon la situation.
- Déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu (« Operación Renta »)
- Tous les résidents fiscaux doivent remplir une déclaration annuelle, généralement en ligne, avant le 30 avril de chaque année (Formulaire 22).
- Les revenus de source chilienne (salaires, revenus locatifs, dividendes, etc.) doivent être déclarés.
- Les salariés subissent une retenue à la source mais doivent tout de même déclarer leurs revenus en avril.
- Choix du régime d’imposition et prise en compte des conventions fiscales
- Vérifier l’existence d’une convention fiscale entre le Chili et le pays d’origine pour éviter la double imposition. Par exemple, la convention France-Chili prévoit des règles spécifiques sur la répartition du droit d’imposer certains revenus (retraites, dividendes, etc.).
- Adapter la déclaration selon le type de revenu et la convention applicable.
- Gestion des revenus spécifiques (immobilier, pensions, revenus étrangers)
- Revenus locatifs : soumis à déclaration annuelle, avec possibilité de déduction de certaines charges. Les non-résidents sont imposés à 35 % sur le brut.
- Plus-values immobilières : déclaration dans les 3 mois suivant la vente.
- Pensions étrangères : en général, le Chili n’impose pas les pensions perçues depuis l’étranger, mais la France peut continuer à imposer ses résidents fiscaux sur ces montants.
Tableau récapitulatif :
| Étape | Action requise | Documents nécessaires | Délai à respecter |
|---|---|---|---|
| Enregistrement fiscal | Demande de RUT au SII | Passeport, justificatif de domicile | Dès l’arrivée |
| Détermination résidence fiscale | Justifier 183 jours/an au Chili | Tampons passeport, contrat de location | Durant la première année |
| Déclaration annuelle revenus | Dépôt Formulaire 22 | Relevés de salaires, attestations bancaires | Avant le 30 avril |
| Déclaration revenus locatifs | Inscription au SII, déclaration annuelle | Contrats de location, factures charges | Avril (année N+1) |
| Déclaration plus-value | Déclaration spécifique | Acte de vente, justificatifs fiscaux | 3 mois après la vente |
Conseils pratiques :
- Tenir une comptabilité rigoureuse de tous les revenus et dépenses, y compris la conservation des justificatifs pendant au moins 6 ans.
- S’informer sur les délais : la déclaration annuelle doit être faite en avril, tout retard expose à des amendes pouvant atteindre 200 % de l’impôt dû.
- Déclarer systématiquement toute location meublée au SII (soumise à TVA de 19 %).
- Consulter un expert fiscal local pour optimiser la déclaration, anticiper les risques de double imposition et adapter la stratégie fiscale à votre situation.
- Vérifier régulièrement l’évolution de la législation fiscale chilienne, notamment en cas de changement de statut, de retour ou de mobilité internationale.
Exemples concrets :
Un expatrié français arrivé au Chili en janvier 2024 devient résident fiscal en juillet 2024 après avoir passé 183 jours dans le pays. Il devra déclarer ses revenus chiliens en avril 2025. S’il loue un appartement meublé, il devra ajouter la TVA et déduire les charges autorisées.
Un retraité percevant une pension française et vivant au Chili restera imposable en France pour sa pension (convention France-Chili) : il doit donc la déclarer en France et ses revenus chiliens au Chili.
Particularités du système fiscal chilien :
- Barème progressif de 0 % à 40 % sur les revenus.
- Imposition limitée aux revenus chiliens pendant les 3 premières années de résidence (renouvelable une fois).
- TVA à 19 % sur la plupart des biens et services, y compris certaines locations meublées.
- Obligation de déclaration annuelle même en cas de prélèvement à la source.
À retenir :
Naviguer la fiscalité chilienne requiert rigueur et anticipation. L’accompagnement d’un expert fiscal local est vivement recommandé pour sécuriser vos obligations et optimiser votre situation, notamment en cas de revenus mixtes ou de conventions fiscales internationales.
Bon à savoir :
Pour bien gérer vos obligations fiscales au Chili, assurez-vous de vous enregistrer correctement auprès du SII (Service des Impôts Internes) et déterminez si votre statut est résident ou non-résident, car cela impacte vos déclarations; il est conseillé de conserver toutes les preuves de revenus étrangers pour éviter des erreurs lors de la déclaration annuelle, et de respecter la date limite du 30 avril pour soumettre votre déclaration. Les conventions fiscales internationales peuvent alléger votre charge fiscale, donc il est judicieux de consulter un expert fiscal local afin de profiter pleinement des bénéfices possibles et de naviguer les subtilités telles que l’impôt sur le revenu mondial.
Optimiser sa fiscalité en tant qu’expatrié au Chili : astuces et recommandations
Stratégies d’optimisation fiscale pour expatriés au Chili
| Stratégie | Détail | Impact fiscal |
|---|---|---|
| Planification de résidence fiscale | Pendant les 3 premières années, seuls les revenus de source chilienne sont imposés ; possibilité de prolonger cette période une fois | Limite la base imposable aux revenus chiliens durant 3 à 6 ans |
| Usage des conventions bilatérales | Le Chili a conclu des accords pour éviter la double imposition, notamment avec la France et les États-Unis | Réduction ou élimination de la double imposition sur certains revenus |
| Déductions spécifiques | Déductions sur revenus locatifs (entretien, assurance, intérêts d’emprunt, dépréciation) pour les résidents | Réduction de la base imposable sur les revenus immobiliers |
| Investissements défiscalisés | Certains investissements (retraites privées, plans d’épargne spécifiques) peuvent offrir des avantages fiscaux locaux | Réduction ou report de l’impôt selon le produit |
| Choix du statut fiscal | Statut de non-résident implique un taux fixe sans déductions sur les revenus chiliens | Peut être avantageux si peu de revenus chiliens |
Types de revenus imposés au Chili et modalités d’imposition
- Revenus du travail salarié : Imposés selon un barème progressif de 0 % à 40 % pour les résidents, prélevés à la source chaque mois, puis déclarés annuellement.
- Revenus de source étrangère : Non imposés pendant les 3 premières années (prolongeable une fois) pour les nouveaux résidents ; imposés ensuite sur la base mondiale.
- Revenus locatifs :
- Résidents : Barème progressif, déductions possibles.
- Non-résidents : Taux fixe de 35 % sur le brut, sans déduction.
- Dividendes, intérêts, redevances : Soumis à retenue à la source, taux modulé par conventions fiscales (par exemple, 15 % sur dividendes, 10-15 % sur intérêts pour les ressortissants américains et français).
Opportunités de déductions et réductions fiscales
- Dépenses déductibles sur revenus locatifs (résidents) :
- Frais d’entretien et réparations
- Charges de copropriété
- Primes d’assurance
- Dépréciation annuelle (3 % de la valeur du bien)
- Frais de gestion
- Intérêts d’emprunt immobilier
- Investissements ou comptes d’épargne locaux pouvant ouvrir droit à des réductions fiscales, selon la législation en vigueur (ex. : retraite privée, assurances vie).
Conventions bilatérales influençant la fiscalité
| Pays | Effet principal | Points à surveiller |
|---|---|---|
| France | Convention pour éviter la double imposition sur le revenu et la fortune | Dividendes, intérêts, pensions : imposition au Chili, retenue à la source possible en France |
| États-Unis | Traité ratifié fin 2023 : abaissement des taux de retenue à la source, crédits d’impôt | « Savings clause » : les citoyens US restent imposables aux États-Unis sur leurs revenus mondiaux |
Conseils pratiques pour la gestion fiscale
Choisir un conseiller fiscal local :
- Privilégier les cabinets expérimentés avec des clients expatriés.
- Vérifier la connaissance des conventions fiscales bilatérales.
- S’assurer que le conseiller maîtrise les obligations déclaratives locales et internationales (ex. : déclaration d’actifs à l’étranger).
Erreurs courantes à éviter :
- Oublier la déclaration de revenus mondiaux après la période d’exemption de 3 ans.
- Négliger la déclaration de comptes bancaires étrangers si exigé.
- Ignorer la nécessité d’obtenir un RUT (numéro fiscal chilien) pour toute démarche fiscale.
- Confondre résidence administrative et résidence fiscale.
Déclaration et gestion des impôts pour expatriés
- Déclaration annuelle : Obligatoire pour tous les résidents fiscaux, à effectuer en ligne ou en banque avant le 30 avril.
- Taxe foncière (impôt immobilier) : Calculée sur la valeur du bien, payée trimestriellement ou annuellement, à ne pas négliger pour éviter des pénalités.
- Contrôle des seuils d’imposition : Anticiper les variations de barème et les plafonds pour optimiser ses déductions.
Bon à savoir :
La période d’exonération sur les revenus étrangers est une opportunité unique, à bien planifier dès l’arrivée.
Les déductions sur revenus immobiliers ne s’appliquent qu’aux résidents fiscaux chiliens.
Les conventions fiscales sont essentielles pour éviter la double imposition et doivent être analysées selon la situation personnelle.
Exploitez les accords bilatéraux pour éviter la double imposition et considérez des investissements éligibles pouvant offrir des réductions fiscales; consultez un conseiller fiscal local pour naviguer efficacement parmi les déductions spécifiques aux expatriés et évitez les erreurs courantes dans la déclaration de revenus.
Liste de vérification pour optimiser sa fiscalité au Chili :
- Vérifier son statut fiscal chaque année.
- Utiliser toutes les déductions autorisées pour les revenus immobiliers.
- Tirer parti des conventions fiscales pour éviter la double imposition.
- Consulter régulièrement un conseiller fiscal expérimenté.
- Déclarer tous les revenus et biens selon les délais légaux.
- Garder une documentation complète des investissements et dépenses déductibles.
- Se tenir informé des évolutions législatives fiscales au Chili.
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