Investir Immobilier Japon vs Pays Voisins : Comparatif

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

Dans un monde où les investissements immobiliers transcendent de plus en plus les frontières, la décision d’acheter une propriété au Japon ou dans l’un de ses pays voisins est un choix stratégique qui mérite une analyse approfondie. Entre le Japon, avec ses opportunités uniques dans les métropoles dynamiques comme Tokyo et Osaka, et ses voisins offrant souvent des marchés émergents plus abordables, ce comparatif vise à éclairer les futurs investisseurs.

Cet article explore les nuances culturelles, économiques et réglementaires qui caractérisent chaque option, en se penchant sur les possibilités de valorisation des biens, les taux d’imposition, et les fluctuations du marché. Que vous soyez à la recherche d’une résidence secondaire, d’un bien locatif, ou d’une extension de votre portefeuille d’investissements, ce guide vous révélera les potentialités et les défis de chaque destination, pour vous aider à prendre une décision éclairée.

Comparaison des marchés immobiliers au Japon et en Corée du Sud

Le marché immobilier au Japon et en Corée du Sud présente des tendances et des défis différents en 2023.

Comparaison des prix immobiliers

Tableau 1 : Comparaison des prix immobiliers entre Tokyo et Séoul (2023)
Ville Prix moyen (appartement) Évolution récente
Tokyo (23 arrondissements) 100 millions de yens Stable
Séoul 100 millions de yens Baisse de 10% en périphérie

Régulations et financement

  • Corée du Sud : Assouplissement monétaire et hausse des taux d’intérêt suite à l’effondrement de la bulle immobilière
  • Japon : Environnement de taux d’intérêt ultra-bas persistant

Facteurs socio-économiques

  • Corée du Sud : PIR (difficulté d’acquisition) à 13 fois le revenu
  • Japon : Taux de charge locative en augmentation dans les zones urbaines
  • Taux de détention de propriété : ~70% dans les deux pays

Acheteurs étrangers

  • Japon : Marché ouvert mais procédures complexes
  • Corée du Sud : Achat permis mais risques d’écarts d’information

Bon à savoir :

D’ici 2023, les prix moyens des propriétés résidentielles à Tokyo sont généralement plus élevés qu’à Séoul, reflétant une demande plus soutenue et une offre limitée dans la capitale japonaise. Le marché japonais est marqué par des réglementations strictes et un système de financement immobilier peu flexible, contrastant avec la Corée du Sud où les prêts hypothécaires sont plus accessibles grâce à des politiques de crédit favorables. Les enjeux démographiques, comme le vieillissement rapide de la population au Japon, influencent les stratégies urbaines et la dynamique du marché, tandis que Séoul bénéficie de politiques urbaines dynamiques en réponse à sa croissance démographique. Pour les acheteurs étrangers, le Japon présente des complications supplémentaires liées aux taxes et aux droits de propriété souvent plus lourds qu’en Corée du Sud, où le processus d’achat est également plus transparent. Ces différences peuvent influencer de manière significative les investissements, particulièrement en ce qui concerne la fiscalité et les délais d’acquisition de propriétés dans chaque pays.

Fiscalité de l’immobilier au Japon par rapport à la Chine et Taïwan

Comparaison des taxes d’acquisition immobilière et des coûts connexes

Tableau 2 : Taxes d’acquisition immobilière (2023)
Pays Taxe d’acquisition (résidentiel) Taxe d’acquisition (autre) Taxe de timbre
Japon 3% 4% Variable (ex: 100k yens pour 100-500M yens)
Chine 1-5% (契税) Variable N/A
Taïwan 3% 4% 200-600k TWD

Taxe foncière et taxe d’urbanisme pendant la détention

Tableau 3 : Taxes annuelles pendant la détention
Pays Taxe foncière Taxe d’urbanisme
Japon 1.4% +0.3% en zone urbaine
Chine ~0.6% (commercial) Variable
Taïwan 1.7-2.0% Variable par localité

Imposition des plus-values et variation selon la durée de détention

Tableau 4 : Taxation des plus-values immobilières
Pays Court terme (≤5 ans) Long terme (>5 ans)
Japon 39.63% 20.315%
Chine 20% Exemptions possibles
Taïwan 45% (≤2 ans) 15-10% (>10 ans)

Avantages pour les investisseurs étrangers et évitement de la double imposition

  • Conventions fiscales bilatérales dans les trois pays
  • Japon : retenue à la source de 10.21% pour non-résidents
  • Importance de vérifier les accords internationaux d’exemption

Bon à savoir :

Au Japon, les taxes d’acquisition immobilière incluent un droit de timbre de 0.4% et des frais d’enregistrement variant de 1.5 à 2%, comparativement à la Chine où le droit de timbre est de 0.05% et les frais d’enregistrement peuvent atteindre 3%. À Taïwan, la taxe d’acquisition est souvent plus basse, autour de 0.1%, avec des frais d’enregistrement de 0.1 à 0.3%. Sur le plan des taxes annuelles, l’impôt foncier au Japon s’élève à environ 1.4% de la valeur du bien, tandis qu’en Chine, il peut atteindre 1.2%, et à Taïwan, c’est généralement autour de 0.34%. Les impôts sur les plus-values immobilières au Japon varient de 15 à 30% selon la durée de détention, alors qu’en Chine, ils sont fixés à 20% avec des variations locales, et à Taïwan, entre 15 et 45% selon les mêmes critères. Le Japon accorde des déductions fiscales pour les investisseurs étrangers dans certaines conditions, nettement moins courantes à Taïwan et en Chine, où l’incitation est souvent indirecte. Le risque de double imposition est atténué par des conventions fiscales bilatérales, particulièrement solides entre le Japon, la Chine, et Taïwan, offrant aux investisseurs une protection supplémentaire et des aspects de déduction clairement définis, offrant un cadre fiscal plus favorable comparé aux autres pays.

Avantages et inconvénients d’investir dans l’immobilier au Japon comparé aux pays voisins

Les avantages et inconvénients de l’investissement immobilier au Japon

Avantages

  • Stabilité économique et faibles taux d’intérêt : Troisième plus grande économie mondiale avec taux d’intérêt très bas
  • Sécurité et garantie de la propriété : Cadre juridique favorable aux étrangers et haut niveau de sécurité
  • Interaction avec le marché touristique : Opportunités de revenus via locations courtes durées
  • Diversité des options de biens : Large éventail de propriétés disponibles

Inconvénients

  • Vieillissement de la population : Baisse de demande en milieu rural
  • Vulnérabilité aux catastrophes naturelles : Risques sismiques et typhons
  • Complexité administrative : Barrières linguistiques pour les étrangers

Comparaison avec les pays voisins

Tableau 5 : Comparaison des marchés immobiliers régionaux
Pays Avantages Inconvénients
Chine Croissance rapide, demande élevée Propriété étatique, régulations strictes
Corée du Sud Investissement étranger actif Instabilité politique dans certaines régions
Taïwan Taux de rendement locatif élevé (5-7%) Marché surchauffé, régulations croissantes

Évaluation globale

La principale caractéristique du marché immobilier japonais est la faible exposition aux risques pays, l’environnement de transactions sûr et transparent, ainsi que la haute fiabilité. En revanche, la Chine, la Corée du Sud et Taiwan offrent chacune différents avantages (par exemple, un marché gigantesque en Chine), mais nécessitent une capacité à gérer les divers risques propres à chaque pays.

Bon à savoir :

Investir dans l’immobilier au Japon présente plusieurs avantages tels que sa stabilité économique, des taux d’intérêt bas et un marché immobilier sûr, diversifié et attirant pour les touristes. Cependant, le vieillissement rapide de la population japonaise pose un défi, réduisant la demande intérieure à long terme et accentuant la question de la dépréciation des biens en zone rurale. Comparé à la Corée du Sud, où le marché immobilier reste dynamique malgré des prix élevés à Séoul, ou à la Chine, avec ses villes en plein essor mais des régulations strictes, le Japon conserve une législation relativement accueillante mais exigeante pour les étrangers, compliquée parfois par un processus administratif lourd et des coûts logistiques élevés. De plus, les risques liés aux séismes et autres catastrophes naturelles peuvent influencer la perception du marché japonais par rapport à Taïwan ou la Corée du Sud, pays eux aussi exposés mais souvent plus résilients sur le plan infrastructurel.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.

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