Investir dans l’Immobilier à Hong Kong pour Expatriés

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

Dans un monde de plus en plus globalisé, l’idée d’investir dans l’immobilier à l’étranger séduit de nombreux expatriés à la recherche de nouvelles opportunités lucratives. Hong Kong, en dépit de sa réputation de marché immobilier coûteux, offre un potentiel intéressant grâce à son dynamique paysage économique et à sa position de carrefour stratégique en Asie.

Cet article explore les spécificités du marché immobilier hongkongais, en mettant en lumière les avantages potentiels pour les expatriés, les défis à relever ainsi que les stratégies efficaces pour maximiser ses investissements. Découvrez comment décrypter les tendances actuelles, comprendre le cadre légal et naviguer dans les méandres du financement pour faire de cet investissement une réussite.

Comprendre le cadre juridique et administratif de l’immobilier à Hong Kong

Législation foncière en vigueur à Hong Kong

Le cadre foncier de Hong Kong repose principalement sur deux textes :

  • Land Titles Ordinance (LTO, Cap. 585) : vise à instaurer un système d’enregistrement des titres fonciers, remplaçant progressivement le système historique d’enregistrement des actes (Land Registration Ordinance, LRO, Cap. 128). Le LTO consacre l’inscription au registre comme preuve définitive de propriété.
  • Land Registration Ordinance (LRO, Cap. 128) : en vigueur tant que la transition vers le LTO n’est pas achevée, ce système requiert l’examen approfondi des titres historiques lors des transactions immobilières.

Sécurité de la propriété

  • Le système actuel n’offre pas de garantie absolue de titre : la propriété doit être vérifiée par les avocats des acquéreurs à travers l’examen des historiques de titres.
  • Le système à venir (LTO) vise à renforcer la sécurité : l’inscription au registre du titre confère la propriété, limitant ainsi les risques de fraude ou de litige.
  • Des mécanismes de protection existent (caution mechanism) pour enregistrer des intérêts non écrits (droits équitables).

Système de tenure des terres

Propriété ultime :

  • Le gouvernement de Hong Kong est le propriétaire ultime de presque toutes les terres.
  • Les particuliers et entreprises détiennent des droits via des baux emphytéotiques (leases) de très longue durée, souvent 50, 75 ou 99 ans, parfois renouvelables.

Implications :

  • À l’expiration du bail, les droits fonciers reviennent à l’État, sauf en cas de renouvellement.
  • Les transactions immobilières concernent donc l’achat de droits de bail, non de pleine propriété.
Propriété foncière à Hong KongDétenteur finalDurée typique des baux
Bail emphytéotique (leasehold)Gouvernement de HK50, 75, 99 ans
Pleine propriété (freehold)Exception rarissime

Procédures administratives d’achat immobilier

  1. Sélection et offre : Négociation du prix via agent agréé.
  2. Vérification du titre : Avocat spécialisé contrôle l’historique du titre.
  3. Signature du contrat préliminaire : Dépôt de garantie versé.
  4. Signature du contrat définitif : Versement du solde, formalités notariales.
  5. Enregistrement : Dépôt des documents à la Land Registry.
  6. Paiement des taxes et frais :
Nature du coûtDescription
Stamp DutyDroit de timbre sur toute transaction
Buyer’s Stamp DutyDroit additionnel pour les non-résidents
Frais d’enregistrementFrais pour l’inscription au registre
Honoraires d’avocatObligatoires pour la vérification du titre
Frais d’agence immobilièreGénéralement partagés vendeur/acquéreur

Restrictions pour les étrangers

Il n’existe aucune restriction légale majeure empêchant les étrangers d’acheter des biens immobiliers à Hong Kong.

Les non-résidents sont cependant soumis à des taxes supplémentaires, notamment le Buyer’s Stamp Duty.

Réglementations sur la gestion des propriétés

Les immeubles en copropriété sont soumis à des règlements stricts de gestion (Building Management Ordinance).

Les propriétaires doivent respecter les règles de la copropriété et contribuer aux charges d’entretien.

Importance de l’accompagnement professionnel

Il est essentiel de recourir à des agents immobiliers agréés et à des avocats spécialisés en droit immobilier local pour :

  • Vérifier la validité des titres et l’absence de charges ou d’intérêts cachés.
  • Sécuriser les transactions et éviter les fraudes.
  • Optimiser la gestion fiscale et réglementaire du bien.

Points clés à retenir :

  • Propriété sous forme de bail emphytéotique avec le gouvernement comme propriétaire ultime.
  • Système d’enregistrement en transition vers une garantie de titre accrue.
  • Procédures d’achat nécessitant contrôle juridique, enregistrement et paiement de taxes spécifiques.
  • Absence de restriction pour les étrangers mais imposition accrue.
  • Recours indispensable à des professionnels certifiés pour sécuriser la transaction.

Bon à savoir :

À Hong Kong, la majorité des terres appartient au gouvernement qui les loue pour de longues durées, ce qui est crucial à comprendre lors de l’achat; travailler avec des professionnels locaux est indispensable pour naviguer dans les procédures complexes et les taxes, telles que le Stamp Duty.

Financer un investissement immobilier en tant qu’expatrié

Pour financer un investissement immobilier en tant qu’expatrié à Hong Kong, plusieurs critères d’éligibilité doivent être remplis. Les banques hongkongaises acceptent les demandes de prêt immobilier aussi bien des résidents que des non-résidents, sans restriction de nationalité. Depuis 2024, les conditions sont alignées pour tous les emprunteurs, avec un ratio prêt/valeur (LTV) pouvant aller jusqu’à 70 % du prix du bien.

Critères d’éligibilité et documents requis

  • Nationalité/Résidence : Aucune restriction, pas d’exigence de permis spécial.
  • Ratio prêt/valeur (LTV) : Jusqu’à 70 % du prix du bien.
  • Capacité de remboursement : Les mensualités ne doivent pas dépasser 50 % des revenus mensuels.
  • Documents requis :
    • Passeport valide
    • Justificatif de résidence à l’étranger
    • Preuves officielles de revenus (fiches salariales, avis d’imposition)
    • Relevés bancaires récents
    • Contrat préliminaire ou offre d’achat signée

Différences entre prêts pour résidents et expatriés

En général, les conditions sont désormais identiques pour tous les emprunteurs. Cependant, les banques peuvent exiger plus de garanties ou de documents supplémentaires pour les non-résidents, notamment un historique de crédit international solide.

Taux d’intérêt moyens

Les taux d’intérêt pour les crédits immobiliers à Hong Kong varient entre 3 % et 5 % annuel, selon la banque et le profil de l’emprunteur.

Options de financement alternatives

  • Prêteurs internationaux : Peuvent offrir des prêts adaptés aux expatriés, mais les conditions peuvent être plus restrictives.
  • Courtiers spécialisés : Ils peuvent aider à naviguer dans les options de prêts disponibles et à optimiser le dossier.

Aspects fiscaux et réglementations

  • Taxes applicables : Les acheteurs doivent payer un droit de timbre spécial (BSD) de 15 % du prix d’achat, ainsi que d’autres taxes selon le type de bien.
  • Réglementations spécifiques : Aucun quota ni restriction sur la nationalité pour acheter des biens immobiliers, à l’exception des logements sociaux/publics réservés aux résidents permanents.

Conseils pratiques

  • Score de crédit international : Un bon score est crucial pour obtenir un prêt favorable.
  • Apport personnel conséquent : Un apport de 30 % du prix du bien est généralement requis pour maximiser les chances d’obtenir un prêt.
  • Documentation complète : Préparer un dossier rigoureux avec tous les documents nécessaires pour accélérer le processus de demande.

Bon à savoir :

Les banques hongkongaises exigent souvent des expatriés un apport personnel conséquent et un bon score de crédit international pour l’éligibilité aux prêts immobiliers, et il est conseillé d’explorer aussi les prêteurs internationaux ou les courtiers spécialisés. Les taux d’intérêt pour les crédits immobiliers à Hong Kong sont généralement autour de 3,5 %, avec des aspects fiscaux et réglementaires à prendre en compte, notamment pour les investisseurs étrangers.

Gérer les implications fiscales de l’investissement transnational

Hong Kong se distingue par un système fiscal attractif mais complexe pour les investisseurs expatriés en immobilier. La compréhension des réglementations locales, des stratégies d’optimisation et des pièges à éviter constitue un enjeu majeur pour réussir son investissement dans cette juridiction asiatique.

Réglementations fiscales applicables aux expatriés investisseurs

Les investisseurs étrangers bénéficient d’un accès libre à la propriété à Hong Kong, sans restriction de nationalité pour l’acquisition de biens résidentiels, commerciaux ou industriels. Cependant, la fiscalité locale impose plusieurs charges spécifiques qui impactent significativement le coût d’entrée et la rentabilité.

Le Buyer’s Stamp Duty (BSD) constitue la principale surtaxe pour les non-résidents, fixée à 15% du prix d’achat, s’ajoutant au droit de timbre de base (Ad Valorem Stamp Duty) qui varie de 1,5% à 4,25% selon la valeur du bien, mais peut atteindre également 15% pour les transactions résidentielles standard. Cette double taxation rend l’acquisition particulièrement onéreuse pour les expatriés comparativement aux résidents permanents de Hong Kong.

Le Special Stamp Duty (SSD) vise à décourager la spéculation immobilière en imposant une taxe de 10% à 20% sur les reventes effectuées dans les 36 mois suivant l’acquisition. Plus la revente est rapide, plus le taux est élevé : 20% pour une revente en moins de 6 mois, diminuant progressivement jusqu’à 10% pour une période de détention entre 24 et 36 mois.

Concernant les revenus locatifs, la Property Tax s’applique au taux de 15% sur la valeur nette imposable, calculée après déduction forfaitaire de 20% pour frais et réparations. Pour un loyer annuel brut de 120 000 HKD, la valeur nette imposable s’établit à 96 000 HKD, générant une taxe foncière de 14 400 HKD.

L’une des caractéristiques les plus attrayantes du système hongkongais réside dans l’absence de taxe sur les plus-values immobilières. Cette exemption favorise la liquidité du marché et l’attractivité pour les investisseurs internationaux, sauf si l’activité de revente est qualifiée de commerciale par les autorités fiscales, auquel cas elle peut être soumise à l’impôt sur les bénéfices.

Accords de non-double imposition et optimisation fiscale

Hong Kong a développé un réseau d’accords de non-double imposition avec de nombreuses juridictions, permettant aux expatriés d’optimiser leur charge fiscale globale. Ces conventions visent à éviter qu’un même revenu soit imposé dans deux pays différents, notamment pour les revenus locatifs et professionnels.

Pour les résidents fiscaux d’autres pays, il convient de vérifier l’existence d’une convention fiscale entre Hong Kong et leur pays d’origine. Ces accords déterminent généralement quelle juridiction détient le droit principal d’imposition et prévoient des mécanismes de crédit d’impôt ou d’exonération.

Les stratégies d’optimisation incluent la structuration de l’investissement via une société offshore ou une entité hongkongaise, bénéficiant du taux d’imposition sur les sociétés de 16,5%, avec un taux réduit de 8,25% sur les premiers 2 millions HKD de bénéfices. Cette approche peut s’avérer avantageuse selon la situation personnelle de l’investisseur et sa résidence fiscale.

La déduction des intérêts d’emprunt immobilier pour la résidence principale, jusqu’à 100 000 HKD par an pendant 20 ans, représente un avantage fiscal significatif pour les expatriés établis à long terme à Hong Kong. Cette mesure réduit la base imposable et améliore la rentabilité nette de l’investissement.

Erreurs courantes à éviter et conseils pratiques

Plusieurs pièges fiscaux guettent les investisseurs expatriés non avertis. La première erreur consiste à sous-estimer les coûts d’acquisition, notamment en omettant le BSD de 15% dans les calculs de rentabilité initiale. L’impact cumulé des différentes taxes peut représenter jusqu’à 30% du prix d’achat, modifiant substantiellement l’équation financière.

Ne pas anticiper le Special Stamp Duty en cas de revente rapide constitue une autre erreur fréquente. Les investisseurs qui envisagent une stratégie de court terme doivent intégrer ce coût potentiel de 10% à 20% dans leur modèle financier, sous peine de voir leurs marges bénéficiaires considérablement réduites.

L’absence de planification concernant le statut de résidence fiscale peut engendrer des complications. Obtenir un certificat de résidence à des fins fiscales s’avère crucial si le bien acquis constitue la résidence principale, permettant potentiellement de bénéficier d’exemptions ou de taux réduits.

La confusion entre activité d’investissement et activité commerciale représente un risque fiscal majeur. Si les autorités qualifient les transactions immobilières d’activité commerciale en raison de leur fréquence ou de leur nature, les plus-values deviennent imposables au titre de l’impôt sur les bénéfices, annulant l’avantage de l’exemption habituelle.

Ne pas déclarer correctement les revenus locatifs ou tenter de les dissimuler expose à des sanctions. Hong Kong dispose d’un système fiscal efficace et transparent, où la conformité volontaire demeure la meilleure stratégie à long terme.

Implications fiscales lors de la vente et obligations déclaratives

La vente d’un bien immobilier à Hong Kong génère plusieurs implications fiscales spécifiques. En l’absence de taxe sur les plus-values pour les transactions non commerciales, le gain de cession reste généralement exonéré d’impôt, constituant un avantage considérable pour les investisseurs à long terme.

Cependant, le Special Stamp Duty s’applique automatiquement si la revente intervient dans les 36 mois. Le calcul s’effectue sur le prix de vente, et le vendeur doit s’acquitter de cette taxe lors de l’enregistrement de la transaction auprès du Land Registry.

Période de détentionTaux SSD applicableExemple sur 5M HKD
Moins de 6 mois20%1 000 000 HKD
6 à 12 mois15%750 000 HKD
12 à 24 mois10%500 000 HKD
24 à 36 mois10%500 000 HKD
Plus de 36 mois0%Exempt

Les revenus de la vente doivent être déclarés dans le pays de résidence fiscale de l’investisseur. Les expatriés américains, par exemple, restent soumis à l’obligation de déclarer leurs revenus mondiaux auprès de l’IRS, même s’ils bénéficient de l’exemption hongkongaise sur les plus-values immobilières. Le Foreign Earned Income Exclusion et le Foreign Tax Credit permettent toutefois d’atténuer la double imposition potentielle.

Le timing de la déclaration varie selon les juridictions. À Hong Kong, les déclarations de revenus fonciers (Property Tax Return) doivent être soumises dans le mois suivant la réception de l’avis de l’Inland Revenue Department. Pour les investisseurs résidents d’autres pays, les obligations déclaratives dans leur juridiction d’origine doivent être respectées selon les calendriers locaux.

Ressources et conseils fiscaux spécialisés

Hong Kong dispose d’un écosystème professionnel robuste pour accompagner les investisseurs expatriés. Les cabinets comptables internationaux comme KPMG, Deloitte, PwC et Ernst & Young maintiennent des bureaux à Hong Kong avec des équipes spécialisées en fiscalité internationale et expatriée, capables de conseiller sur les structures d’investissement optimales.

Les avocats spécialisés en droit fiscal international offrent une expertise cruciale pour naviguer les complexités des conventions fiscales bilatérales et structurer les acquisitions de manière fiscalement efficiente. Ces professionnels assurent également la conformité avec les réglementations en constante évolution.

Grant Thornton et d’autres cabinets de taille intermédiaire proposent des services d’optimisation fiscale pour expatriés, incluant l’analyse de la résidence fiscale, la planification successorale et la gestion des obligations déclaratives multijuridictionnelles.

L’Inland Revenue Department de Hong Kong met à disposition des guides et des ressources en ligne, bien que la consultation de professionnels reste recommandée pour des situations complexes. Le département organise également des sessions d’information pour les contribuables étrangers.

Les associations d’expatriés et les chambres de commerce internationales à Hong Kong constituent des réseaux précieux pour obtenir des recommandations de professionnels fiables et partager des expériences entre investisseurs.

Évolutions réglementaires récentes et anticipées

Le budget 2025-2026 de Hong Kong a introduit des mesures significatives affectant les investisseurs immobiliers. Une réduction ponctuelle de 100% de l’impôt sur les bénéfices, l’impôt sur les salaires et l’impôt personnel pour 2024/25, plafonnée à 1 500 HKD, a été annoncée pour stimuler l’économie locale.

Pour les propriétés de 4 millions HKD ou moins, un taux de droit de timbre réduit à 100 HKD seulement a été instauré en 2025, visant à faciliter l’accès à la propriété pour les primo-accédants et à dynamiser le segment abordable du marché. Cette mesure pourrait indirectement bénéficier aux investisseurs ciblant des biens de plus petite valeur.

Les durcissements liés à l’instabilité économique mondiale ont accentué la sélectivité envers les investisseurs étrangers. Les autorités hongkongaises maintiennent une politique visant à stabiliser le marché et à dissuader la spéculation, tout en préservant l’attractivité pour les investissements de long terme.

L’orientation réglementaire confirme la volonté de limiter le poids spéculatif des étrangers tout en préservant la stabilité sociale locale. Les réformes récentes renforcent cette approche restrictive, imposant des barrières fiscales accrues pour l’obtention de droits résidentiels via achat immobilier classique.

Les investisseurs doivent anticiper une surveillance accrue de la conformité fiscale et un renforcement potentiel des obligations déclaratives, particulièrement dans le contexte de l’initiative internationale BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) et des standards d’échange automatique d’informations fiscales.

Expériences d’expatriés : succès et défis rencontrés

Un investisseur européen établi à Hong Kong depuis 2018 illustre une stratégie réussie en ayant acquis un appartement de 5 millions HKD dans un quartier en développement. En structurant l’achat via une société locale et en conservant le bien au-delà de 36 mois, il a évité le SSD et bénéficié de l’exemption sur les plus-values lors de la revente à 7,5 millions HKD en 2023, réalisant un gain net substantiel après déduction des taxes d’acquisition initiales.

À l’inverse, un investisseur américain a rencontré des difficultés en 2022 après avoir sous-estimé l’impact du BSD. Ayant calculé sa rentabilité sur la base du prix d’achat seul, il a découvert tardivement que le BSD de 15% (750 000 HKD sur un bien de 5 millions HKD) combiné à l’AVD et aux frais annexes portait son investissement total à plus de 6,5 millions HKD, dégradant significativement son rendement locatif prévisionnel.

Une famille française établie à Hong Kong depuis 2015 a réussi à optimiser sa fiscalité en acquérant leur résidence principale et en bénéficiant de la déduction des intérêts d’emprunt de 100 000 HKD annuels. Cette stratégie, combinée à la déclaration appropriée auprès des autorités françaises et à l’utilisation de la convention fiscale sino-française, leur a permis d’éviter la double imposition sur leurs revenus professionnels tout en constituant un patrimoine immobilier.

Un cas problématique concerne un investisseur asiatique ayant effectué trois transactions immobilières en 18 mois en 2021-2022. Les autorités fiscales ont requalifié son activité comme commerciale, appliquant l’impôt sur les bénéfices à 16,5% sur les gains réalisés, alors qu’il comptait sur l’exemption habituelle des plus-values. Cette situation souligne l’importance de maintenir une approche d’investissement à long terme plutôt qu’une stratégie de trading immobilier.

Un expatrié britannique a tiré parti du réseau de conventions fiscales en structurant ses investissements via une entité hongkongaise tout en maintenant sa résidence fiscale au Royaume-Uni. Cette approche, validée par des conseillers fiscaux spécialisés, lui a permis d’optimiser sa charge fiscale globale tout en respectant scrupuleusement les obligations déclaratives dans les deux juridictions.

Ces exemples démontrent que le succès fiscal à Hong Kong repose sur une planification rigoureuse, une compréhension approfondie des réglementations locales et internationales, et l’accompagnement par des professionnels qualifiés. Les erreurs proviennent généralement d’une sous-estimation des coûts fiscaux initiaux ou d’une méconnaissance des implications à long terme des stratégies d’investissement adoptées.

Bon à savoir :

Les expatriés investissant à Hong Kong doivent considérer les taxes sur les plus-values et sur la propriété, tout en profitant des accords de non-double imposition pour optimiser leur fiscalité; consulter des comptables spécialisés et suivre les récents changements législatifs reste essentiel pour éviter les erreurs courantes.

Développer des stratégies d’investissement pour les expatriés à Hong Kong

Marché immobilier actuel à Hong Kong

Le marché immobilier hongkongais a connu une correction majeure avec une baisse des prix résidentiels d’environ 23 % depuis août 2021. Toutefois, la tendance s’est inversée fin 2024-début 2025, grâce à la stabilisation des taux d’intérêt et à l’assouplissement des politiques gouvernementales. Le volume des transactions a rebondi (+30 % entre le premier et le deuxième trimestre 2025), et la construction résidentielle a accéléré (+75 % de livraisons en 2024). Malgré cela, la ville demeure confrontée à une pénurie structurelle de logements, particulièrement pour les petites surfaces (≤40 m²), qui représentent désormais plus de 60 % des nouveaux biens livrés.

IndicateurSituation récenteTendance attendue
Croissance économiqueFaible mais stabiliséeLente amélioration
Prix immobilier résidentiel-23 % depuis août 2021Rebond progressif dès 2025
Volume transactions+30 % T2/T1 2025Hausse soutenue
Logements neufs+75 % livraisons en 2024Accent sur petits formats

Tendances récentes et prévisions économiques

  • Les restrictions gouvernementales sur l’immobilier ont été levées début 2024, notamment l’abolition des droits de timbre additionnels pour les non-résidents et investisseurs multiples.
  • Reprise progressive des prix attendue jusqu’en 2030, surtout dans les zones en développement et les quartiers connectés aux nouvelles infrastructures de transport.
  • Les taux d’intérêt plus bas facilitent l’accès au crédit et dynamisent la demande, malgré un contexte démographique stagnant.

Opportunités d’investissement pour expatriés

Quartiers et types de biens à privilégier :

  • Northern Metropolis (notamment San Tin Technopole) : zone stratégique à fort potentiel de valorisation d’ici 2030 grâce à l’intégration régionale et aux investissements publics massifs.
  • Lantau : projets de développement urbain et d’infrastructures majeures.
  • Kowloon East : quartier d’affaires en plein essor, extension du MTR (métro), développement commercial de Kai Tak et augmentation de l’offre résidentielle à Tseung Kwan O.
  • Petites surfaces : Le marché hongkongais offre des opportunités uniques pour les expatriés en 2025, à condition de cibler les zones à fort potentiel, de maîtriser les procédures locales et de s’entourer de professionnels fiables pour optimiser et sécuriser l’investissement à distance.

Bon à savoir :

Investir à Hong Kong nécessite de se concentrer sur des quartiers en développement comme Tseung Kwan O, avec une attention particulière aux régulations strictes sur les taxes et la propriété étrangère; les services d’un gestionnaire immobilier local peuvent aider à naviguer les complexités légales et culturelles.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.

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