Découverte de l’Histoire de la Croatie

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

Nichée au cœur de l’Europe, la Croatie est un pays dont l’histoire riche et mouvementée se lit comme un véritable livre d’épopée : des temps anciens où les tribus illyriennes et celtes arpentaient ses terres, à la majesté de l’empire romain qui a laissé des traces indélébiles à travers des sites emblématiques tels que le Palais de Dioclétien à Split, jusqu’à son rôle stratégique au croisement des empires ottoman et austro-hongrois.

Parsemée de côtes adriatiques époustouflantes et d’une nature luxuriante, la Croatie est aussi un territoire façonné par des siècles d’influences culturelles, allant du catholicisme au socialisme yougoslave.

Aujourd’hui, ses villes médiévales fortifiées comme Dubrovnik, sa cuisine riche en saveurs méditerranéennes et sa récente entrée dans l’Union Européenne témoignent de sa capacité à briller sur la scène mondiale tout en préservant un héritage remarquable.

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Aux origines : la naissance de la Croatie

Les premiers établissements humains dans la région croate remontent au néolithique, avec les civilisations de Vucedol (Slavonie), Butmir (Bosnie) et Hvar (Dalmatie). Ces sociétés sédentaires pratiquaient l’agriculture et l’élevage, laissant des vestiges archéologiques qui témoignent d’une organisation sociale avancée.

Principales tribus illyriennes et celtes installées sur le territoire :

  • Dalmates
  • Taulantiens
  • Autariates
  • Ardiéens
  • Dardaniens
  • Labéates
  • Pénestes
  • Daesitiates
  • Liburniens

À partir du Ve siècle av. J.-C., des tribus celtes s’installent, notamment dans les régions du nord et du centre, se mêlant aux Illyriens.

L’influence romaine débute avec la conquête progressive du territoire illyrien dès le IIe siècle av. J.-C. Les Romains fondent des villes, construisent des routes et intègrent la région dans l’Empire comme les provinces de Dalmatie et de Pannonie. Les vestiges majeurs incluent le palais de Dioclétien à Split et des infrastructures urbaines, illustrant la romanisation de la société, l’expansion du christianisme et la transformation du paysage politique et culturel.

Au VIe siècle, l’arrivée des Slaves change la démographie et la structure sociale. Les Croates, issus de ces migrations slaves, s’installent au VIIe siècle sur les terres de l’ancien Illyricum, dans le cadre des grandes migrations provoquées par la pression des Avars et des Byzantins.

Liste chronologique des étapes-clés :

  • XIIe siècle av. J.-C. : Installation des Illyriens
  • Ve siècle av. J.-C. : Arrivée des Celtes
  • IIe-Ier siècle av. J.-C. : Conquête romaine
  • VIe siècle : Arrivée des Slaves
  • VIIe siècle : Installation des Croates

Les premières entités étatiques croates émergent au VIIe siècle, avec la formation de duchés, dont celui de Croatie. Ces duchés sont influencés par deux puissances majeures :

  • L’Empire byzantin, qui cherche à maintenir son contrôle sur la côte adriatique et la Dalmatie.
  • Les royaumes francs, qui étendent leur influence à partir de l’ouest et du nord.

Tableau des influences sur la formation du duché de Croatie :

InfluenceCaractéristiques principales
ByzantineContrôle de la côte, christianisation, modèle administratif
FranqueAlliances politiques, influence militaire et culturelle
RomaineHéritage urbain, infrastructures, christianisme

Au IXe siècle, le prince Trpimir joue un rôle fondamental dans la consolidation du duché de Croatie, posant les bases de la souveraineté croate. Sous son règne, la dynastie Trpimirović établit une continuité politique et affirme l’indépendance relative vis-à-vis des puissances voisines.

L’établissement du royaume croate intervient sous le règne de Tomislav, couronné roi au début du Xe siècle. Les relations avec la Hongrie, la Bulgarie et le Saint-Empire romain germanique influencent les frontières et la politique du jeune royaume.

Analyse de l’évolution des frontières et de l’identité croate :

  • La Croatie médiévale naît de la fusion de populations illyriennes, celtes, slaves et romaines, chaque influence contribuant à son identité culturelle et politique.
  • Les frontières fluctuent selon les alliances et les conflits avec Byzance, les Francs, la Hongrie et les Bulgares.
  • La reconnaissance internationale du royaume croate au XIe siècle marque l’aboutissement de ce processus, conférant à la Croatie une identité distincte dans le contexte européen médiéval.

La naissance de la Croatie se caractérise par une succession de migrations, de conquêtes et d’intégrations culturelles, aboutissant à la formation d’un royaume indépendant aux frontières mouvantes et à l’identité plurielle.

Bon à savoir :

Les Slaves se sont installés sur le territoire croate actuel vers le VIe siècle, fondant des entités étatiques qui ont donné naissance au duché de Croatie au VIIe siècle, influencé par les Byzantins et les Francs. Le royaume croate fut officiellement reconnu sous le règne du Prince Trpimir au IXe siècle, entrant ensuite en interaction avec des puissances voisines comme la Hongrie, modelant ainsi ses frontières et son identité nationale.

De la Dalmatie à la Croatie : entre invasions et indépendance

Évolution historique de la Dalmatie jusqu’à son intégration dans l’État croate

La Dalmatie, région côtière de l’Adriatique, a connu une histoire complexe marquée par de nombreuses invasions et transitions politiques.

Principales invasions et influences :

  • Les Romains annexent la région au Ier siècle av. J.-C., fondant des cités telles que Salona et Split, dont l’architecture (amphithéâtres, routes, aqueducs) marque durablement le paysage.
  • Au Ve siècle, les Goths envahissent la région, provoquant le déclin des structures romaines et une période d’instabilité.
  • Les Byzantins rétablissent leur autorité au VIe siècle, introduisant des éléments architecturaux byzantins et la christianisation renforcée des populations locales.
  • Les Avars et les Slaves arrivent au VIIe siècle. Les Slaves s’installent durablement, fusionnant avec les populations locales et imposant leur langue et coutumes. Cette période voit la naissance des premières entités croates dans la région.

Liste des principales influences et transitions culturelles :

  • Romanisation : urbanisation, latinité, édifices publics.
  • Byzantinisation : mosaïques, fortifications, influence religieuse orthodoxe.
  • Slavisations : églises romanes, usage du slavon, traditions rurales.

Vers l’indépendance et les mouvements politiques majeurs

  • Au Moyen Âge, la Dalmatie est disputée entre le royaume croate, la Hongrie et la République de Venise. En 1102, la Croatie s’unit à la Hongrie, mais la Dalmatie reste longtemps convoitée par Venise, qui finit par contrôler la majorité de la côte, à l’exception notable de Dubrovnik (Raguse), cité indépendante.
  • En 1358, la paix de Zadar réunit temporairement la Dalmatie à la couronne croate-hongroise.
  • À partir du début du XIXe siècle, la Dalmatie passe sous domination autrichienne, puis devient le royaume de Dalmatie au sein de l’Empire austro-hongrois (1815-1918). La période autrichienne favorise le développement de la culture croate et une renaissance nationale, en réaction à la germanisation et la magyarisation.

Tableau chronologique simplifié :

PériodePouvoir dominantInfluence architecturale/culturelle
AntiquitéRomainsVilles, amphithéâtres, routes
Ve-VIe sièclesGoths, ByzantinsFortifications, mosaïques
VIIe siècleAvars, SlavesÉglises romanes, traditions slaves
1102-1420Croatie-Hongrie/VenisePalais vénitiens, autonomie de Dubrovnik
1815-1918Autriche-HongrieBâtiments austro-hongrois, renaissance croate
1918-1941YougoslavieInfluence serbe, tensions nationales
1941-1945Italie/État croateAnnexion italienne, épuration ethnique
1945-1991YougoslavieUrbanisme socialiste, industrialisation
1991-1995Croatie indépendanteSiège de Dubrovnik, reconstructions modernes

La Dalmatie pendant les guerres mondiales et la route vers l’indépendance

  • En 1918, la chute de l’Empire austro-hongrois permet l’intégration de la Dalmatie au royaume des Serbes, Croates et Slovènes, futur royaume de Yougoslavie.
  • Pendant la Seconde Guerre mondiale, la région est partiellement annexée par l’Italie, puis contrôlée par l’État indépendant croate. Après 1945, les partisans communistes reprennent la région, et une épuration ethnique frappe la minorité italienne.
  • De 1945 à 1991, la Dalmatie fait partie de la République socialiste de Croatie au sein de la Yougoslavie, subissant une industrialisation et une urbanisation socialistes.
  • En 1991, la Croatie proclame son indépendance. La Dalmatie devient un front majeur pendant la guerre, notamment avec le siège de Dubrovnik et de nombreuses destructions patrimoniales.

Transitions culturelles et influences architecturales majeures

  • Les influences romaines et vénitiennes restent visibles à Split (palais de Dioclétien), Trogir, Dubrovnik (remparts, palais), tandis que les périodes austro-hongroises et yougoslaves se traduisent par des bâtiments administratifs, des infrastructures ferroviaires et des quartiers résidentiels typiques.
  • La période yougoslave laisse des traces dans l’architecture brutaliste et les monuments commémoratifs modernes.
  • Depuis 1991, la restauration du patrimoine et la valorisation de l’héritage croate sont prioritaires, avec une forte mise en valeur de la diversité culturelle de la région.

La Dalmatie, carrefour historique, conserve une identité façonnée par la succession de pouvoirs et la cohabitation de cultures, visible dans ses villes, ses monuments et ses traditions.

Bon à savoir :

La Dalmatie, intégrée progressivement dans l’État croate, a vu son paysage culturel et architectural profondément marqué par les invasions des Romains, des Goths, des Byzantins, des Avars et des Slaves, chaque vague d’influence laissant son empreinte avant que la région ne s’oriente vers l’indépendance croate en 1991 après avoir été sous influence austro-hongroise.

L’impact des puissances étrangères : à la croisée des empires

L’histoire de la Croatie se caractérise par une succession d’influences et de dominations étrangères, qui ont profondément façonné son identité, sa culture et ses institutions. Dès l’Antiquité, la région intègre l’Empire romain, ce qui laisse un héritage urbain, juridique et linguistique visible dans les villes comme Split ou Pula et dans l’usage du latin comme langue de culture.

Principales phases de domination étrangère et leurs impacts sur la Croatie :

Période / PuissanceImpact politiqueImpact culturelImpact économique
Empire romain (Ier-Ve s.)Intégration dans la romanitéUrbanisation, latinité, christianisationDéveloppement du commerce et des infrastructures
Empire vénitien (1409-1797, Dalmatie)Contrôle maritime, administration urbaineInfluence architecturale, art religieuxCommerce adriatique, prospérité urbaine
Empire ottoman (XVe-XVIIe s.)Fragmentation territoriale, zone frontalière, création de la Krajina militaireEmprunts linguistiques, coexistence religieuse, influence sur la littératureDéclin économique dans les zones occupées, déplacement de populations
Empire austro-hongrois (1527-1918)Centralisation, bureaucratie, modernisation, autonomie relativePolitiques de germanisation et de magyarisations, développement de la culture croate moderneIndustrialisation, réforme agraire, infrastructures ferroviaires
Yougoslavie (1918-1991)Unification sud-slave, centralisation, puis fédéralismeMélange culturel, tensions identitairesDéveloppement industriel, planification socialiste
Union européenne (depuis 2013)Intégration politique et économique européennePromotion du multilinguisme, valorisation du patrimoineModernisation, investissements étrangers

Influence ottomane :

La Croatie fut en grande partie frontalière de l’Empire ottoman du XVe au XVIIe siècle. De larges portions de la Slavonie, de la Lika et de la Bosnie occidentale furent sous domination turque, ce qui entraîna des pertes territoriales majeures et la création de la Krajina militaire, une zone tampon administrée par Vienne et peuplée de diverses communautés (Croates, Serbes, Valaques, Allemands).

La culture croate s’est adaptée en préservant la langue et la foi catholique via l’action de l’Église, tandis que la littérature et la poésie intégrèrent des thèmes ottomans, témoignant d’une identité croate en résistance mais aussi ouverte à certains apports orientaux.

Les révoltes contre les Ottomans, comme la révolte des paysans de 1573, sont devenues des symboles de la lutte contre l’oppression étrangère.

Influence austro-hongroise :

À partir du XVIe siècle, la Croatie passe progressivement sous domination des Habsbourg après la bataille de Mohács. L’administration autrichienne apporte des réformes politiques, une centralisation bureaucratique, et l’autonomie relative des confins militaires.

La politique linguistique des autorités austro-hongroises vise à créer une identité supranationale, mais favorise aussi l’émergence d’un nationalisme croate moderne et l’affirmation culturelle (essor de la littérature croate, standardisation de la langue).

L’économie croate bénéficie de l’industrialisation, du développement ferroviaire, et de la modernisation agraire, mais reste dépendante des centres impériaux.

Rôle des puissances internationales lors des guerres balkaniques et de la Guerre froide :

Pendant les guerres balkaniques (1912-1913), la Croatie, alors partie intégrante de l’Empire austro-hongrois, subit les bouleversements géopolitiques de la région, qui préfigurent la dissolution de l’empire après la Première Guerre mondiale.

Durant la Guerre froide, la Croatie, intégrée à la Yougoslavie socialiste, se trouve à la croisée des influences soviétique et occidentale, tout en bénéficiant d’une certaine ouverture culturelle et économique due à la position non-alignée du régime de Tito.

L’intervention des puissances occidentales et internationales dans les années 1990 a été décisive pour la reconnaissance de l’indépendance croate et la fin des guerres yougoslaves.

Héritage et identité moderne :

Les différentes dominations ont laissé des traces profondes dans la diversité architecturale (villes romaines, fortifications vénitiennes, églises baroques austro-hongroises), la pluralité religieuse, la coexistence de plusieurs langues et traditions culinaires, ainsi qu’un sentiment national forgé dans la résistance à l’assimilation.

L’intégration à l’Union européenne, après une période d’indépendance recouvrée, symbolise l’aboutissement d’un long processus d’émancipation, tout en ouvrant la Croatie à une nouvelle phase d’influences extérieures.

Principaux marqueurs de la diversité culturelle croate hérités des dominations étrangères :

  • Langues et dialectes multiples (croate standard, dialectes locaux, emprunts ottomans, italianismes, germanismes)
  • Mixité confessionnelle (catholicisme, orthodoxie, islam, judaïsme)
  • Patrimoine architectural (amphithéâtres, palais, forteresses, monastères)
  • Cuisine et traditions populaires (influences méditerranéennes, balkaniques, d’Europe centrale)

La Croatie d’aujourd’hui est le produit d’une histoire à la croisée des empires, où l’affirmation de l’identité nationale s’est construite dans la confrontation et l’hybridation avec l’Autre, donnant naissance à une culture d’une richesse et d’une diversité remarquables.

Bon à savoir :

L’héritage austro-hongrois est perceptible dans l’architecture et l’administration croate, tandis que l’influence romaine a laissé un impact durable sur le système juridique. Les dominations ottomanes ont enrichi le patrimoine culinaire et musical, fusionnant avec les traditions locales pour créer une culture unique.

Croatie moderne : des tumultes du XXe siècle à aujourd’hui

La Croatie a été profondément marquée au XXe siècle par une succession de bouleversements majeurs qui ont façonné son identité et son destin politique.

Événements clés du XXe siècle :

  • Intégration dans la Yougoslavie après la Première Guerre mondiale, puis inclusion forcée dans la fédération socialiste yougoslave à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Montée des tensions ethniques à la fin des années 1980, accentuées par la domination croissante de la Serbie sur les institutions fédérales.
  • Proclamation de l’indépendance croate le 25 juin 1991, à la suite d’un référendum largement approuvé par la population croate.
  • Début de la guerre d’indépendance croate (1991-1995), opposant la Croatie à l’Armée populaire yougoslave (JNA) et aux forces serbes locales soutenues par Belgrade. Cette guerre a été marquée par des combats intenses, des sièges, des déplacements massifs de populations et des campagnes de nettoyage ethnique, notamment dans les régions contrôlées par les Serbes.
  • Récupération progressive du territoire par les forces croates, notamment lors de l’opération Tempête en 1995, suivie de la réintégration pacifique de la Slavonie orientale en 1998.

Transition vers un État indépendant :

Après la guerre, la Croatie a dû reconstruire ses institutions, reloger les populations déplacées et établir une cohésion nationale.

L’indépendance a permis la consolidation d’un État-nation, mais a aussi laissé de profondes cicatrices sociales et économiques, notamment en raison des pertes humaines et des destructions matérielles.

Processus d’adhésion à l’Union européenne :

La Croatie a entamé un vaste processus de réformes pour répondre aux critères d’adhésion à l’Union européenne (UE) :

  • Réformes institutionnelles : renforcement de l’État de droit, lutte contre la corruption, réforme du système judiciaire.
  • Réformes économiques : privatisations, ouverture aux investissements étrangers, modernisation des infrastructures.

La Croatie est devenue membre de l’UE le 1er juillet 2013, consolidant ainsi sa place en Europe et stimulant son développement économique et institutionnel.

Impact des réformes sur la société croate :

SecteurRéformes et impacts
ÉconomieCroissance du PIB, diversification des secteurs, mais chômage persistant et émigration des jeunes.
PolitiqueStabilisation institutionnelle, alternance politique, montée de nouveaux partis et mouvements civils.
SociétéAmélioration du niveau de vie, mais inégalités régionales et sentiment de marginalisation dans certaines zones rurales.

Défis et succès contemporains :

Défis :

  • Vieillissement de la population et exode des jeunes vers l’Europe occidentale.
  • Dépendance économique au tourisme et vulnérabilité face aux chocs extérieurs (crises économiques, pandémies).
  • Corruption persistante et réformes inachevées dans certains secteurs publics.

Succès :

  • Croissance du secteur technologique et créativité entrepreneuriale.
  • Rôle actif dans les institutions européennes et régionales.
  • Amélioration progressive des indicateurs sociaux et économiques.

Évolutions culturelles et démographiques récentes :

Renforcement d’une identité nationale croate, tout en valorisant la diversité culturelle héritée des différentes influences européennes, méditerranéennes et balkaniques.

Déclin démographique accentué par l’émigration, mais dynamisme culturel, notamment à travers les festivals, la production artistique et le sport.

Tourisme dans l’économie croate moderne :

Le tourisme représente une part essentielle du PIB croate, attirant chaque année des millions de visiteurs séduits par le littoral adriatique, le patrimoine historique et les parcs naturels.

Ce secteur stimule l’emploi et les investissements, mais expose aussi l’économie à une forte saisonnalité et à la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers.

Données clés sur le tourisme croate
Plus de 20 millions de visiteurs annuels (avant la pandémie)
Principales destinations : Dubrovnik, Split, Istrie, îles dalmates
Poids dans le PIB : environ 20%
Défis : surfréquentation, préservation du patrimoine, diversification de l’offre

La Croatie, façonnée par les tumultes du XXe siècle, s’est affirmée comme un État indépendant moderne grâce à une transition politique et économique profonde, une adhésion réussie à l’Union européenne et un dynamisme touristique exceptionnel, tout en devant relever les défis démographiques, économiques et sociaux d’une société en mutation.

Bon à savoir :

La Croatie, après avoir surmonté les tumultes de la dissolution de la Yougoslavie et la guerre d’indépendance des années 90, a réalisé d’importantes réformes pour intégrer l’Union européenne en 2013, stimulant ainsi son économie dominée par le tourisme, bien que des défis subsistent dans la modernisation des infrastructures et la démographie déclinante.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

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