Entrepreneuriat Expat : Créer une Entreprise en Colombie

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

S’installer dans un nouveau pays avec l’ambition de créer son entreprise est une aventure pleine de défis et d’opportunités. La Colombie, avec son économie dynamique et ses marchés en pleine croissance, offre une toile de fond attrayante pour les entrepreneurs expatriés souhaitant faire décoller leurs projets.

Que ce soit à Bogota, Medellin ou Cartagena, comprendre les particularités culturelles et administratives de ce pays vibrant est essentiel pour réussir. Ce guide vous accompagnera pas à pas, de la recherche d’idées de business aux démarches légales spécifiques, en passant par les stratégies de networking indispensables.

Découvrez comment transformer vos rêves entrepreneuriaux en réalité tout en naviguant les nuances d’un environnement étranger captivant et prometteur.

Sommaire de l'article masquer

Choisir la structure juridique adaptée en Colombie

Structures juridiques principales pour entreprendre en Colombie :

Structure juridiqueNombre d’associésResponsabilitéCapital social minimumGouvernanceFiscalitéDémarches administratives
SAS (Sociedad por Acciones Simplificada)1 ou plusLimitée à l’apportPas de minimum légalFlexible, conseil d’admin. optionnelIS, selon régime généralTrès simplifiée, private document
LTDA (Sociedad Limitada)2 à 25Limitée à l’apportPas de minimum légalGérance obligatoireIS, régime généralStatuts par acte privé, modéré
SA (Sociedad Anónima)5 ou plusLimitée à l’apport50% du capital souscrit, 1/3 versé à la créationConseil d’admin. obligatoireIS, régime généralActe notarié obligatoire, plus complexe
Sucursal de société étrangèreN/A (filiale)Responsabilité de la maison-mèrePas de minimum légalPas d’organes séparésIS, régime généralProcédure spéciale, plus lourde
Société en Commandite2 ou plus (commandités/commanditaires)Commandités : illimitée ; commanditaires : limitée à l’apportPas de minimum légalGérance obligatoireIS, régime généralPeu courant, démarche similaire LTDA

Caractéristiques principales des structures :

SAS (Sociedad por Acciones Simplificada)

  • Structure la plus populaire pour les entrepreneurs, y compris les étrangers
  • Création par un ou plusieurs associés (personnes physiques ou morales)
  • Responsabilité limitée à l’apport
  • Grande flexibilité dans la rédaction des statuts et la gestion
  • Conseil d’administration facultatif
  • Capital social librement fixé ; aucun minimum légal
  • Fiscalité sur les bénéfices au taux de l’impôt sur les sociétés
  • Démarches rapides et peu coûteuses, souvent réalisables en quelques jours par document privé

LTDA (Sociedad Limitada)

  • Adaptée aux PME et sociétés familiales
  • Entre 2 et 25 associés
  • Responsabilité limitée à l’apport
  • Gérance obligatoire (gérant nommé par les associés)
  • Capital social libre, réparti en parts égales
  • Transferts de parts nécessitant l’accord des associés
  • Démarches administratives modérées, statuts par acte privé

SA (Sociedad Anónima)

  • Recommandée pour les grandes entreprises ou celles qui envisagent d’accueillir de nombreux actionnaires
  • Minimum 5 actionnaires, aucun ne peut détenir plus de 95 % du capital
  • Responsabilité limitée à l’apport, sauf en cas de fraude
  • Conseil d’administration obligatoire (au moins 3 membres)
  • Capital social : au moins 50 % du capital autorisé doit être souscrit à la création, 1/3 versé immédiatement, le reste sous un an
  • Statut d’auditeur obligatoire
  • Constitution par acte notarié, démarches plus lourdes

Sucursal de société étrangère

  • Permet à une entreprise étrangère d’opérer directement en Colombie
  • Pas d’entité juridique distincte, dépend de la maison-mère
  • Nécessite une procédure d’enregistrement spécifique
  • Fiscalité identique à celle des sociétés locales

Société en commandite

  • Structure hybride, peu courante
  • Deux types d’associés : commandités (responsabilité illimitée) et commanditaires (limitée à l’apport)
  • Utilisée pour certains projets spécifiques ou partenariats

Avantages et inconvénients par structure :

StructureAvantagesInconvénients
SASGrande flexibilité, un seul associé possible, simplicité administrative, responsabilité limitée, capital librePeut nécessiter un commissaire aux comptes au-delà de certains seuils, moins adaptée aux sociétés cotées
LTDAAdaptée PME/familles, responsabilité limitée, capital libreLimite du nombre d’associés, transfert de parts restreint, moins flexible que SAS
SAAdaptée grandes entreprises, possibilité de lever des fonds auprès de nombreux investisseursConstitution complexe, gouvernance lourde, capital minimum à verser, obligations accrues (auditeur, conseil d’admin.)
SucursalPermet d’opérer sans créer de nouvelle entité, continuité avec la maison-mèreResponsabilité illimitée de la maison-mère, démarches d’enregistrement complexes
CommanditeStructure adaptée aux projets mixtes, séparation claire des rôlesResponsabilité illimitée des commandités, rare en pratique

Étapes clés de l’enregistrement d’une entreprise en Colombie :

  • Choisir la structure juridique adaptée
  • Vérifier et réserver le nom de l’entreprise auprès de la Chambre de Commerce
  • Rédiger et légaliser les statuts (par acte privé ou notarié selon la structure)
  • Enregistrer la société à la Chambre de Commerce (Matrícula Mercantil)
  • Obtenir un numéro d’identification fiscale (NIT) auprès de la DIAN
  • S’inscrire aux registres sociaux et fiscaux selon l’activité (ex : sécurité sociale, registre des exportateurs)
  • Ouvrir un compte bancaire professionnel
  • Renouveler l’immatriculation chaque année

Conseils pour choisir la structure adaptée :

Type d’entreprise et secteur d’activité : Les start-ups, filiales, entreprises technologiques ou sociétés individuelles privilégient la SAS pour sa flexibilité. Les projets familiaux ou PME traditionnelles optent souvent pour la LTDA. Les grands groupes et sociétés cotées recourent à la SA.

Nombre d’associés : Pour une seule personne, la SAS est l’unique option. Pour un petit groupe restreint, la LTDA convient. Pour des projets nécessitant la participation de nombreux investisseurs, la SA est incontournable.

Objectifs de développement : Si vous envisagez d’accueillir des investisseurs ou d’entrer en bourse, la SA s’impose. Pour une gestion souple et un contrôle familial, la LTDA ou la SAS sont plus indiquées.

Niveau de formalités et de contrôle : Plus la structure est complexe (SA, Sucursal), plus les obligations de gouvernance, d’audit et de transparence sont élevées.

Réformes et actualités législatives récentes :

  • Réformes sur les seuils économiques pour l’obligation d’audit (commissariat aux comptes) : seuils réévalués périodiquement
  • Maintien de la SAS comme structure privilégiée, aucune réforme récente majeure remettant en cause son attractivité
  • Digitalisation progressive des démarches auprès des chambres de commerce

Exemples concrets :

Un entrepreneur français lançant une startup tech en Colombie a opté pour la SAS : il a pu créer sa société seul, moduler librement son capital et gérer l’entreprise sans conseil d’administration imposé.

Une PME familiale exportatrice de café a choisi la LTDA pour limiter l’entrée de nouveaux associés et conserver un contrôle familial, tout en limitant la responsabilité.

Une multinationale américaine a ouvert une sucursal pour opérer directement, sans créer une filiale locale.

À retenir : La SAS s’impose comme la structure la plus adaptée pour la majorité des entrepreneurs et expatriés grâce à sa simplicité, sa flexibilité et la protection du patrimoine personnel. Cependant, chaque situation doit être évaluée selon la nature du projet, le profil des associés et les ambitions de croissance.

Bon à savoir :

La Sociedad por Acciones Simplificada (SAS) est particulièrement prisée pour sa flexibilité et ses démarches administratives simplifiées en Colombie; néanmoins, pour les entreprises nécessitant une ouverture de capital plus large, la Sociedad Anónima (SA) peut être plus appropriée, bien qu’elle impose des exigences plus strictes en matière de capital social.

Les démarches administratives pour lancer son entreprise

Démarches administratives pour lancer une entreprise en Colombie (expatriés)

Étapes principales à suivre :

1. Obtention du visa et permis de résidence pour entrepreneurs

Pour créer une entreprise et obtenir un visa d’entrepreneur (visa Migrant M), il faut généralement justifier d’un capital social supérieur à 100 salaires minimums légaux mensuels (le montant varie selon l’année).

Le capital social peut inclure des biens matériels (véhicules, équipements, etc.).

Le visa est personnel : pour un couple, il faut doubler le capital et répartir les actions à 50% chacun.

Le gérant et le représentant légal doivent résider en Colombie et disposer d’un visa adéquat.

Après l’obtention du visa, demander la cédula de extranjería (carte d’identité d’étranger).

Délai typique pour l’obtention du visa : 1 à 3 mois.

2. Choix de la structure juridique

Forme juridiqueCaractéristiques principalesCapital social minimumParticularités pour expatriés
SASSociété par Actions Simplifiée, flexible, unipersonnelle possible, responsabilité limitéeAucun minimum légal, mais requis pour le visa entrepreneurStructure la plus adaptée et populaire
SRLSociété à responsabilité limitée, gestion plus contraignanteVariable, généralement faibleMoins flexible, exigences de gestion plus lourdes
SASociété Anonyme, adaptée aux grands projetsPlus élevé, selon le secteurPeu utilisée par les PME/expatriés

3. Enregistrement de l’entreprise

Vérifier la disponibilité du nom commercial auprès du registre du commerce.

Préparer les statuts, identités et adresses des actionnaires/administrateurs.

Déposer le dossier à la Cámara de Comercio locale (registre du commerce).

Délai d’enregistrement : 1 à 2 semaines après dépôt du dossier.

4. Ouverture d’un compte bancaire professionnel

Obligatoire et conditionné à la présentation des statuts et documents d’enregistrement.

5. Obtention du RUT (Registro Único Tributario) et du NIT

S’inscrire auprès de la DIAN (administration fiscale) pour obtenir le RUT (obligatoire pour toute obligation fiscale).

Le NIT (Numéro d’Identification Fiscale) est attribué à la société pour l’émission de factures et le paiement des impôts.

Délai : généralement 1 à 2 semaines après l’enregistrement de la société.

6. Inscription à la sécurité sociale

Inscrire l’entreprise et les employés à la sécurité sociale colombienne (santé, retraite, risques professionnels).

7. Obtention des licences et permis spécifiques

Selon l’activité (restauration, construction, santé, etc.), des licences complémentaires peuvent être exigées.

Liste des documents à préparer

  • Statuts de la société
  • Passeports et justificatifs d’adresse des actionnaires et administrateurs
  • Preuve de dépôt du capital social
  • Résolution de création signée

Obligations fiscales et certifications

  • Déclarations régulières (TVA, impôt sur les sociétés, etc.)
  • Tenue d’une comptabilité conforme aux normes locales
  • Respect des obligations de facturation électronique

Délais administratifs typiques

ÉtapeDélai estimé
Préparation des documents1 à 2 semaines
Enregistrement société (Cámara)1 à 2 semaines
Obtention NIT/RUT (DIAN)1 à 2 semaines
Visa et cédula de extranjería1 à 3 mois

Particularités colombiennes par rapport à d’autres pays

  • Flexibilité de la SAS : structure très souple, possibilité d’un seul actionnaire, responsabilité limitée au capital social.
  • Pas de capital social minimum légal pour la SAS, sauf pour l’obtention du visa entrepreneur.
  • Inscription rapide : la création d’entreprise est souvent plus rapide qu’en France ou en Europe.
  • Fiscalité et obligations sociales : importance du respect des déclarations et de la gestion des obligations sociales, sous peine de sanctions immédiates.
  • Processus fortement dématérialisé : beaucoup de démarches se font en ligne, mais l’assistance d’un avocat ou d’un expert local est recommandée.

Ressources et services d’accompagnement locaux

  • Chambres de commerce locales (Cámara de Comercio)
  • Cabinets d’avocats spécialisés en droit des affaires
  • Conseillers fiscaux locaux (experts en fiscalité colombienne)
  • Associations d’expatriés et réseaux francophones (UFE, associations d’entrepreneurs)

Bon à savoir :

En Colombie, le choix de la structure juridique, comme la SAS, est souvent recommandé pour sa flexibilité, tandis qu’obtenir un visa de type M est essentiel pour les entrepreneurs souhaitant résider dans le pays. Assurez-vous de procéder à l’enregistrement de l’entreprise à la chambre de commerce locale et d’obtenir le RUT pour respecter les obligations fiscales, avec un capital social minimum généralement requis de 1000 USD.

Les démarches administratives en Colombie sont globalement plus rapides et flexibles qu’en Europe, mais il est crucial de bien anticiper les obligations fiscales et sociales, de choisir la structure adaptée (SAS) et de se faire accompagner par un professionnel local pour sécuriser chaque étape.

Comprendre les considérations fiscales en tant qu’expatrié

Régulations fiscales spécifiques pour expatriés en Colombie

  • Toute personne résidant plus de 183 jours sur 365 est considérée comme résident fiscal.
  • Les non-résidents sont imposés uniquement sur les revenus de source colombienne.
  • Les résidents fiscaux doivent déclarer l’ensemble de leurs revenus mondiaux et leurs actifs, y compris ceux détenus à l’étranger.
  • Les expatriés doivent obtenir un NIT (Numéro d’Identification Tributaire) pour toutes démarches fiscales.

Implications fiscales liées à la création d’une entreprise en Colombie

  • Création d’entreprise soumise à l’impôt sur les sociétés et à la TVA (IVA) de 16 %.
  • L’entrepreneur expatrié résident fiscal doit déclarer les revenus mondiaux générés, y compris ceux de l’entreprise en Colombie et à l’étranger.
  • Obligations de facturation, de cotisations sociales, et de déclaration annuelle via le portail de la DIAN.
  • La taxe sur l’industrie et le commerce s’applique localement aux sociétés.

Obligations déclaratives annuelles pour expatriés entrepreneurs

  • Déclaration annuelle des revenus et des actifs (en ligne via la DIAN).
  • Si résident fiscal, obligation de déclarer les revenus mondiaux et de remplir la déclaration informative d’actifs détenus à l’étranger si le seuil annuel est dépassé.
  • Conservation des justificatifs de revenus, factures, et documents bancaires.
  • Paiement des impôts dus à la date de déclaration, sous peine de pénalités et intérêts.

Points à surveiller pour éviter la double imposition

  • Vérifier l’existence d’une convention fiscale bilatérale entre la Colombie et le pays d’origine.
  • Utilisation des crédits d’impôt pour les taxes déjà acquittées à l’étranger.
  • Déclaration transparente des revenus et actifs dans les deux pays.
  • Respecter les seuils et obligations spécifiques des conventions pour éviter la double imposition.

Différences entre résident fiscal et non-résident

Statut fiscalDéfinitionRevenus imposésTaux d’imposition
Résident fiscal>183 jours/an en ColombieRevenus mondiauxProgressif jusqu’à 39 %
Non-résident≤183 jours/anRevenus colombiens seulementForfaitaire : 20 à 35 %

Impact des conventions fiscales et accords bilatéraux

  • Certains pays disposent de conventions pour éviter la double imposition, permettant de déduire les impôts payés à l’étranger.
  • Ces accords précisent les obligations déclaratives et les modalités de crédit d’impôt.
  • Les conventions peuvent limiter la double imposition sur les dividendes, intérêts, redevances et revenus d’activité.

Conseils pratiques pour une gestion fiscale efficace

  • Conserver tous les justificatifs de revenus et de dépenses.
  • Vérifier chaque année les seuils de déclaration sur le site officiel de la DIAN.
  • Consulter un expert-comptable local ou un fiscaliste spécialisé en fiscalité internationale pour optimiser sa situation.
  • S’informer régulièrement sur les modifications législatives et les conventions bilatérales applicables.
  • Utiliser les portails en ligne pour déclarer et payer les impôts, afin d’éviter les retards et pénalités.

À retenir : Pour éviter les erreurs et les sanctions, il est vivement conseillé de solliciter l’accompagnement d’un professionnel local maîtrisant la fiscalité colombienne et internationale.

Bon à savoir :

Il est crucial de comprendre les distinctions entre être résident fiscal ou non en Colombie, car cela influence directement vos taux d’imposition, et de consulter un expert fiscal local pour éviter la double imposition grâce à des accords bilatéraux. Pour éviter toute complication avec les obligations déclaratives annuelles, familiarisez-vous avec les régulations fiscales spécifiques pour expatriés et bénéficiez des avantages offerts par les conventions fiscales entre la Colombie et votre pays d’origine.

Accéder au financement et ressources d’accompagnement en Colombie

Sources de financement disponibles pour les entrepreneurs en Colombie :

  • Banques locales : proposent des prêts commerciaux et des programmes d’investissement pour PME, chaque institution ayant ses propres critères et produits.
  • Investisseurs privés : réseaux de Business Angels (ex. Fondation Bavaria), capital-risque, et investisseurs institutionnels ciblant les startups à fort potentiel.
  • Subventions gouvernementales : programmes comme Destapa Futuro, Ventures, Fondo Emprender, Innovadores de América, Convocatoria Innpulsa, offrant des financements et du soutien à l’innovation.
  • Financement participatif (crowdfunding) : plateformes en ligne permettant de lever des fonds pour des projets innovants.

Tableau comparatif des principales sources de financement

SourceMontant typiqueCritères principauxDélai d’obtention
Banques localesVariableSolvabilité, business plan solide1-3 mois
Business Angels25 000 à 250 000 USDPotentiel de croissance, équipeRapide (quelques semaines)
Subventions gouvernementalesVariable (souvent 10k-100k USD)Innovation, impact sectoriel, conformité réglementaire2-6 mois
CrowdfundingSelon l’objectif fixéProjet attractif, campagne efficaceVariable

Critères d’éligibilité et processus d’application typiques :

  • Présentation d’un business plan détaillé et d’états financiers prévisionnels.
  • Preuve de la viabilité commerciale et de l’innovation du projet.
  • Documents légaux : immatriculation de la société, identification fiscale, ouverture d’un compte bancaire professionnel.
  • Pour les subventions et appels à projets, conformité aux objectifs du programme, secteur ciblé et parfois impact social ou environnemental.
  • Processus d’application : soumission du dossier en ligne ou auprès des institutions, entretiens ou pitch devant jury, parfois accompagnement à la préparation du dossier.

Ressources et organisations locales pour les entrepreneurs expatriés :

  • Business France Colombia : identification de partenaires et accompagnement sur le marché local.
  • Chambre de commerce et d’industrie France Colombia : appui à l’implantation et au réseautage.
  • La French Tech Bogotá : soutien aux startups technologiques françaises.
  • ProColombia : accompagnement personnalisé pour investisseurs étrangers, ateliers, formations et mentorat.
  • Clusters sectoriels : AgTech, Fintech, logistique, facilitant la collaboration et l’innovation.

Incubateurs et accélérateurs d’entreprises colombiens :

  • Ruta N (Medellín) : spécialisation en technologies, innovation urbaine, santé, énergie, accès réservé aux projets innovants et scalables.
  • Créame : orientation sur les PME, accès par sélection sur dossier et pitch.
  • Innpulsa Colombia : soutien aux startups à fort potentiel, conditions d’admission basées sur l’innovation et l’impact économique.
  • Rockstart : focus sur la technologie, la durabilité, sélection internationale et mentorat intensif.
Incubateur/AccélérateurDomaine(s) de spécialisationConditions d’admission
Ruta NTech, innovation urbaine, santéDossier + pitch, innovation
CréamePME, multisectorielDossier, viabilité commerciale
InnpulsaStartups, impact économiqueInnovation, potentiel de croissance
RockstartTech, durabilitéSélection internationale

Conseils pratiques pour naviguer dans le système financier colombien :

  • Ouvrir un compte bancaire professionnel dès la création de l’entreprise pour séparer finances personnelles et professionnelles.
  • Prendre en compte les différences culturelles : importance du réseau, valorisation des relations humaines dans les négociations.
  • Se familiariser avec la réglementation locale : exigences fiscales, obligations sociales, documentation administrative.
  • Préparer tous les documents en espagnol, et s’appuyer sur des partenaires locaux ou des conseillers pour faciliter les démarches.
  • S’informer sur la stabilité réglementaire et les évolutions du marché pour anticiper les risques.

Témoignages d’entrepreneurs expatriés :

« Le soutien de ProColombia a été décisif pour comprendre le marché et structurer notre dossier de financement. Le principal défi reste la maîtrise des procédures administratives locales, mais l’écosystème est très ouvert aux initiatives étrangères. »

« Obtenir une subvention via Innpulsa demande une préparation rigoureuse, mais l’accompagnement personnalisé et le mentorat sont de vrais atouts pour accélérer le développement de notre projet. »

Tendances actuelles du marché colombien influençant les financements et ressources :

  • Croissance soutenue du PIB, stabilité macroéconomique et ouverture aux investissements étrangers.
  • Priorité donnée aux secteurs innovants : énergie propre, technologies, agriculture durable, transformation digitale.
  • Multiplication des clusters sectoriels et des partenariats public-privé pour soutenir l’entrepreneuriat.
  • Augmentation des appels à projets nationaux et internationaux, favorisant l’accès aux financements pour les startups et PME.

À retenir :

Le paysage entrepreneurial colombien offre de nombreuses opportunités de financement et d’accompagnement, mais requiert une adaptation aux pratiques locales et une préparation minutieuse des dossiers.

Bon à savoir :

En Colombie, les entrepreneurs expatriés peuvent accéder à des financements via des banques locales, investisseurs privés et subventions gouvernementales, avec des critères d’éligibilité variant selon la source ; des organisations comme INNPulsa offrent également des ateliers et mentorats, tandis que des incubateurs spécialisés tels que Ruta N facilitent l’innovation technologique. Notez que prendre en compte les différences culturelles est crucial lors de la navigation dans le système financier, et plusieurs réussites d’expatriés montrent que des attitudes adaptatives et de solides réseaux locaux sont des atouts précieux.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.

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