Succession immobilière en Nouvelle-Zélande : guide complet

Publié le et rédigé par Cyril Jarnias

La succession immobilière en Nouvelle-Zélande

La succession immobilière en Nouvelle-Zélande est un processus minutieux qui nécessite une attention particulière aux détails juridiques et réglementaires spécifiques au pays. Comprendre les étapes clés de cette procédure, de l’obtention du certificat de décès à la distribution équitable des biens, peut souvent s’avérer complexe pour les héritiers.

Grâce à une combinaison de législation moderne et de pratiques traditionnelles, la gestion d’une succession immobilière exige non seulement des compétences juridiques adéquates, mais aussi une connaissance approfondie des obligations fiscales associées.

Dans cet article, nous démystifions la procédure complète en fournissant des conseils pratiques pour naviguer efficacement dans ce dédale administratif, assurant ainsi que la transition de propriété se fasse en douceur pour toutes les parties impliquées.

Sommaire de l'article masquer

Anticiper la transmission transfrontalière

En Nouvelle-Zélande, la succession immobilière est régie par des lois qui s’appliquent à tous les propriétaires de biens situés sur le territoire, indépendamment de leur nationalité ou lieu de résidence. La Haute Cour néo-zélandaise détient la compétence exclusive pour trancher les questions d’héritage concernant ces biens.

Principes clés de la succession immobilière en Nouvelle-Zélande :

  • Aucun droit de succession n’est exigé sur les biens immobiliers localisés en Nouvelle-Zélande.
  • Les héritiers non-résidents sont soumis aux mêmes règles que les citoyens néo-zélandais.
  • Toute décision successorale relève principalement du système judiciaire local.
  • La propriété foncière y est généralement perpétuelle (freehold) et peut donc être transmise aux héritiers sans limitation temporelle.

Spécificités pour les propriétés à l’étranger détenues par des résidents néo-zélandais :

Les successions concernant des biens situés hors de la Nouvelle-Zélande relèvent prioritairement du droit du pays où se situe le bien. Toutefois, lors d’un décès, il est essentiel que la succession soit clôturée dans chaque pays concerné avant tout transfert définitif. Par exemple :

SituationJuridiction applicableDocuments nécessaires
Bien situé NZLoi et Haute Cour NZCertificat décès + rapport notarial étranger
Bien hors NZLoi locale étrangèreCertificat décès + documents locaux

Étapes légales pour héritiers non-résidents :

  1. Notification officielle du décès au cabinet chargé de la succession en Nouvelle-Zélande.
  2. Transmission des pièces justificatives (passeport certifié, preuve d’adresse traduite).
  3. Présentation du certificat original de décès et sa traduction officielle.
  4. Obtention et transmission d’un « rapport notarial » prouvant que toutes les démarches successorales ont été finalisées dans le(s) autre(s) pays concernés.
  5. Ouverture formelle du dossier successoral auprès d’un avocat ou exécuteur testamentaire local.

Accords bilatéraux et fiscalité internationale :

La Nouvelle-Zélande n’applique pas l’impôt sur les successions mais certains États étrangers peuvent imposer une fiscalité différente sur leurs ressortissants détenant un bien immobilier en Nouvelle-Zélande ou inversement.

Un résident français hérite d’une maison en Nouvelle-Zélande : aucune taxe successorale due à Wellington mais obligation potentielle déclarative/fiscale vis-à-vis du fisc français puisque ce type de convention fiscale ne couvre pas spécifiquement l’héritage immobilier entre ces deux juridictions.

À ce jour, il n’existe pas d’accord bilatéral spécifique entre la France et la Nouvelle-Zélande visant à éviter une double imposition en matière successorale immobilière ; chaque juridiction applique donc son propre régime fiscal parallèlement.

Problèmes potentiels rencontrés :

  • Risque de double imposition si plusieurs administrations fiscales réclament un impôt successoral distinct ;
  • Divergences dans l’ordre des héritiers reconnus légalement selon chaque État ;
  • Retards administratifs liés à l’exigence préalable d’une clôture complète dans chaque État avant transfert effectif ;
  • Application stricte des obligations AML/CFT (anti-blanchiment), rallongeant parfois considérablement le processus documentaire ;
  • Possibilité pour certains pays tiers (ex : France) d’imposer une déclaration exhaustive même lorsque le bien transmis se situe exclusivement hors territoire national ;

Stratégies recommandées pour anticiper/résoudre ces défis :

  • Rédiger un testament conforme au(x) droit(s) applicable(s), idéalement distincts selon chaque localisation géographique patrimoniale ;
  • Consulter systématiquement un notaire/juriste local spécialisé tant dans le pays où se trouve le bien qu’au domicile fiscal habituel ;
  • Préparer dès que possible tous documents officiels multilingues certifiés afin d’accélérer leur reconnaissance mutuelle par diverses administrations ;
  • Envisager une structuration patrimoniale internationale adaptée via sociétés holding/trusts si nécessaire ;

Exemple concret :
Une famille française hérite collectivement – via testament rédigé devant notaire français – d’une villa située près d’Auckland acquise par leurs parents expatriés ; après avoir obtenu toutes attestations notariales françaises prouvant clôture complète locale, ils transmettent celles-ci avec traductions assermentées au cabinet juridique néo-zélandais chargé ensuite devant la Haute Cour locale du transfert officiel vers leur nom respectif sans taxation supplémentaire sur place mais avec obligation déclarative côté administration fiscale française.

À retenir : L’anticipation juridique transfrontalière est essentielle afin de minimiser conflits fiscaux/administratifs lors des transmissions internationales impliquant des actifs immobiliers situés en dehors ou au sein même de la Nouvelle‑Zélande.

Bon à savoir :

En Nouvelle-Zélande, les lois relatives à la succession immobilière stipulent que toutes les propriétés, même celles situées à l’étranger, doivent être traitées selon les procédures légales du pays. Les héritiers vivant hors de la Nouvelle-Zélande doivent obtenir une « grant of probate » ou une « letter of administration » pour transférer les biens conformément au testament ou aux lois sur les successions, et consulter un avocat spécialisé pour s’assurer de respecter les lois néo-zélandaises et internationales. Des accords bilatéraux, comme ceux avec l’Australie ou le Royaume-Uni, simplifient ces transferts en réduisant les conflits de lois, mais l’absence d’accord universel signifie que des obstacles, tels que des obligations fiscales variées, persistent. Pour atténuer ces défis, anticiper les implications fiscales et obtenir des conseils juridiques locaux est crucial. Par exemple, un cas récent a illustré comment une famille a optimisé la transmission de propriétés en utilisant judicieusement ces accords bilatéraux pour éviter des frais de succession élevés.

Hériter d’un bien en Nouvelle-Zélande : ce qu’il faut savoir

Cadre juridique de la succession immobilière en Nouvelle-Zélande

  • Les principales lois encadrant la succession immobilière incluent le Wills Act, l’Administration Act et le Trustee Act. Toute personne possédant des biens en Nouvelle-Zélande, qu’elle soit résidente ou non, est soumise à ces lois.
  • L’Overseas Investment Act 2005 (OIA) s’applique si l’héritier est un non-résident ou un investisseur étranger ; il peut y avoir des restrictions sur l’acquisition de certains types de propriétés.
  • La Haute Cour néo-zélandaise supervise les procédures successorales et statue sur la validité du testament ainsi que sur la nomination d’un exécuteur testamentaire.

Processus d’héritage : étapes administratives

  1. Constat du décès et notification officielle au cabinet chargé de la succession.
  2. Fourniture des documents nécessaires : certificat de décès original (et traduction), preuve d’identité (passeport), justificatif d’adresse pour satisfaire aux obligations anti-blanchiment.
  3. Si le défunt détenait également des biens hors Nouvelle-Zélande, il faut prouver que la succession a été clôturée dans les autres pays concernés via un rapport notarial transmis par le notaire étranger.
  4. Les biens sont généralement gelés pendant environ six mois sous gestion du trust avocat/exécuteur afin de régler toutes les questions administratives et fiscales avant transfert effectif aux héritiers.
  5. Transfert légal du titre immobilier auprès du registre foncier après validation par les autorités.

Droits de succession et fiscalité applicable

PaysDroit de successionTaxe spécifique à payer
Nouvelle-ZélandeAucun droit nationalPas d’impôt sur les successions immobilières depuis 1992
FranceOuiSoumis à barème progressif selon lien familial

La Nouvelle-Zélande ne prélève pas actuellement d’impôt national ni régional spécifique sur les successions immobilières ; cela représente une différence notable avec beaucoup d’autres pays comme la France où ce type d’imposition existe encore.

Toutefois, si l’héritier est résident fiscal français ou possède aussi des biens en France, ceux-ci restent soumis à l’impôt français sur les successions ; aucune convention fiscale bilatérale ne permet aujourd’hui une exonération croisée dans ce domaine.

Responsabilités essentielles des héritiers

  • Prendre contact rapidement avec un cabinet juridique local compétent pour ouvrir officiellement le dossier successoral.
  • Satisafaire aux exigences AML/KYC lors de toute transmission successorale (fournir justificatifs).
  • S’assurer que tous impôts éventuels locaux ou étrangers sont réglés avant transfert final – même s’il n’existe pas officiellement «d’impôt» en NZ, certaines taxes locales liées à la propriété peuvent subsister temporairement jusqu’à mutation effective (taxe foncière annuelle…).
  • Entretenir correctement tout bien reçu durant toute période transitoire où ils en seraient responsables légalement.

Ressources disponibles pour accompagner ce processus

Liste indicative :

  • Cabinets juridiques spécialisés dans le droit immobilier néo-zélandais
  • Sites institutionnels officiels tels que Land Information New Zealand
  • Services consulaires français pour assistance administrative franco-néo-zélandaise
  • Notaires étrangers habilités à établir rapports notariaux nécessaires

Exemple typique illustratif

Un ressortissant français décède alors qu’il possède une maison secondaire près d’Auckland :

  • Sa famille contacte un avocat local qui ouvre officiellement le dossier après réception du certificat international et rapport notarial attestant clôture française.
  • Les fonds issus éventuellement de comptes bancaires sont gelés six mois sous gestion fiduciaire avant redistribution selon testament validé par Haute Cour locale.
  • Après vérification absence dettes/taxes locales impayées, mutation cadastrale réalisée au profit héritiers désignés qui peuvent alors décider soit conserver soit vendre leur part sans avoir acquitté aucun impôt néo-zélandais spécifique mais devant déclarer cette opération auprès du fisc français si concernés.

En résumé, même si aucune taxe successorale n’est prélevée directement en Nouvelle-Zélande aujourd’hui : vigilance requise quant au respect strict des procédures administratives locales ainsi qu’aux obligations fiscales internationales potentiellement applicables selon résidence fiscale réelle des bénéficiaires.

Bon à savoir :

En Nouvelle-Zélande, la succession immobilière est régie principalement par le Property Law Act et le Wills Act qui encadrent le processus d’héritage depuis la déclaration de décès jusqu’au transfert effectif de propriété. Ce processus implique l’obtention d’un « Grant of Probate » ou des « Letters of Administration », selon la présence ou l’absence d’un testament, suivis par le transfert de titre auprès du Land Information New Zealand. Notamment, il n’existe pas de taxes sur les successions, mais les héritiers peuvent avoir des obligations fiscales sur les revenus générés par la propriété. Par conséquent, les héritiers doivent gérer l’entretien de l’immobilier et régler toute dette associée. Des ressources telles que Citizens Advice Bureau et des experts en droit successoral peuvent accompagner les bénéficiaires. Par rapport à d’autres pays, la Nouvelle-Zélande offre un processus relativement simplifié, mais il est crucial de respecter les délais administratifs pour minimiser les complications.

Comprendre les droits de succession pour les étrangers en Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, le cadre légal concernant les droits de succession pour les étrangers repose sur des principes spécifiques qui s’appliquent indépendamment de la nationalité du défunt ou des héritiers. Voici un exposé détaillé répondant aux points demandés :

Cadre légal spécifique et fiscalité

  • La succession en Nouvelle-Zélande est régie principalement par la Haute Cour qui a compétence sur tous les biens situés dans le pays, y compris ceux appartenant à des étrangers.
  • Contrairement à beaucoup d’autres juridictions, il n’existe pas de droits de succession (taxe sur l’héritage) en Nouvelle-Zélande. Les héritiers étrangers ne sont donc pas soumis au paiement d’une taxe successorale lors du transfert des biens immobiliers ou autres actifs situés en Nouvelle-Zélande.
  • Cependant, la succession elle-même est considérée comme une entité fiscale distincte : les revenus générés par ces biens (loyers, intérêts bancaires) doivent être déclarés et peuvent être imposables pendant le processus successoral.

Documents requis pour le règlement d’une succession impliquant des non-résidents

Pour qu’un étranger puisse régler une succession en Nouvelle-Zélande, plusieurs documents sont indispensables :

  • Certificat original de décès accompagné d’une traduction officielle si nécessaire.
  • Preuve d’identité et justificatif de domicile (exemple : passeport certifié conforme et preuve d’adresse) afin de satisfaire aux exigences légales contre le blanchiment d’argent (AML).
  • Si la personne décédée possédait aussi un patrimoine hors-Nouvelle-Zélande, un « rapport notarial » ou document équivalent délivré par un notaire local attestant que la succession a été clôturée dans ce(s) autre(s) pays sera exigé. Ce document est indispensable pour que les autorités néo-zélandaises valident le transfert du patrimoine situé localement.

Restrictions et particularités liées à l’héritage immobilier

  • Les étrangers peuvent hériter librement de biens immobiliers situés en Nouvelle-Zélande ; ils sont soumis aux mêmes règles que les résidents locaux concernant leurs propriétés.
  • Toutefois, depuis 2018 existe une loi stricte dite « Overseas Investment Act » qui contrôle certains investissements fonciers réalisés par des non-résidents. Cette loi peut requérir une autorisation préalable si l’héritage implique ensuite une vente ou un achat supplémentaire lié au bien immobilier hérité.

Étapes administratives pour recevoir et gérer un héritage immobilier

  1. Ouverture du dossier successoral auprès d’un cabinet juridique local, avec notification officielle du décès.
  2. Fourniture rapide des documents requis cités ci-dessus pour identification formelle.
  3. Obtention éventuelle du grant of probate, c’est-à-dire l’autorisation judiciaire permettant à l’exécuteur testamentaire ou aux héritiers légaux de gérer officiellement la propriété et autres actifs successoraux.
  4. Clôture préalable éventuelle des successions étrangères, via présentation du rapport notarial prouvant qu’aucune procédure ouverte n’est encore active hors-Nouvelle-Zélande.
  5. Une fois validée cette étape administrative rigoureuse liée notamment au respect AML/CFT Act 2009 (lutte contre blanchiment/terrorisme), l’héritier peut procéder à la gestion courante : perception loyers, entretien bien immobilier etc.

Bon à savoir :

En Nouvelle-Zélande, les droits de succession pour les étrangers ne sont pas soumis à une taxe sur les successions ou sur les donations, ce qui allège considérablement le fardeau fiscal. Cependant, les héritiers étrangers doivent parfois s’acquitter de taxes dans leur pays de résidence, ce qui doit être vérifié selon les conventions fiscales bilatérales. Les non-résidents doivent préparer des documents tels qu’une preuve de relation, une copie du testament, et un certificat de décès traduit, en cas de besoin. Par ailleurs, hériter de biens immobiliers peut s’accompagner de restrictions au regard de la loi sur l’acquisition de terrains outre-mer (Overseas Investment Act), qui exige parfois une autorisation pour que l’étranger puisse conserver la propriété. Afin de simplifier le processus, il est conseillé de recourir à un service local de gestion du patrimoine et de solliciter un avocat spécialisé qui connaît précisément les étapes administratives pour enregistrer et gérer l’héritage, tel que l’obtention d’une lettre d’administration de succession, offrant ainsi un soutien précieux dans le contexte juridique local.

Points clésDétails
Compétence judiciaireHaute Cour NZ compétente pour tous biens situés localement
Droits successorauxPas de droits ni taxes directes sur héritage
FiscalitéSuccession taxable sur revenus générés durant procédure
Documents nécessairesCertificat décès + traduction; pièce identité + preuve adresse; rapport notarial étranger
RestrictionsLoi Overseas Investment Act 2018 contrôle investissements liés aux propriétés
Étapes administratives principalesNotification décès → ouverture dossier → fourniture docs AML → obtention grant probate

Conseils pratiques :

  • Collaborer dès que possible avec un avocat spécialisé néo-zélandais afin de faciliter toutes ces démarches complexes.
  • Préparer soigneusement tous les documents officiels traduits conformes avant toute démarche administrative.
  • Vérifier si votre pays dispose avec la NZ d’un traité bilatéral pouvant influencer fiscalement votre situation personnelle liée à cet héritage.

Ce cadre permet ainsi aux étrangers bénéficiaires d’une succession immobilière en Nouvelle-Zélande une gestion claire sans imposition directe sur leur droit successoral mais exige rigueur administrative notamment vis-à-vis des obligations anti-blanchiment internationales.

Le rôle du notaire dans une succession internationale en Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, le cadre juridique des successions internationales repose sur plusieurs principes distincts, notamment lorsque des biens immobiliers sont concernés.

Lois applicables en matière de succession internationale

  • La loi applicable à la succession dépend généralement de la dernière résidence habituelle du défunt, conformément aux évolutions internationales du droit (règlement UE n°650/2012), bien que ce règlement ne s’applique directement qu’aux États membres de l’Union européenne. Néanmoins, cette règle influence également les pratiques néo-zélandaises pour harmoniser les procédures transfrontalières.
  • Pour les biens immobiliers situés en Nouvelle-Zélande, c’est la loi néo-zélandaise qui s’applique impérativement à leur transmission successorale.
  • Les biens mobiliers (comptes bancaires, meubles…) suivent en principe la loi du dernier domicile du défunt.
Type de bienLoi applicable
Biens immobiliersLieu où se situe le bien
Biens mobiliersDernier domicile/résidence du défunt

Rôle spécifique du notaire dans les successions internationales

Le notaire joue un rôle central et multifonctionnel dans ces procédures :

  • Vérification et authentification des documents légaux nécessaires à l’ouverture et au traitement de la succession (certificat de décès original avec traduction officielle ; attestations d’identité ; preuves d’adresse…).
  • Coordination avec les juridictions étrangères : le notaire agit comme interface entre la Nouvelle-Zélande et les autorités étrangères pour assurer que toutes les formalités soient remplies. Par exemple, il est souvent exigé un « rapport notarial » prouvant que la succession a été clôturée dans le pays étranger avant d’entamer ou finaliser celle en Nouvelle-Zélande.
  • Assistance à l’administration des biens : il conseille sur la répartition équitable selon le droit applicable local et veille au respect strict des lois successorales néo-zélandaises.
  • Protection des droits des héritiers : il vérifie leur identité et leurs droits afin d’éviter toute contestation future ou omission involontaire.

Responsabilités spécifiques du notaire

Liste non exhaustive :

  • S’assurer que tous les héritiers légitimes soient identifiés
  • Garantir une administration impartiale des actifs
  • Prévenir tout risque juridique lié au blanchiment d’argent ou à une fraude documentaire
  • S’assurer que toutes taxes dues lors du transfert immobilier soient acquittées

Défis fréquents rencontrés

  • La multiplicité possible des lois applicables selon la nature géographique ou mobilière/immobilière des actifs ;
  • La nécessité de traductions certifiées ;
  • Les délais administratifs liés aux échanges internationaux ;
  • Le risque de conflits entre héritiers issus de différentes juridictions ;
  • L’obligation éventuelle d’attendre l’achèvement complet de procédures étrangères avant toute démarche locale.

Différences par rapport aux successions purement nationales

Tableau comparatif synthétique :

AspectSuccession nationaleSuccession internationale
Loi applicableDroit néo-zélandaisDroit étranger possible
DélaisGénéralement plus courtsSouvent plus longs
Formalités documentairesStandardiséesComplexes/multilingues
Coordination inter-juridiqueNon nécessaireIndispensable

Pour naviguer ces complexités transfrontalières, le notaire doit faire preuve d’une rigueur accrue dans ses vérifications documentaires, maintenir une communication régulière avec ses homologues étrangers et anticiper chaque étape afin d’éviter tout blocage administratif susceptible d’allonger considérablement le délai global.

Bon à savoir :

En Nouvelle-Zélande, le cadre juridique pour les successions internationales est régi par les lois du « Law of Personal Property » et du « Administration Act », exigeant la collaboration avec les juridictions étrangères lorsque des biens immobiliers sont concernés. Le notaire joue un rôle central dans ces procédures, s’assurant de la validité des documents légaux et coordonnant avec des homologues à l’international pour garantir l’application correcte des lois successorales locales. Il est chargé de protéger les droits des héritiers et d’assurer une répartition équitable des biens, souvent en naviguant dans des défis tels que la reconnaissance des décisions étrangères. Comparées aux successions nationales, ces démarches requièrent une compréhension approfondie des systèmes juridiques multiples et une gestion scrupuleuse pour éviter les litiges transfrontaliers, les notaires adoptant parfois des solutions adaptées comme l’utilisation de conventions internationales pour simplifier le processus.

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A propos de l'auteur
Cyril Jarnias

Cyril Jarnias est un expert indépendant en gestion de patrimoine internationale avec plus de 20 ans d'expérience. Expatrié, il se consacre à aider les particuliers et les chefs d'entreprise à construire, protéger et transmettre leur patrimoine en toute sérénité.

Sur son site cyriljarnias.com, il développe son expertise sur l’immobilier international, la création de société à l’étranger et l’expatriation.

Grâce à son expertise, il offre des conseils avisés pour optimiser la gestion patrimoniale de ses clients. Cyril Jarnias est également reconnu pour ses interventions dans de nombreux médias prestigieux tels que BFM Business, les Français de l’étranger, Le Figaro, Les Echos ou encore Mieux vivre votre argent, où il partage ses connaissances et son savoir-faire en matière de gestion de patrimoine.

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